L’énergie libre de Tesla, l’électricité négative, radiante, froide et illimitée, des traductions essentielles.

Mon premier livre sur les secrets découverts par Nikola TESLA est enfin publié, ça y est, pour 25€ vous avez accès à une mémoire papier de traductions exclusives de textes originaux publiés par TESLA, mais aussi des livres des plus grands spécialistes américains de ses découvertes, dans lesquels j’ai extrait et traduit les points clé qui permettent de comprendre et de reproduire les générateurs d’énergie radiante mis au point par le grand génie Nikola TESLA.

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Photos de quelques livres physiques américains que je possède, écris par les plus grands spécialistes de Nikola TESLA.

Ces traductions et assemblages d’informations et réflexions que je mène (pour que vous n’ayez pas à le faire), prennent beaucoup de temps et de concentration, et en devant aller travailler à plein temps dans une entreprise pour financer ma vie matérielle, cela prendrait des années ! J’adopte donc un train de vie très économe pour pouvoir me consacrer à ces documentations, et j’ai hâte d’avoir fini le décorticage des informations utiles pour enfin passer à la phase de prototypage, qui elle aussi demandera du temps et de l’argent, comme on dit. Ma page d’auteur est ici, uniquement sur Amazon pour des raisons de coût et de simplicité d’utilisation : https://amzn.to/3VOBTIm

Alors merci d’avance de votre aide et de passer ces infos autour de vous, et bonne lecture.

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Index de la page

Le développement de l’électricité

Découvrons les secrets de Tesla !

Dans son livre de 1919

1891, la grande année des débuts #debuts

1893, il explique les conditions pour la résonance électrique #resonance

Nick KRAAKMAN reproduit parfaitement le circuit Hairpin de TESLA #kraakman

1894, la bobine plate de TESLA #plate

1897, de l’énergie du vide aux chutes du Niagara #niagara

1900, le grand discours sur l’augmentation de l’énergie #energie

1901, la lumière froide développée par Tesla #lumiere

Les brevets de Tesla #brevets

Références #references

Eric DOLLARD, le plus grand spécialiste des travaux de Tesla #dollard

Gerry VASSILATOS résume le mieux les découvertes de TESLA #vassilatos

Peter LINDEMANN explique Nikola Tesla #lindemann

Tesla étudié par le physicien Pr Thomas VALONE #valone

Des pages écrites par Andrija PUHARICH en 1985 #puharich

Le Professeur Thomas BEARDEN explique l’énergie libre #bearden


Le développement de l’électricité

Dans le développement historique général des appareils électriques, les technologies d’avant la guerre civile américaine utilisaient la Terre comme batterie, parallèlement aux progrès de la radiotélégraphie. Cependant, ce n’est que vers 1911, avec les découvertes de Thompson, que les premiers appareils radio ont pu être mieux compris. Suite à cela, les appareils connexes ont commencé à proliférer dans les années 1920 et 1930.

L’immense travail de Tesla, précurseur des diodes et des dispositifs à semi-conducteurs, a joué un rôle important dans l’avancement de la technologie radio. Farnsworth, connu pour son travail sur la télévision, s’est appuyé davantage sur les innovations et les tubes radio de Tesla. Il est intéressant de noter qu’au tournant du XXe siècle, l’Office français des brevets a déclaré que les inventions dont le rendement était supérieur à celui de l’apport (la surunité) constituaient des violations des lois de la nature, empêchant ainsi leur prise en compte. Pendant ce temps, Edison exerçait un contrôle sur la diffusion de l’information par le biais de subventions et d’autres moyens, influençant les publications et les sources éducatives.

Newton, avec l’aide de Coulomb, a établi les lois du carré, ancrées dans les circuits ouverts. Heavyside a contribué à l’équation reliant l’énergie à la masse et à l’accélération, bien qu’Einstein soit souvent crédité pour ce travail. De plus, Leonardo Fibonacci a démontré la progression ordonnée inhérente aux lois de la nature, comme le montrent ses découvertes mathématiques.

La notation scientifique démontrant la surunité, ou la production de plus d’énergie de sortie que d’énergie d’entrée, était acceptée jusqu’à l’époque de Newton. Les travaux de Maxwell en 1891 ont révélé comment un champ électronique actif génère des effets magnétiques. Les expériences de Benjamin Franklin sur le flux électrique ont fait progresser la compréhension dans ce domaine. Gauss et Oerstead, à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, ont défini le champ électrique terrestre et mesuré le flux du champ magnétique comme un indicateur de l’énergie active des électrons négatifs. Le concept de l’électron en tant que particule a été introduit par J. Thompson au début des années 1900.

Avant les contributions de Tesla, un nombre important de personnes en Europe développaient des systèmes de bobines résonantes à des fins médicales. Ce groupe comprenait des personnalités notables telles que les Curie, Roentgen, Ruhmkoff, Oudin, Hertz, Levassor, Dumont et D’Arsonval, entre autres. À la fin du XIXe siècle, une gamme de systèmes de bobines résonantes à haute fréquence est apparue, utilisée par des personnalités comme D’Arsonval, qui a également été le pionnier de divers instruments médicaux.

Les véhicules électriques, notamment ceux de Peugeot et Renault, ont gagné du terrain, tandis que des dirigeables électriques comme le Dirigible France étaient en service. Les années 1920 ont vu l’essor du moteur à combustion interne, facilité par le démarreur électrique, ce qui a entraîné un déclin de la domination des véhicules électriques. Pendant ce temps, Joule, un maître brasseur anglais, développait des systèmes de conversion universelle de l’énergie, notamment des machines à vapeur et électriques.


Découvrons les secrets de Tesla !

Pour l’instant je commence par le début, les découvertes de Nikola Tesla, il y a environ 150 ans, certainement les plus importantes en matière d’énergie, car je soupçonne que Stanley Meyer et de nombreux autres inventeurs ont utilisé ces découvertes pour mettre au point leurs propres inventions. De toute façon toutes les inventions utilisent les mêmes lois de la physique, et toutes les technologies qui “matérialisent” de l’énergie, l’énergie négative, libre, la surunité, utilisent toutes les lois de la physique découvertes par Tesla et d’autres, mais qui ne sont pas encore intégrées dans le schéma officiel.

Mon seul but est de pouvoir reproduire la plus simple de ces techniques qui permettent d’obtenir de l’électricité à très faible coût, de façon propre et durable et sans avoir besoin de posséder des connaissances spéciales pointues ou des terres et des machines, ou de dépendre d’une centrale énergétique appartenant à des tiers. Je cherche une source d’énergie qui me donnerait la liberté énergétique. Et ensuite je le partagerai ouvertement avec les personnes qui ont le même désire, sans rechercher la fortune ni la gloire.

Selon le simple dessin de Tesla ci-dessus, notre milieu environnant (notre espace-temps) serait une zone moins dense en énergie (zone A) comparativement aux zones existantes au-delà ou dans des dimensions supplémentaires (zone B). Ses découvertes, notamment les brusques impulsions unidirectionnelles de haute tension, permettraient de faire rentrer ou d’accélérer l’entrée de l’énergie dans notre zone, à partir d’une zone différente plus dense en énergie, sous plus forte pression que la notre. Bien sûr c’est une représentation en seulement 2 dimensions (2D) d’une réalité qui en a plusieurs, et il faut comprendre que les dimensions s’interpénètrent et sont superposées en et autour de nous.

Je précise que je n’ai aucune croyance et que je me base sur les faits que je trouve dans les publications de scientifiques et sur la confiance que j’apporte aux gens honnêtes qui témoignent, et que je ne place aucun humain ou autre intelligence sur un piédestal. Certaines personnes peuvent vouloir vénérer des héros parfaits, des guides, des anges ou des dieux, mais personnellement je n’en ai pas encore rencontré, et je ne pense pas que ce soit le but de l’évolution d’une conscience.

D’ailleurs hier je lisais des articles écrits par Nikola Tesla, et voici ce qu’il disait en 1931 au New York Times, qui prouve bien que nous formons tous des avis erronés :

L’idée de l’énergie atomique est illusoire, mais elle a pris une telle emprise dans les esprits que, même si j’ai prêché contre elle pendant vingt-cinq ans, certains la croient encore réalisable. (Quoted in ‘Tesla, 75, Predicts New Power Source’, New York Times, 5 Jul 1931)

Nikola Tesla est mort en 1943, juste 2 ans avant l’utilisation de 2 bombes atomiques contre des êtres vivants. Et depuis il existe des centaines de réacteurs nucléaires dans le monde qui produisent de l’énergie en excès au quotidien, et des milliers d’ogives nucléaires prêtes à exterminer la vie. Tesla était sûr que ce n’était pas réalisable, il avait donc tort, il n’était donc pas parfait… En tout cas c’était un génie et un immense expérimentateur, selon moi, il faisait des centaines d’essais avant de trouver ou de comprendre quelque chose de nouveau, et il avait, d’après ses écrits, une ténacité exemplaire.

Nikola Tesla dans son laboratoire en 1916, dans la 8ème rue ouest de la 40ème rue, à New York.

En fait, comme on peut le comprendre en lisant son seul livre, il devait penser que la technologie ne permettrait pas avant très longtemps, voir jamais, de récolter l’énergie de l’atome, et pourtant c’est allé très vite, et comme il le présageait, c’est devenu la cause de nombreux désastres.

Dans son livre de 1919

Le livre “My Inventions” (Mes inventions) est l’autobiographie de Nikola Tesla, qu’il a écrit à 63 ans, et où il raconte sa vie créative en 34 pages. Publié pour la première fois en 1919 dans le magazine Electrical Experimenter.

Original de la couverture du magazine où Tesla publia la première partie de sa biographie sous forme d’articles.
Une traduction avec plein de photos (https://amzn.to/4cLqRJK)

Extrait concernant l’énergie atomique

“Je crois fermement à la loi de la compensation. Les véritables récompenses sont toujours proportionnelles au travail et aux sacrifices consentis. C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis certain que de toutes mes inventions, le Magnifying Transmitter (l’émetteur amplificateur) s’avérera la plus importante et la plus précieuse pour les générations futures. Cette prédiction me pousse non pas tant à penser à la révolution commerciale et industrielle qu’elle entraînera sûrement, mais aux conséquences humanitaires des nombreuses réalisations qu’elle rend possibles. Les considérations de simple utilité pèsent peu dans la balance par rapport aux avantages supérieurs de la civilisation. Nous sommes confrontés à des problèmes considérables qui ne peuvent être résolus simplement en pourvoyant à notre existence matérielle, aussi abondamment soit-elle. Au contraire, les progrès dans cette direction sont semés d’aléas et de périls non moins menaçants que ceux nés du besoin et de la souffrance.

Si nous devions libérer l’énergie des atomes ou découvrir un autre moyen de développer une énergie bon marché et illimitée en n’importe quel point du globe, cet accomplissement, au lieu d’être une bénédiction, pourrait apporter un désastre à l’humanité en provoquant des dissensions et une anarchie qui, en fin de compte, aboutirait à l’intronisation du régime de force détesté.

La plus grande bonne volonté vient des améliorations techniques tendant à l’unification et à l’harmonie, et mon émetteur sans fil en est l’exemple par excellence. Grâce à lui, la voix et la ressemblance humaines seront reproduites partout, et les usines seront situées à des milliers de kilomètres des cascades fournissant l’énergie ; des machines aériennes seront propulsées autour de la terre sans arrêt et l’énergie du soleil sera contrôlée pour créer des lacs et des rivières à des fins motrices et pour transformer les déserts arides en terres fertiles. Son introduction pour des utilisations télégraphiques, téléphoniques et similaires éliminera automatiquement les parasites et toutes autres interférences qui imposent actuellement des limites étroites à l’application du sans fil.” Fin d’extrait.

Personne ne peut avoir réponse à tout, mais les quelques extraits qui suivent suffisent pour comprendre l’importance des découvertes de cet homme hors-du commun, qui ont forcément fortement accéléré le développement de notre civilisation technologique basée sur le contrôle de l’électron, qui pourtant serait certainement mieux si tous les principes trouvés par Tesla étaient utilisés, comme la partie non électronique de l’électricité.

Extraits traduits du quatrième chapitre “La découverte de la bobine et du transformateur Tesla” :

Sur son travail pour EDISON

“Pendant un certain temps, je me suis entièrement livré au plaisir intense de représenter des machines et de concevoir de nouvelles formes. C’était un état mental de bonheur aussi complet que j’en ai jamais connu dans la vie. Les idées affluaient sans interruption et la seule difficulté que j’avais était de les retenir. Les appareils que je visualisais étaient pour moi absolument réels et tangibles dans les moindres détails, même dans les moindres marques et signes d’usure. Je me plaisais à imaginer les moteurs en marche constante, car ils offraient ainsi à l’esprit un spectacle plus fascinant. Quand l’inclination naturelle se transforme en désir passionné, on avance vers son but avec des bottes de sept lieues.”

“La rencontre avec Edison a été un événement mémorable dans ma vie. J’ai été émerveillé par cet homme merveilleux qui, sans avantages précoces ni formation scientifique, avait accompli tant de choses. J’avais étudié une douzaine de langues, approfondi la littérature et l’art, et passé mes meilleures années dans les bibliothèques à lire toutes sortes de choses qui me tombaient entre les mains, depuis les “Principia” de Newton jusqu’aux romans de Paul de Kock, et je pensais que la plupart de ma vie avait été gâchée. Mais il ne m’a pas fallu longtemps avant de réaliser que c’était la meilleure chose que j’aurais pu faire, car en quelques semaines j’ai gagné la confiance d’Edison.”

“Pendant près d’un an, mes horaires habituels étaient de 10h30 jusqu’à 5 heures le lendemain matin sans l’exception d’un jour. Edison m’a dit : “J’ai eu beaucoup d’assistants qui travaillaient dur mais c’est toi qui prends le gâteau.” Durant cette période, j’ai conçu vingt-quatre types différents de machines standards à noyau court et à motif uniforme qui remplaçaient les anciennes. Le directeur m’avait promis cinquante mille dollars pour l’achèvement de cette tâche, mais cela s’est avéré être une plaisanterie. Cela m’a donné un choc douloureux et j’ai démissionné de mon poste.”

Ses premières étincelles

“Cependant, à la fin de 1889, mes services à Pittsburg n’étant plus essentiels, je retournai à New York et repris le travail expérimental dans un laboratoire de Grand Street, où je commençais immédiatement la conception de machines à haute fréquence. Les problèmes de construction dans ce domaine inexploré étaient nouveaux et tout à fait particuliers et j’ai rencontré de nombreuses difficultés.

D’après bien d’autres considérations, il est apparu souhaitable d’inventer un dispositif plus simple pour produire des oscillations électriques. En 1856, Lord Kelvin avait exposé la théorie de la décharge du condenseur, mais aucune application pratique de ces connaissances importantes n’avait été faite. J’ai vu les possibilités et j’ai entrepris le développement d’appareils à induction sur ce principe. Mes progrès furent si rapides qu’ils me permirent d’exposer lors de ma conférence de 1891 une bobine donnant des étincelles de 12 cm, cinq pouces.

A cette occasion, j’ai parlé franchement aux ingénieurs d’un défaut impliqué dans la transformation par la nouvelle méthode, à savoir la perte dans l’éclateur. Des recherches ultérieures ont montré que quel que soit le milieu utilisé, qu’il s’agisse d’air, d’hydrogène, de vapeur de mercure, d’huile ou d’un flux d’électrons, l’efficacité est la même. C’est une loi très semblable à celle qui régit la conversion de l’énergie mécanique.”

“Lorsqu’en 1900 j’ai obtenu de puissantes décharges de 30 mètres (100 pieds) et émis un courant autour du globe, je me suis souvenu de la première petite étincelle que j’ai observée dans mon laboratoire de Grand Street et j’ai été enthousiasmé par des sensations semblables à celles que j’ai ressenties lorsque j’ai découvert le champ magnétique rotatif.”

Extraits traduits du cinquième chapitre “Le Transformateur Amplificateur” (The Magnifying Transmitter) :

Il avait aussi tort pour sa turbine

“L’autre jour, j’ai vécu une expérience décourageante lorsque j’ai rencontré mon ami et ancien assistant, Charles F. Scott, aujourd’hui professeur de génie électrique à Yale. Je ne l’avais pas vu depuis longtemps et j’étais heureux d’avoir l’occasion de discuter un peu dans mon bureau. Notre conversation a assez naturellement dérivé sur ma turbine et je me suis échauffé à un haut degré. “Scott”, m’écriai-je, emporté par la vision d’un avenir glorieux, “ma turbine va détruire tous les moteurs thermiques du monde.” Scott se caressa le menton et détourna le regard pensivement, comme s’il faisait un calcul mental. “Ça fera un sacré tas de ferraille”, dit-il, et il partit sans ajouter un mot !”

Première transmission sans fil

“Si ma mémoire est bonne, c’est en novembre 1890 que j’ai réalisé une expérience en laboratoire qui fut l’une des plus extraordinaires et des plus spectaculaires jamais enregistrées dans les annales de la science. En étudiant le comportement des courants à haute fréquence, je me suis assuré qu’un champ électrique d’intensité suffisante pouvait être produit dans une pièce pour éclairer des tubes à vide sans électrode. En conséquence, un transformateur fut construit pour tester la théorie et le premier essai se révéla un merveilleux succès.

Il est difficile d’apprécier ce que signifiaient à cette époque ces phénomènes étranges. Nous avons soif de nouvelles sensations mais nous y devenons vite indifférents. Les merveilles d’hier sont aujourd’hui monnaie courante. Lorsque mes tubes ont été exposés publiquement pour la première fois, ils ont été regardés avec un étonnement impossible à décrire. De toutes les parties du monde, je reçus des invitations urgentes et de nombreux honneurs et autres avantages flatteurs me furent offerts, que je déclinai.

Mais en 1892, les exigences devinrent irrésistibles et je me rendis à Londres où je donnais une conférence devant l’Institution of Electrical Engineers. J’avais eu l’intention de partir immédiatement pour Paris, conformément à une obligation similaire, mais Sir James Dewar a insisté pour que je comparaisse devant la Royal Institution. J’étais un homme résolu, mais j’ai succombé facilement aux arguments énergiques du grand Écossais. Il m’a poussé sur une chaise et m’a versé un demi-verre d’un merveilleux liquide brun qui scintillait de toutes sortes de couleurs irisées et avait le goût de nectar.

“Maintenant”, dit-il. “Vous êtes assis sur la chaise de Faraday et vous dégustez le whisky qu’il buvait.” Dans les deux aspects, ce fut une expérience enviable. Le lendemain soir, j’ai fait une démonstration devant cette institution, à la fin de laquelle Lord Rayleigh s’est adressé à l’audience et ses paroles généreuses m’ont donné le premier départ dans ces efforts. J’ai fui Londres et plus tard Paris pour échapper aux faveurs qui m’étaient accordées, et je me suis rendu chez moi où j’ai traversé une épreuve et une maladie des plus douloureuses. Après avoir retrouvé la santé, j’ai commencé à formuler des plans pour la reprise du travail en Amérique. Jusqu’à cette époque, je n’avais jamais réalisé que je possédais un don particulier de découverte, mais Lord Rayleigh, que j’ai toujours considéré comme un homme de science idéal, l’avait dit et si tel était le cas, je sentais que je devrais me concentrer sur une grande idée.”

Gros progrès sur le Transformateur

“Le premier résultat satisfaisant fut obtenu au printemps 1893, lorsque j’atteignis des tensions d’environ 1 000 000 de volts avec ma bobine conique.”

“Même si je savais que des forces électromotrices plus élevées pouvaient être obtenues avec des appareils de plus grandes dimensions, j’avais instinctivement la perception que cet objectif pouvait être atteint grâce à la conception appropriée d’un transformateur relativement petit et compact. En faisant des essais avec un secondaire en forme de spirale plate, comme illustré dans mes brevets, l’absence de streamers m’a surpris, et je n’ai pas tardé à découvrir que cela était dû à la position des spires et à leur action mutuelle. Profitant de cette observation, j’ai eu recours à l’utilisation d’un conducteur à haute tension avec des spires d’un diamètre considérable suffisamment espacées pour maintenir la capacité distribuée à un niveau bas, tout en empêchant en même temps une accumulation excessive de charge en tout point. L’application de ce principe m’a permis de produire des pressions de 4 000 000 de volts, ce qui était à peu près la limite que l’on pouvait obtenir dans mon nouveau laboratoire de Houston Street, car les décharges s’étendaient sur une distance de 5 mètres (16 pieds). Une photographie de cet émetteur a été publiée dans l’Electrical Review de novembre 1898.”

“Pour avancer plus loin dans cette voie, je dus me rendre à l’air libre et, au printemps 1899, après avoir terminé les préparatifs pour la construction d’une centrale de transmission sans fil, je me rendis au Colorado où je restais plus d’un an. Ici, j’ai introduit d’autres améliorations et raffinements qui ont permis de générer des courants de n’importe quelle tension souhaitée. Ceux qui sont intéressés trouveront des informations sur les expériences que j’ai menées là-bas dans mon article “Le problème de l’augmentation de l’énergie humaine” (The Problem of Increasing Human Energy) dans le Century Magazine de juin 1900, auquel j’ai fait référence à une occasion précédente.”

“Eh bien, en premier lieu, il s’agit d’un transformateur résonant à secondaire, dont les parties, chargées à un potentiel élevé, ont une superficie considérable et sont disposées dans l’espace le long de surfaces enveloppantes idéales de très grands rayons de courbure, et à des distances appropriées les unes des autres assurant ainsi une faible densité de surface électrique partout, afin qu’aucune fuite ne puisse se produire même si le conducteur est nu.

Il convient à n’importe quelle fréquence, de quelques cycles à plusieurs milliers de cycles par seconde, et peut être utilisé dans la production de courants d’un volume énorme et d’une pression modérée, ou d’un ampérage plus petit et d’une force électromotrice immense. La tension électrique maximale dépend simplement de la courbure des surfaces sur lesquelles se trouvent les éléments chargés et de la surface de ces dernières.

À en juger par mon expérience passée, jusqu’à 100 000 000 volts (100 millions) sont parfaitement réalisables. D’un autre côté, des courants de plusieurs milliers d’ampères peuvent être obtenus dans l’antenne. De telles performances nécessitent une installation de dimensions très modérées. Théoriquement, une borne de moins de 27 mètres (90 pieds) de diamètre est suffisante pour développer une force électromotrice de cette ampleur, tandis que pour des courants d’antenne de 2 000 à 4 000 ampères aux fréquences habituelles, elle n’a pas besoin d’être supérieure à 9 mètres (30 pieds) de diamètre.

Dans un sens plus restreint, cet émetteur sans fil est un émetteur dans lequel le rayonnement des ondes Hertz est une quantité entièrement négligeable par rapport à l’énergie totale, condition dans laquelle le facteur d’amortissement est extrêmement faible et une charge énorme est stockée dans la capacité élevée.

Un tel circuit peut alors être excité par des impulsions de toute nature, même à basse fréquence, et il produira des oscillations sinusoïdales et continues comme celles d’un alternateur.”

“La distance est alors absolument supprimée, sans diminution de l’intensité des impulsions transmises. Il est même possible de faire augmenter les actions avec la distance à la centrale selon une loi mathématique exacte.”

“Cette invention faisait partie d’un certain nombre de mon “Système mondial” de transmission sans fil que j’entrepris de commercialiser à mon retour à New York en 1900.”

Son “Système Mondial”

“Le “Système-Mondial” est le résultat d’une combinaison de plusieurs découvertes originales faites par l’inventeur au cours de longues recherches et expérimentations. Il rend possible non seulement la transmission sans fil instantanée et précise de tout type de signaux, messages ou caractères, vers toutes les parties du monde, mais aussi l’interconnexion des stations télégraphiques, téléphoniques et autres stations de signalisation existantes sans aucun changement dans leur équipement actuel. Grâce à ce moyen, par exemple, un abonné téléphonique ici peut appeler et parler à n’importe quel autre abonné du Globe. Un récepteur bon marché, pas plus gros qu’une montre, lui permettra d’écouter n’importe où, sur terre ou sur mer, un discours prononcé ou de la musique jouée en un autre endroit, aussi éloigné soit-il.

Ces exemples sont cités simplement pour donner une idée des possibilités de ce grand progrès scientifique, qui annihile la distance et rend ce parfait conducteur naturel, la Terre, disponible pour toutes les innombrables utilisations que l’ingéniosité humaine a trouvées pour un fil de ligne. Un résultat considérable en est que tout dispositif capable d’être actionné par un ou plusieurs fils (à une distance évidemment restreinte) peut également être actionné, sans conducteurs artificiels et avec la même facilité et précision, à des distances auxquelles il n’y a pas de conducteurs artificiels, dans des limites autres que celles imposées par les dimensions physiques du Globe. Ainsi, non seulement des domaines d’exploitation commerciale entièrement nouveaux seront ouverts grâce à ce mode de transmission idéal, mais les anciens seront considérablement étendus.

Le “système mondial” est basé sur l’application des inventions et découvertes importantes suivantes :

1 – Le “transformateur Tesla”. Cet appareil est aussi révolutionnaire dans la production de vibrations électriques que la poudre à canon l’était dans la guerre. Des courants bien plus forts que ceux jamais générés de la manière habituelle, et des étincelles de plus de 30 mètres de long, ont été produits par l’inventeur avec un instrument de ce genre.

2 – “L’émetteur amplifiant”. Il s’agit de la meilleure invention de Tesla, un transformateur particulier spécialement adapté pour exciter la Terre, qui est dans la transmission de l’énergie électrique ce qu’est le télescope dans l’observation astronomique. Grâce à cet appareil merveilleux, il a déjà provoqué des mouvements électriques d’une plus grande intensité que ceux de la foudre et fait passer un courant suffisant pour allumer plus de deux cents lampes à incandescence autour du globe.

3 – Le “système sans fil Tesla”. Ce système comporte de nombreuses améliorations et constitue le seul moyen connu pour transmettre de l’énergie électrique à distance de manière économique et sans fil. Des tests et des mesures minutieux effectués en relation avec une station expérimentale de grande activité, érigée par l’inventeur dans le Colorado, ont démontré que la puissance dans n’importe quelle quantité souhaitée peut être transportée, clairement à travers le globe si nécessaire, avec une perte ne dépassant pas quelques pour cent.

4 – L’art de l’individualisation. Cette invention de Tesla est au “réglage” primitif ce que le langage raffiné est à l’expression non articulée. Il permet la transmission de signaux ou de messages absolument secrets et exclusifs tant dans leur aspect actif que passif, c’est-à-dire non interférents et non interférables. Chaque signal est comme un individu à l’identité indubitable, et il n’y a pratiquement aucune limite au nombre de stations ou d’instruments qui peuvent fonctionner simultanément sans la moindre perturbation mutuelle.

5 – “Les ondes stationnaires terrestres”. Cette merveilleuse découverte, expliquée de manière populaire, signifie que la Terre réagit aux vibrations électriques d’une hauteur définie, tout comme un diapason à certaines ondes sonores. Ces vibrations électriques particulières, capables d’exciter puissamment le Globe, se prêtent à d’innombrables utilisations d’une grande importance commerciale et à bien d’autres égards.”

La première tour de transmission

“Une centrale a été construite à Long Island avec une tour de 57 mètres (187 pieds) de haut et un terminal sphérique d’environ 21 mètres (68 pieds) de diamètre. Ces dimensions étaient adéquates pour la transmission de pratiquement n’importe quelle quantité d’énergie. A l’origine seulement de 200 à 300 Kw étaient fournis, mais j’avais l’intention d’employer plus tard plusieurs milliers de chevaux. L’émetteur devait émettre un complexe d’ondes aux caractéristiques spéciales et j’avais conçu une méthode unique de contrôle téléphonique de n’importe quelle quantité d’énergie. La tour a été détruite il y a deux ans mais mes projets sont en cours de développement et une autre, améliorée sur certains points, sera construite. A cette occasion, je voudrais contredire le rapport largement diffusé selon lequel la structure aurait été démolie par le gouvernement, ce qui, en raison des conditions de guerre, aurait pu créer des préjugés dans l’esprit de ceux qui ne savaient peut-être pas que les journaux, qui m’ont conféré il y a trente ans l’honneur de citoyenneté américaine, sont toujours conservés dans un coffre-fort, tandis que mes ordres, diplômes, grades, médailles d’or et autres distinctions sont rangés dans de vieilles malles.

Si ce rapport avait eu un fondement, on m’aurait remboursé une grosse somme d’argent que j’ai dépensée pour la construction de la tour. Au contraire, il était dans l’intérêt du gouvernement de la préserver, d’autant plus qu’elle aurait rendu possible, pour ne citer qu’un résultat précieux, la localisation d’un sous-marin dans n’importe quelle partie du monde. Ma centrale, mes services et toutes mes améliorations ont toujours été à la disposition des fonctionnaires et depuis le début du conflit européen, j’ai travaillé au prix de sacrifices sur plusieurs de mes inventions liées à la navigation aérienne, à la propulsion des navires et à la transmission sans fil qui sont de la plus haute importance pour le pays. Ceux qui sont bien informés savent que mes idées ont révolutionné les industries des États-Unis, et je ne connais pas un inventeur qui ait eu, à cet égard, autant de chance que moi, notamment en ce qui concerne l’utilisation de ses améliorations dans la guerre.

Je me suis abstenu de m’exprimer publiquement sur ce sujet auparavant, car il me semblait inapproprié de m’attarder sur des questions personnelles alors que le monde entier était en grande difficulté.”

“Mon projet a été retardé par les lois de la nature. Le monde n’y était pas préparé. C’était trop en avance. Mais les mêmes lois finiront par prévaloir et en feront un succès triomphal.”

Fin des extraits de son autobiographie


1891, la grande année des débuts, et le Hairpin circuit

Dans son autobiographie, Nikola Tesla a qualifié le Transmetteur Amplifiant (The Magnifying Transmitter, TMT) de “meilleure invention”, mais c’est aussi l’une de ses inventions les plus complexes et les plus incomprises. La seule façon de vraiment comprendre le TMT est de retracer les étapes qui ont conduit à cette invention, et le circuit “en épingle à cheveux” (Hairpin circuit) semble être à l’origine de tout cela. Ce circuit apparemment simple contient pourtant plein de surprises et l’étonnante possibilité d’alimenter des appareils avec simplement le potentiel électrique situé entre 2 condensateurs, totalement isolés de la circulation des électrons ou du champ magnétique du circuit primaire ! Tesla appelait ce circuit simplement “circuit à barres de cuivre épaisses” (stout copper bar circuit), mais le nom Hairpin est évidemment plus facile à retenir.

Tesla a décrit pour la première fois ce circuit lors de sa conférence du 20 mai 1891 à New York, intitulée “Expériences avec des courants alternatifs de très haute fréquence et leur application à des procédés d’éclairage artificiel” :

Expériences avec des courants alternatifs de très haute fréquence et leur application aux méthodes d’éclairage artificiel

Experiments with Alternate Currents of Very High Frequency and Their Application to Methods of Artificial Illumination

Source http://www.tfcbooks.com/tesla/1891-05-20.htm

Vendu sur Amazon sous forme de livre de 56 pages https://amzn.to/3ycd3YW

Au début de 1891, George Westinghouse expliqua ses difficultés financières à Tesla en termes bruts, affirmant que s’il ne répondait pas aux exigences de ses prêteurs, il ne contrôlerait plus Westinghouse Electric et que Tesla devrait “traiter avec les banquiers” pour tenter de percevoir de futures redevances. C’est aussi cette même année, le 30 juillet 1891, âgé de 35 ans, que Tesla devient citoyen naturalisé américain, et il fait aussi breveter sa bobine Tesla.

Le circuit Hairpin de Tesla en 1891 (annoté par David Giquello)

Les derniers paragraphes de cette conférence, juste après le schéma ci-dessus, traduits par David Giquello :

“Dans des appareils fonctionnant sur le schéma ci-dessus, j’ai observé de curieux phénomènes d’impédance qui sont intéressants. Par exemple, si une épaisse barre de cuivre est courbée et shuntée par des lampes à incandescence ordinaires, alors, en faisant passer la décharge entre les contacts de l’éclateur, les lampes peuvent être amenées à incandescence bien qu’elles soient en court-circuit.

Lorsqu’une grande bobine d’induction est utilisée, il est facile d’obtenir des nœuds sur la barre, qui sont rendus évidents par le degré différent de brillance des lampes, comme le montre grossièrement le dessin. Les nœuds ne sont jamais clairement définis, mais ils sont simplement des maxima et des minima de potentiels le long de la barre. Cela est probablement dû à l’irrégularité de l’arc entre les contacts de l’éclateur. En général, lorsque le plan de conversion de haute tension à basse tension décrit ci-dessus est utilisé, le comportement de la décharge perturbatrice peut être étudié de près. Les nœuds peuvent également être étudiés au moyen d’un voltmètre Cardew ordinaire qui doit être bien isolé. Les tubes Geissler peuvent également être allumés sur les pointes de la barre courbée ; dans ce cas, bien entendu, il est préférable d’utiliser des capacités plus petites. J’ai trouvé possible d’allumer de cette manière une lampe, et même un tube Geissler, shunté par un bloc de métal court et lourd, et ce résultat semble d’abord très curieux. En fait, plus la barre de cuivre est épaisse, plus les expériences sont réussies, car elles semblent plus frappantes. Lorsqu’on utilise des lampes à filaments longs et minces, on remarque souvent que les filaments vibrent de temps en temps violemment, la vibration étant la plus faible aux points nodaux. Cette vibration semble être due à une action électrostatique entre le filament et le verre de l’ampoule.

Dans certaines des expériences ci-dessus, il est préférable d’utiliser des lampes spéciales ayant un filament droit, comme le montre la figure 33. Lorsqu’une telle lampe est utilisée, un phénomène encore plus curieux que ceux décrits peut être observé. La lampe peut être placée sur la barre de cuivre et allumée, et en utilisant des capacités un peu plus grandes, ou, en d’autres termes, des fréquences plus petites ou des impédances impulsionnelles plus petites, le filament peut être amené à n’importe quel degré d’incandescence souhaité. Mais lorsque l’impédance augmente, on arrive à un point où relativement peu de courant passe à travers le carbone, et la plus grande partie à travers le gaz raréfié ; ou peut-être serait-il plus correct d’affirmer que le courant se divise presque également entre les deux, malgré l’énorme différence de résistance, et cela serait vrai à moins que le gaz et le filament ne se comportent différemment. On remarque alors que toute l’ampoule est brillamment éclairée et que les extrémités des fils d’entrée deviennent incandescentes et jettent souvent des étincelles à la suite du violent bombardement, mais le filament de carbone reste sombre. Ceci est illustré sur la figure 33. Au lieu du filament, un seul fil s’étendant à travers toute l’ampoule peut être utilisé, et dans ce cas, le phénomène semblerait encore plus intéressant.

De l’expérience ci-dessus, il sera évident que lorsque les lampes ordinaires fonctionnent avec les courants convertis, il convient de choisir de préférence celles dans lesquelles les fils de platine sont très éloignés les uns des autres, et les fréquences utilisées ne doivent pas être trop élevées, sinon la décharge se produira aux extrémités du filament ou dans la base de la lampe entre les fils d’entrée, et la lampe pourrait alors être endommagée.

En vous présentant ces résultats de mes recherches sur le sujet à l’étude, je n’ai prêté qu’une brève attention à des faits sur lesquels j’aurais pu m’étendre longuement, et parmi beaucoup d’observations je n’ai choisi que celles qui me semblaient les plus susceptibles de vous intéresser. Le champ est vaste et totalement inexploré, et à chaque pas une nouvelle vérité est glanée, un fait nouveau observé.

La question de savoir dans quelle mesure les résultats obtenus ici sont susceptibles d’applications pratiques sera décidée à l’avenir. En ce qui concerne la production de lumière, certains résultats déjà obtenus sont encourageants et me permettent d’affirmer avec confiance que la solution pratique du problème se situe dans la direction que je me suis efforcé d’indiquer. Cependant, quel que soit le résultat immédiat de ces expériences, j’espère qu’elles ne constitueront qu’un pas dans le développement ultérieur vers la perfection idéale et finale. Les possibilités ouvertes par la recherche moderne sont si vastes que même les plus réservés doivent être optimistes quant à l’avenir. D’éminents scientifiques considèrent que le problème de l’utilisation d’un type de rayonnement sans les autres est rationnel. Dans un appareil conçu pour produire de la lumière par conversion de toute forme d’énergie en celle de la lumière, un tel résultat ne pourra jamais être atteint, car quel que soit le processus de production des vibrations requises, qu’il soit électrique, chimique ou autre, il ne sera pas possible d’obtenir les vibrations lumineuses supérieures sans passer par les vibrations thermiques inférieures. Il s’agit de communiquer à un corps une certaine vitesse sans passer par toutes les vitesses inférieures. Mais il existe une possibilité d’obtenir de l’énergie non seulement sous forme de lumière, mais aussi de force motrice et d’énergie sous toute autre forme, d’une manière plus directe à partir du milieu. Le moment sera venu où cela sera accompli, et le moment est venu où l’on pourra prononcer de telles paroles devant un auditoire éclairé sans être considéré comme un visionnaire.

Nous tournoyons dans un espace infini à une vitesse inconcevable, tout autour de nous tout tourne, tout bouge, partout il y a de l’énergie. Il n’existe pas de moyen de profiter plus directement de cette énergie. Alors, avec la lumière obtenue du milieu, avec la puissance qui en dérive, avec toute forme d’énergie obtenue sans effort, du réservoir à jamais inépuisable, l’humanité avancera à pas de géant. La simple contemplation de ces magnifiques possibilités élargit notre esprit, renforce nos espoirs et remplit nos cœurs d’un délice suprême.” Fin de la conférence.

Cet appareil est principalement constitué d’une barre de cuivre épaisse, reliée à une source d’alimentation haute tension, qui charge le condensateur jusqu’à ce qu’il atteigne une tension suffisamment élevée pour le faire se décharger à travers un éclateur.

Cela ressemble à un circuit plutôt simple, non ? Eh bien, il y a plus que ce que l’on voit, et les effets des “nœuds énergétiques sur la barre”, faisant allusion aux ondes stationnaires électriques, et à l’éclairage des lampes alors qu’elles sont en court-circuit, sont des résultats suffisamment curieux pour que cet appareil mérite d’être étudié.

Ensuite Tesla a présenté des variations du circuit Hairpin, dans un article de 1898 sur les avantages électro-thérapeutiques des courants à haute fréquence.

Oscillateurs haute fréquence à usage électrothérapeutique et autre

High Frequency Oscillators for Electro-therapeutic and other purposes

17 novembre 1898

Source https://archive.org/details/1898-tesla-electrotherapy/mode/1up ou http://www.tfcbooks.com/tesla/1898-11-17.htm

On y voit le circuit Hairpin avec 2 condensateurs après l’éclateur, et c’est la configuration majoritairement utilisée par les réplicateurs aujourd’hui, mais on voit dans ces schémas que l’on peut ajouter des électrodes, des bobines, variables ou pas, et d’autres condensateurs et mécanismes permettant d’obtenir des effets différents.

(annoté par David Giquello)

Je cite : “L’une des premières caractéristiques remarquables observées des courants à haute fréquence, et qui intéressait principalement les médecins, était leur innocuité apparente, qui permettait de faire passer des quantités relativement importantes d’énergie électrique à travers le corps d’une personne sans provoquer de douleur ou d’inconfort grave. Cette particularité qui, avec d’autres propriétés pour la plupart inattendues de ces courants, que j’ai eu l’honneur de porter à l’attention des hommes scientifiques, d’abord dans un article paru dans une revue technique en février 1891, et dans des contributions ultérieures aux sociétés scientifiques, il est tout de suite devenu évident que ces courants se prêteraient particulièrement aux usages électro-thérapeutiques.”

En ce qui concerne les actions électriques en général, et par analogie, il était raisonnable d’en déduire que les effets physiologiques, si complexes soient-ils, pouvaient être répartis en trois classes :

  • D’abord les statiques, c’est-à-dire ceux qui dépendent principalement de la grandeur du potentiel électrique ;
  • deuxièmement, les effets dynamiques, c’est-à-dire ceux qui dépendent principalement de la qualité du mouvement électrique ou de la force du courant à travers le corps,
  • et troisièmement, les effets de nature distincte dus aux ondes ou oscillations électriques, c’est-à-dire les impulsions dans lesquelles l’énergie électrique passe successivement plus ou moins rapidement par les formes statiques et dynamiques.

“En pratique, le plus souvent, ces différentes actions coexistent, mais par un choix approprié d’appareils et le respect des conditions, l’expérimentateur peut faire prédominer l’un ou l’autre de ces effets. Ainsi, il peut faire passer à travers le corps, ou n’importe quelle partie de celui-ci, des courants d’un volume relativement grand sous une petite pression électrique, ou il peut soumettre le corps à une pression électrique élevée alors que le courant est négligeable, ou il peut mettre le patient sous l’influence d’ondes électriques transmises, s’il le souhaite, à une distance considérable dans l’espace.”

Dans ce chapitre il explique les avantages du circuit à 2 condensateurs de la figure 3 :

(annoté par David Giquello)

“L’une des caractéristiques marquantes des courants à haute fréquence ou, pour être plus général, des courants à variation rapide, est qu’ils traversent difficilement des conducteurs robustes à forte auto-induction. L’obstacle que l’auto-induction offre à leur passage est si grand qu’il s’est avéré possible, comme l’ont montré les premières expériences auxquelles il a été fait référence, de maintenir des différences de potentiel de plusieurs milliers de volts entre deux points – situés à pas plus de quelques centimètres l’un de l’autre – d’une épaisse barre de cuivre d’une résistance négligeable.

Cette observation suggère naturellement la disposition illustrée sur la figure 3. La source d’impulsions haute fréquence est dans ce cas un type familier de transformateur qui peut être alimenté par un générateur “G” de courants ordinaires continus ou alternatifs. Le transformateur comprend un primaire “P”, un secondaire “S”, deux condensateurs “C” et “C” qui sont mis en série, une boucle ou bobine de fil très épais “L” et un dispositif de coupure de circuit à étincelle, éclateur “b”.

Les courants sont extraits de la boucle “L” par deux contacts “c” et “¢”, dont l’un ou les deux sont capables de se déplacer le long du fil “L”. En faisant varier la distance entre ces contacts, toute différence de potentiel, de quelques volts à plusieurs milliers, s’obtient facilement sur les bornes ou poignées “T” et “T”.

Ce mode d’utilisation des courants est tout à fait sûr et particulièrement commode, mais il nécessite un fonctionnement très uniforme de la coupure de l’éclateur “b” utilisée pour charger et décharger le condensateur.

Ensuite Tesla décrit sa découverte qui justifie de placer ces 2 condensateurs cette fois en parallèle :

(annoté par David Giquello)

“Une autre caractéristique tout aussi remarquable des impulsions à haute fréquence a été trouvée dans la facilité avec laquelle elles sont transmises à travers des condensateurs, des forces électromotrices modérées et de très faibles capacités étant nécessaires pour permettre le passage de courants d’un volume considérable.

Cette observation a permis de recourir à un plan tel qu’indiqué sur la figure 4. Ici, les connexions sont similaires à celles représentées dans le cas précédent, sauf que les condensateurs “C” et “C” sont réunis en parallèle. Ceci abaisse la fréquence des courants, mais présente l’avantage de permettre de travailler avec une différence de potentiel beaucoup plus faible aux bornes du secondaire “S”. Comme ce dernier est le principal poste de dépense d’un tel appareil et que son prix augmente rapidement avec le nombre de tours requis, l’expérimentateur trouvera généralement moins coûteux de sacrifier la fréquence, qui sera cependant suffisamment élevée pour la plupart des besoins.

Il lui suffit cependant de réduire proportionnellement le nombre de tours ou la longueur du primaire “P” pour obtenir la même fréquence que précédemment, mais l’économie de transformation s’en trouvera quelque peu réduite et l’éclateur “b” demandera plus d’attention.

Le secondaire “S1” de la bobine haute fréquence comporte deux plaques métalliques “t” et “t” de surface considérable reliées à ses bornes, et le courant à utiliser est dérivé de deux plaques similaires “t1” et “t1” à proximité de celui-ci. Tant la tension que le volume des courants prélevés aux bornes “T” et “T” peuvent être facilement régulés et de manière continue en faisant simplement varier la distance entre les deux paires de plaques “t” et “t”, et “t1” et “t1” respectivement.

Cette disposition permet également d’élever ou d’abaisser le potentiel de l’une des bornes “T”, indépendamment des changements produits sur l’autre borne, ce qui permet de provoquer une action plus forte sur l’une ou l’autre partie du corps du patient.”

Plus loin il mentionne brièvement la possibilité d’une mise à la terre :

“Lorsqu’une connexion à la terre est établie, il peut être important de savoir laquelle des bornes du secondaire est connectée à la terre, car dans les décharges à haute fréquence, les impulsions d’une seule direction sont généralement prépondérantes.”

Ensuite Tesla évoque également un autre effet révolutionnaire qu’on peut obtenir avec cette configuration, c’est la transmission d’énergie par un seul fil :

“Parmi les diverses caractéristiques remarquables de ces courants, il en est une qui se prête particulièrement à de nombreux usages précieux. C’est la facilité qu’ils offrent pour transporter de grandes quantités d’énergie électrique vers un corps entièrement isolé dans l’espace.

La praticabilité de cette méthode de transmission d’énergie, qui reçoit déjà des applications utiles et promet de devenir d’une grande importance dans un avenir proche, a contribué à dissiper la vieille idée selon laquelle il serait nécessaire d’avoir un circuit de retour pour le transport de l’énergie électrique.

Avec de nouveaux appareils, nous sommes en mesure de faire passer à travers un fil entièrement isolé à une extrémité des courants suffisamment forts pour le faire fondre, ou de transmettre à travers le fil n’importe quelle quantité d’énergie à un corps isolé.

Cette méthode d’application de courants à haute fréquence dans le traitement médical me semble offrir les plus grandes possibilités au médecin. Les effets produits de cette manière possèdent des caractéristiques entièrement distinctes de celles observées lorsque les courants sont appliqués de l’une des manières mentionnées ci-dessus ou similaires.”

Pour la figure 5 le patient est connecté à la terre et une bobine variable permet des ajustements. Cela ressemble aux prémices du développement des bobines Tesla, avec un primaire et un secondaire couplés par résonance et éloignés, où le secondaire a une extrémité connectée à la terre et l’autre à une borne isolée :

Naissance de la “bobine Tesla”, 2 bobines en résonance, et l’énergie puisée entre Terre et Ciel ! (annoté par David Giquello)

“Les connexions de circuit habituellement réalisées sont illustrées schématiquement sur la figure 5, qui, en référence aux schémas présentés ci-dessus, est explicite. Les condensateurs “C” et “C”, connectés en série, sont chargés de préférence par un transformateur élévateur, mais un alternateur haute fréquence, une machine statique ou un générateur de courant continu, s’il est de tension suffisamment élevée pour permettre l’utilisation de petits condensateurs, peut être utilisé(e) avec plus ou moins de succès.

Le primaire “P”, à travers lequel passent les décharges haute fréquence des condensateurs, est constitué de très peu de tours de câble de résistance aussi faible que possible, et le secondaire “S”, de préférence à une certaine distance du primaire pour faciliter la libre oscillation, a une de ses extrémités — c’est-à-dire celle qui est la plus proche du primaire — reliée à la terre, tandis que l’autre extrémité mène à une borne isolée “T”, avec laquelle est relié le corps du patient.

Il est important dans ce cas d’établir un synchronisme entre les oscillations des circuits primaire et secondaire respectivement “P” et “S”. En règle générale, cela sera mieux réalisé en faisant varier l’auto-induction du circuit, y compris la boucle ou bobine primaire “P”, pour laquelle une auto-induction “e” réglable est prévue ; mais dans les cas où la force électromotrice du générateur est exceptionnellement élevée, comme lorsqu’on utilise une machine statique et qu’un condenseur constitué de seulement deux plaques offre une capacité suffisante, il sera plus simple d’atteindre le même but en faisant varier la distance des plaques.

Les oscillations primaires et secondaires étant en étroite synchronisation, les points de potentiel le plus élevé se trouveront sur une partie du terminal “T”, et la consommation d’énergie s’y fera principalement.

La fixation du corps du patient au terminal affectera dans la plupart des cas de manière très importante la période d’oscillation dans le secondaire, la rendant plus longue, et un réajustement du circuit primaire devra être effectué dans chaque cas pour l’adapter à la capacité du corps. connecté à la borne “T”. Le synchronisme doit toujours être préservé et l’intensité de l’action doit varier en déplaçant la bobine secondaire vers ou depuis la bobine primaire, comme on le souhaite.

Plus loin on comprend qu’il avait découvert ce qu’on appellera plus tard l’effet Kirlian, la photographie Kirlian :

photo WIkipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Photographie_Kirlian

“Avec un éclateur fonctionnant très rapidement et en douceur, je crois qu’il est possible de transmettre au corps d’une personne et de dégager dans l’espace de l’énergie à raison de plusieurs chevaux vapeur en toute impunité, tandis qu’une petite partie de cette quantité étant appliquée par d’autres moyens ne manquerait pas de produire des dommages.

Lorsqu’une personne est soumise à l’action d’une telle bobine, les ajustements appropriés étant soigneusement observés, des flux lumineux sont visibles dans l’obscurité venant de toutes les parties du corps. Ces jets sont courts et de texture délicate lorsque le nombre d’interruptions est très grand et l’action de l’éclateur “b” (Fig. 5s) est exempt de toute irrégularité, mais lorsque le nombre d’interruptions est faible ou l’action du dispositif imparfaite, de longs et bruyants flux d’énergie apparaissent qui provoquent un certain inconfort.”

Attention, Tesla explique ensuite qu’une exposition trop intense pourrait être nocive :

“Les effets physiologiques produits avec des appareils de ce genre peuvent être gradués depuis une action à peine perceptible lorsque le secondaire est à une grande distance du primaire, jusqu’à une action très violente lorsque les deux bobines sont placées à une faible distance. Dans ce dernier cas, quelques secondes seulement suffisent pour provoquer une sensation de chaleur dans tout le corps, et peu après la personne transpire fréquemment.

Je me suis maintes fois exposé, dans des démonstrations à des amis, plus longtemps à l’action des oscillations, et chaque fois, au bout d’une heure ou deux, une immense fatigue, dont il est difficile de donner une idée, s’emparait de moi. C’était plus grand que ce que j’avais éprouvé à certaines occasions après un effort corporel le plus intense et le plus prolongé. Je pouvais à peine faire un pas et je ne parvenais qu’à grand-peine à garder les yeux ouverts. Ensuite je dormais bien et les effets secondaires étaient certes bénéfiques, mais le médicament était manifestement trop fort pour être utilisé fréquemment.

Il faut être prudent lorsqu’on réalise de telles expériences pour plus d’une raison. A la surface de la peau ou à proximité, là où se produit l’action la plus intense, divers produits chimiques se forment, les principaux étant les composés de l’ozone et de l’azote.

La première est elle-même très destructrice, cette caractéristique étant illustrée par le fait que l’isolation en caoutchouc d’un fil est détruite si rapidement qu’elle rend l’utilisation d’une telle isolation totalement impraticable.

Les composés azotés, en présence d’humidité, sont constitués en grande partie d’acide nitrique qui, en cas d’application excessive, pourrait s’avérer nocif pour la peau.

Jusqu’à présent, je n’ai pas noté de blessures qui pourraient être attribuées directement à cette cause, bien qu’à plusieurs reprises des brûlures se soient produites en tous points semblables à celles qui ont été observées plus tard et attribuées aux rayons de Rontgen. Cette vision semble être abandonnée, n’ayant pas été étayée par des faits expérimentaux, tout comme l’idée selon laquelle ces rayons sont des vibrations transversales. Mais alors que les recherches s’orientent dans ce qui semble être la bonne direction, les hommes scientifiques sont toujours amers. Cet état de choses entrave le progrès du physicien dans ces nouvelles régions et rend la tâche déjà difficile du médecin encore plus difficile et incertaine.”

Ensuite Tesla mentionne la “relation de un quart” entre la longueur de la bobine secondaire et la fréquence de vibration, sur laquelle Donald SMITH (https://tesla3.com/tesla-par-don-smith-resonateur/) insiste pour obtenir ses résultats de réplications des systèmes Tesla. On comprend ici que cela permet de concentrer l’énergie en un point précis à l’extrémité du secondaire :

“Une ou deux observations faites en poursuivant des expériences avec l’appareil décrit pourraient mériter d’être mentionnées ici.
Comme indiqué précédemment, lorsque les oscillations dans les circuits primaire et secondaire sont synchronisées, les points de potentiel le plus élevé se trouvent sur une partie de la borne “T”.

Le synchronisme étant parfait et la longueur de la bobine secondaire à peine égale au quart de la longueur d’onde, ces points seront exactement sur l’extrémité libre de la borne “T”, c’est-à-dire celle située la plus éloignée de l’extrémité du fil attaché au terminal.

S’il en est ainsi et si maintenant on raccourcit la période des oscillations dans le primaire, les points de potentiel le plus élevé reculeront vers la bobine secondaire, puisque la longueur d’onde est réduite et que la fixation d’une extrémité de la bobine secondaire à la terre détermine la position des points nodaux, c’est-à-dire les points de moindre potentiel. Ainsi, en faisant varier la période de vibration du circuit primaire de quelque manière que ce soit, les points de potentiel le plus élevé peuvent être décalés en conséquence le long de la borne “T”, qui a été représentée longuement pour illustrer cette caractéristique. Le même phénomène se produit, bien entendu, si le corps d’un patient constitue le terminal, et un assistant peut, par le mouvement d’une poignée, déplacer les points de potentiel le plus élevé le long du corps à la vitesse qu’il souhaite.”

Fin des extraits de cet article de Tesla du 17 novembre 1898


1893, il explique les conditions pour la résonance électrique

La fois suivante où Tesla a mentionné ce circuit, c’était lors d’une conférence deux ans plus tard à Philadelphie, intitulée “Sur la lumière et autres phénomènes à haute fréquence” (Light and other high frequency phenomena). Conférence donnée au Franklin Institute de Philadelphie le 28 février 1893, et à la National Electric Light Association de St Louis le 1er et 2 mars 1893.

Page de titre de ce livre de 114 pages

Il y montra un développement important de cette première découverte, cette fois-ci l’éclateur est placé avant deux condensateurs, et surtout les lampes sont isolées du circuit primaire par les deux condensateurs, une sur chaque connexion, les plaçant en série avec les condensateurs, avec ou sans shunt en parallèle.

Cette conférence est aussi très importante pour considérer comment obtenir une résonance dans un circuit électrique, car Tesla y explique des faits importants.

Source PDF de la publication originale (10Mo) https://archive.org/details/nikola-tesla-on-light/page/n11/mode/1up

Conférence de 1893

“En référence à la figure [3]a, “B” et “B1” sont des barres de cuivre très résistantes reliées à leurs extrémités inférieures aux plaques “C” et “C1” respectivement d’un condensateur, les plaques opposées de ce dernier étant reliées aux bornes du secondaire “S” d’un transformateur haute tension dont le primaire “P” est alimenté en courants alternatifs à partir d’une dynamo basse fréquence ordinaire “G” ou d’un circuit de distribution. Le condenseur se décharge à travers un éclateur réglable “dd” comme d’habitude. En établissant une vibration rapide, il s’est avéré assez facile d’effectuer la curieuse expérience suivante. Les barres “B” et “B1” étaient réunies en haut par une lampe basse tension “L3” un peu plus bas était placée au moyen de pinces “CC”, une lampe 50 volts “L2” ; et plus loin encore une autre lampe “L1” de 100 volts ; et enfin, à une certaine distance au-dessous de cette dernière lampe, un tube “T” hors d’état de fonctionnement. En déterminant soigneusement les positions de ces dispositifs, il s’est avéré possible de les maintenir tous à leur puissance éclairante appropriée. Pourtant, ils étaient tous connectés en arcs multiples aux deux barres solides de cuivre et nécessitaient des pressions très différentes. Cette expérience nécessite bien sûr un certain temps d’ajustement mais est assez simple à réaliser.

Dans les Fig. [3]b et [3]c, deux autres expériences sont illustrées qui, contrairement à l’expérience précédente, ne nécessitent pas d’ajustements très minutieux. Sur la figure [3]b, deux lampes, “L1” et “L2”, la première de 100 volts et la seconde de 50 volts, sont placées dans certaines positions comme indiquées, la lampe de 100 volts étant en dessous de la lampe de 50 volts. Lorsque l’arc se joue à “dd” et que les décharges soudaines traversent les barres “B” et “B1”, la lampe de 50 volts brûlera généralement vivement, ou du moins ce résultat est facilement obtenu, tandis que la lampe de 100 volts brûlera très faiblement ou restera assez sombre.

Maintenant, fig. [3]c, les barres “B” et “B1” peuvent être reliées en haut par une barre transversale épaisse “B2”, et il est alors assez facile de maintenir la lampe de 100 volts à pleine puissance d’éclairage pendant que la lampe de 50 volts reste sombre. Ces résultats, comme je l’ai souligné précédemment, ne doivent pas être rapprochés comme étant dus exactement à la fréquence mais plutôt au taux de changement temporel qui peut être important, même avec de basses fréquences. On peut obtenir bien d’autres résultats du même genre, tout aussi intéressants, surtout pour ceux qui ne sont habitués qu’à manipuler des courants constants, et ils fournissent des indications précieuses pour étudier la nature des courants électriques.

Dans les expériences précédentes, j’ai déjà eu l’occasion de montrer quelques phénomènes lumineux et il conviendrait maintenant de les étudier en particulier ; mais pour rendre cette étude plus complète, je crois nécessaire de faire d’abord quelques remarques au sujet de la résonance électrique qu’il faut toujours observer en effectuant ces expériences.

Les effets de résonance sont de plus en plus remarqués par les ingénieurs et deviennent d’une grande importance dans le fonctionnement pratique d’appareils de toutes sortes à courants alternatifs. Quelques remarques générales peuvent donc être faites concernant ces effets.

Il est clair que si nous parvenons à utiliser pratiquement les effets de résonance dans le fonctionnement des appareils électriques, le fil de retour deviendra naturellement inutile, car la vibration électrique peut être transmise avec un seul fil tout aussi bien que, et parfois même mieux qu’avec deux fils.

La première question à laquelle il faut répondre est donc de savoir si des effets de résonance pure sont réalisables. La théorie et l’expérience montrent toutes deux que cela est impossible dans la nature, car à mesure que l’oscillation devient de plus en plus vigoureuse, les pertes dans les corps vibrants et les milieux environnants augmentent rapidement et arrêtent nécessairement la vibration qui, autrement, continuerait à augmenter pour toujours. C’est une circonstance heureuse que la résonance pure ne soit pas réalisable, car si elle l’était, on ne saurait dire quels dangers pourraient ne pas guetter l’expérimentateur innocent. Mais dans une certaine mesure, la résonance est réalisable, l’ampleur des effets étant limitée par la conductivité imparfaite et l’élasticité imparfaite du milieu ou, d’une manière générale, par les pertes par frottement.

Plus ces pertes sont faibles, plus les effets sont frappants. Il en va de même pour les vibrations mécaniques. Une solide barre d’acier peut être mise en vibration par des gouttes d’eau tombant dessus à intervalles appropriés ; et avec le verre, qui est plus parfaitement élastique, l’effet de résonance est encore plus remarquable, car on peut éclater un verre en y chantant un cri du ton convenable.

La résonance électrique est d’autant plus parfaitement atteinte que la résistance ou l’impédance du chemin conducteur est faible et que le diélectrique est parfait. Dans un condensateur de Leyde déchargeant à travers un câble court et constitué de fils fins, ces exigences sont probablement mieux remplies et les effets de résonance sont donc très importants. Tel n’est pas le cas des machines à dynamo, des transformateurs et de leurs circuits, ni des appareils commerciaux en général, dans lesquels la présence de noyaux de fer complique l’action ou la rend impossible.

En ce qui concerne les bouteilles de Leyde (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouteille_de_Leyde) avec lesquelles des effets de résonance sont fréquemment démontrés, je dirai que les effets observés sont souvent attribués mais sont rarement dus à une résonance véritable, car on se trompe assez facilement à cet égard.

Photo d’un système Hairpin appartenant à TESLA

Cela peut sans aucun doute être démontré par l’expérience suivante :

Prenons, par exemple, deux grandes plaques ou sphères métalliques isolées que je désignerai “A” et “B” ; placez-les à une certaine petite distance les unes des autres et chargez-les par friction ; ou influencez la machine à un potentiel si élevé qu’une simple augmentation de la différence de potentiel entre elles provoquera la rupture du petit air ou de l’espace isolant. Ceci est facilement atteint en maltant quelques essais préliminaires. Si maintenant une autre plaque — fixée sur une poignée isolante et reliée par un fil à l’une des bornes d’un secondaire haute tension d’une bobine d’induction, qui est maintenue en action par un alternateur (haute fréquence de préférence) — est approchée de l’un des corps chargés “A” ou “B”, pour être plus près de l’un ou de l’autre, la décharge se fera invariablement entre eux ; du moins ce sera le cas, si le potentiel de la bobine en relation avec la plaque est suffisamment élevé. Mais on en trouvera bientôt l’explication dans le fait que la plaque approchée agit inductivement sur les corps “A” et “B” et fait passer une étincelle entre eux. Lorsque cette étincelle se produit, les charges qui étaient auparavant transmises à ces corps par la machine à influence doivent nécessairement être perdues, puisque les corps sont mis en connexion électrique à travers l’arc formé. Or, cet arc se forme, qu’il y ait résonance ou non. Mais même si l’étincelle ne se produisait pas, il y aurait quand même une Force Electro Motive, F.E.M., alternative qui s’établirait entre les corps lorsque la plaque est rapprochée de l’un d’eux ; par conséquent, l’approche de la plaque, si ce n’est pas toujours le cas, aura en tout cas tendance à briser l’espace aérien par action inductive.

Au lieu des sphères ou plaques “A” et “B”, on peut prendre les revêtements d’un pot de Leyde avec le même résultat, et à la place de la machine, — qui est de préférence un alternateur haute fréquence, car il est plus adapté à l’expérience et aussi à l’argument, — nous pouvons prendre une autre jarre ou une batterie de jarres de Leyde. Lorsque de tels bocaux se déchargent à travers un circuit de faible résistance, celui-ci est traversé par des courants de très haute intensité et fréquence. La plaque peut maintenant être reliée à l’un des revêtements du deuxième pot, et lorsqu’elle est rapprochée du premier pot juste auparavant chargé à un potentiel élevé par une machine à influence, le résultat est le même que précédemment, et le premier pot se déchargera à travers un petit espace d’air lorsque le second sera déchargé. Mais les deux bocaux et leurs circuits n’ont pas besoin d’être réglés plus près qu’une basse profonde ne l’est de la note produite par un moustique, car de petites étincelles seront produites à travers l’espace aérien, ou du moins ce dernier sera considérablement plus tendu en raison d’une F.E.M. alternative par induction, qui a lieu lorsqu’un des bocaux commence à se décharger.

Là encore, une autre erreur de même nature est assez facile à commettre. Si les circuits des deux pots sont parallèles et rapprochés, et que l’on a fait l’expérience de décharger l’un par l’autre, et qu’on ajoute maintenant une bobine de fil à l’un des circuits, après quoi l’expérience ne réussit pas, la conclusion que cela est dû au fait que les circuits ne sont plus réglés, ce qui serait loin d’être sûr. Car les deux circuits agissent comme des revêtements de condenseur et l’adjonction de la bobine à l’un d’eux équivaut à les ponter, à l’endroit où la bobine est placée, par un petit condenseur, et l’effet de ce dernier pourrait être d’empêcher l’étincelle de sauter à travers l’espace de décharge en diminuant les champs électromagnétiques alternatifs agissant à travers celui-ci.

Toutes ces remarques, et bien d’autres qui pourraient être ajoutées, mais par crainte de s’éloigner trop du sujet, sont faites dans l’intention pardonnable de mettre en garde l’étudiant sans méfiance, qui pourrait se forger une opinion tout à fait injustifiée sur son habileté à voir chaque expérience réussir ; mais elles ne sont en aucun cas imposées à l’expérience comme des observations nouvelles.

Afin de faire des observations fiables des effets de résonance électrique, il est très souhaitable, voire nécessaire, d’employer un alternateur donnant des courants qui montent et descendent de manière harmonique, car en travaillant avec des courants d’ouverture et de fermeture, les observations ne sont pas toujours fiables, car de nombreux phénomènes, qui dépendent du taux de changement, peuvent être produits à des fréquences très différentes.

Même en faisant de telles observations avec un alternateur, on peut se tromper. Lorsqu’un circuit est connecté à un alternateur, il existe un nombre indéfini de valeurs de capacité et d’auto-induction qui, conjointement, satisferont à la condition de résonance. Il existe donc en mécanique un nombre infini de diapasons qui répondront à une note d’une certaine hauteur, ou de ressorts chargés qui ont une période de vibration définie. Mais la résonance sera plus parfaitement atteinte dans le cas où le mouvement s’effectue avec la plus grande liberté. Or, en mécanique, en considérant la vibration dans le milieu commun, c’est-à-dire l’air, il importe relativement peu qu’un diapason soit un peu plus grand qu’un autre, parce que les pertes dans l’air ne sont pas très considérables. On peut bien entendu enfermer un diapason dans un récipient vidé et, en réduisant ainsi la résistance de l’air au minimum, obtenir une meilleure action résonante. La différence ne serait cependant pas très grande. Mais cela ferait une grande différence si le diapason était immergé dans le mercure.

Dans la vibration électrique, il est d’une importance capitale de créer les conditions nécessaires pour que la vibration s’effectue avec la plus grande liberté. L’ampleur de l’effet de résonance dépend, dans des conditions par ailleurs égales, de la quantité d’électricité mise en mouvement ou de l’intensité du courant parcourant le circuit. Mais le circuit s’oppose au passage des courants en raison de son impédance et donc, pour assurer la meilleure action, il est nécessaire de réduire l’impédance au minimum.

Il est impossible de la surmonter entièrement, mais seulement en partie, car la résistance ohmique ne peut pas être vaincue. Mais lorsque la fréquence des impulsions est très grande, le flux du courant est pratiquement déterminé par auto-induction. Désormais, l’autoinduction peut être surmontée en la combinant avec la capacité. Si la relation entre ceux-ci est telle qu’à la fréquence utilisée, elles s’annulent, c’est-à-dire ont des valeurs telles qu’elles satisfont à la condition de résonance, et que la plus grande quantité d’électricité soit amenée à circuler à travers le circuit externe, alors le meilleur résultat est obtenu.

Il est plus simple et plus sûr de mettre le condenseur en série avec l’auto-induction. Il est clair que dans de telles combinaisons il y aura, pour une fréquence donnée et en considérant uniquement la vibration fondamentale, des valeurs qui donneront le meilleur résultat, le condensateur étant shunté à la bobine d’auto-induction ; bien sûr plus de telles valeurs qu’avec le condenseur en série. Mais les conditions pratiques déterminent le choix. Dans ce dernier cas, en réalisant les expériences, on peut prendre une petite auto-induction et une grande capacité ou une petite capacité et une grande auto-induction, mais cette dernière solution est préférable, car il n’est pas pratique d’ajuster une grande capacité par petites étapes.

En prenant une bobine avec une très grande auto-induction, la capacité critique est réduite à une très petite valeur, et la capacité de la bobine elle-même peut être suffisante. Il est facile, surtout en observant certains artifices, d’enrouler une bobine dans laquelle l’impédance sera réduite à la valeur de la résistance ohmique seulement ; et pour toute bobine, il existe, bien sûr, une fréquence à laquelle le courant maximum passera à travers la bobine.

L’observation de la relation entre l’auto-induction, la capacité et la fréquence devient importante dans le fonctionnement des appareils à courant alternatif, tels que les transformateurs ou les moteurs, car, par une détermination judicieuse des éléments, l’emploi d’un condensateur coûteux n’est pas nécessaire. Ainsi, il est possible de faire passer à travers les bobines d’un moteur à courant alternatif, dans des conditions normales de travail, le courant requis avec une faible E.M.F. et de supprimer entièrement le faux courant, et plus le moteur est gros, plus un tel plan devient réalisable ; mais il faut pour cela employer des courants de très haut potentiel ou de haute fréquence.

Sur la figure 20 I. est représenté un plan qui a été suivi dans l’étude des effets de résonance au moyen d’un alternateur haute fréquence. “C1” est une bobine à plusieurs tours, divisée en petites sections distinctes à des fins de réglage. Le réglage final s’effectue parfois avec quelques fils de fer fins (même si cela n’est pas toujours conseillé) ou avec un secondaire fermé. La bobine “C1” est reliée par une de ses extrémités à la ligne “L” provenant de l’alternateur “G” et par l’autre extrémité à l’un des plateaux “C” d’un condenseur “C” ou “C1”, le plateau (C1) de ce dernier étant relié à un plateau beaucoup plus grand “P1”. De cette manière, la capacité et l’auto-induction ont été ajustées en fonction de la fréquence de la dynamo.

En ce qui concerne l’augmentation du potentiel par l’action résonnante, bien sûr, en théorie, elle peut avoir n’importe quoi puisqu’elle dépend de l’auto-induction et de la résistance, et que celles-ci peuvent avoir n’importe quelle valeur. Mais en pratique, on est limité dans le choix de ces valeurs et, outre celles-ci, il existe d’autres causes limitantes. On peut commencer avec, disons, 1 000 volts et augmenter la FEM jusqu’à 50 fois cette valeur, mais on ne peut pas commencer avec 100 000 et l’augmenter jusqu’à dix fois cette valeur à cause des pertes dans le milieu qui sont importantes, surtout si la fréquence est élevée.

Il devrait être possible de démarrer, par exemple, avec deux volts provenant d’un circuit haute ou basse fréquence d’une dynamo et d’augmenter la F.E.M. jusqu’à plusieurs centaines de fois cette valeur. Ainsi, des bobines de dimensions appropriées pourraient être reliées chacune par une seule de leurs extrémités au secteur à partir d’une machine à faible F.E.M., et bien que le circuit de la machine ne soit pas fermé dans l’acceptation ordinaire du terme, la machine pourrait néanmoins être grillée si un effet de résonance approprié pouvait être obtenu.

Je n’ai pas pu produire, ni observer avec les courants d’une machine à dynamo, d’aussi grandes montées de potentiel. Il est possible, sinon probable, qu’avec les courants obtenus à partir d’appareils contenant du fer, l’influence perturbatrice de ce dernier soit la cause que ces possibilités théoriques ne peuvent pas être réalisées. Mais si tel est le cas, je l’attribue uniquement à l’hystérésis et aux pertes de courant de Foucault dans le noyau. En général, il était nécessaire de transformer vers le haut lorsque la F.E.M. était très faible, et on employait généralement une forme ordinaire de bobine d’induction, mais parfois l’agencement illustré sur la figure 20 s’est avéré avantageux. Dans ce cas, une bobine “C” est réalisée en un grand nombre de sections, quelques-unes d’entre elles étant utilisées comme primaire. De cette manière, le primaire et le secondaire sont réglables. Une extrémité de la bobine est connectée à la ligne “L1” provenant de l’alternateur et l’autre ligne “L” est connectée au point intermédiaire de la bobine. Une telle bobine avec primaire et secondaire réglables sera également utile dans les expériences de décharge perturbatrice. Lorsqu’une véritable résonance est obtenue, le sommet de l’onde doit bien sûr se trouver à l’extrémité libre de la bobine, comme par exemple à la borne de l’ampoule à phosphorescence “B”. Ceci se reconnaît facilement en observant le potentiel d’un point du fil II à proximité de la bobine.”

“A propos des effets de résonance et du problème de la transmission de l’énergie par un seul conducteur qui a été évoqué précédemment, je dirai quelques mots sur un sujet qui occupe constamment mes pensées et qui concerne le bien de tous. Je veux dire la transmission de signaux intelligibles ou peut-être même de puissance à n’importe quelle distance sans utiliser de fils. Je suis chaque jour plus convaincu de la faisabilité du projet ; et bien que je sache très bien que la grande majorité des hommes scientifiques ne croiront pas que de tels résultats puissent être réalisés pratiquement et immédiatement, je pense néanmoins que tous considèrent que les développements réalisés ces dernières années par un certain nombre de chercheurs ont été de nature à encourager la réflexion et à expérimenter dans ce sens. Ma conviction est devenue si forte que je ne regarde plus ce plan de la transmission de l’énergie ou de l’intelligence comme une simple possibilité théorique, mais comme un problème sérieux d’électrotechnique, qui devra être résolu un jour. L’idée de transmettre des renseignements sans fil est le résultat naturel des résultats les plus récents des recherches électriques.

Certains passionnés ont exprimé leur conviction que la téléphonie à n’importe quelle distance par induction aérienne est possible. Je ne peux pas pousser mon imagination jusqu’ici, mais je crois fermement qu’il est possible de perturber, au moyen de machines puissantes, l’état électrostatique de la Terre et ainsi de transmettre des signaux intelligibles et peut-être de l’énergie. En fait, qu’y a-t-il contre la mise en œuvre d’un tel projet ?

Nous savons désormais que les vibrations électriques peuvent être transmises par un seul conducteur. Pourquoi alors ne pas essayer de profiter de la Terre à cette fin ? Nous ne devons pas nous laisser effrayer par la notion de distance. Pour le vagabond fatigué qui compte les bornes kilométriques, la Terre peut paraître très grande, mais pour l’homme le plus heureux de tous, l’astronome, qui regarde les cieux et juge par leurs étendards de la grandeur de notre globe, elle paraît très petite. C’est ce que doit penser l’électricien, car lorsqu’il considère la vitesse avec laquelle une perturbation électrique se propage à travers la terre, toutes ses idées de distance doivent complètement disparaître.”

Fin des extraits traduits


Nick KRAAKMAN reproduit le circuit Hairpin de TESLA

YouTube m’a proposé sa vidéo qui m’a impressionné, puisque c’est une réplication réussie et expliquée des 3 circuits présentés par Tesla dans sa conférence de 1893 !

En 2018, Nick KRAAKMAN reproduit parfaitement les 3 circuits Hairpin de TESLA présentés en 1893

Il a fait une page bien documentée avec des gros plans de son système qui reproduit exactement les expériences de Tesla constatant les mêmes différences d’illumination des ampoules de différents voltages, en fonction des modifications apportées au circuit.

Capture d’écran au cas où la vidéo disparaisse.

Ce système découvert par Nikola TESLA produit bien des points le long du circuit, où de l’énergie différente de l’électricité habituelle peut être collectée pour alimenter des ampoules et autres charges. Ce principe n’est toujours pas connu des électriciens diplômés, alors qui permettrait des choses beaucoup plus simples et bénéfiques pour la population. Cet expérimentateur doué a réussi de façon simple et claire à démontrer la réalité annoncée il y a plus de 130 ans par Nikola Tesla. Un des secrets de la réussite est de reproduire EXACTEMENT ce que Tesla explique, sans essayer d’y changer quelque chose, c’est d’ailleurs ce que disent les autres réplicateurs à succès, comme Eric DOLLARD, Donald SMITH ou John BEDINI.

Source https://waveguide.blog/tesla-hairpin-circuit-stout-copper-bars-replication/

Extraits traduits

Après plus d’un an de recherche et développement, je suis ravi de partager enfin ma réplication du Tesla Hairpin et mes résultats expérimentaux !

Je montre également que le courant provenant de cet appareil est inoffensif au toucher, ainsi que la capacité d’allumer une lampe sous l’eau, et même en utilisant un seul fil.

Je partage les choses qui ont fonctionné et celles qui n’ont pas fonctionné, ainsi que les raisons. Cet article contient également une liste détaillée des pièces, afin que vous puissiez facilement reproduire ma configuration et mes expériences. Cet article sera assez pratique et suppose que vous avez lu mes articles fondamentaux :

– Une brève histoire du circuit https://waveguide.blog/brief-history-tesla-hairpin-circuit-stout-copper-bars/ 

– Sur l’impédance, l’effet de surface/peau et leurs implications dans les circuits à haute fréquence https://waveguide.blog/impedance-skin-effect-implications-high-frequency-circuits/

Si ce n’est pas le cas, je vous recommande fortement de les consulter d’abord, car nous nous appuierons ici sur ces connaissances. Mon voyage a commencé lorsque j’ai regardé une série de 10 vidéos YouTube dans lesquelles Karl Palsness (https://www.youtube.com/@Palsness) présentait sa réplication du circuit Hairpin. Il montre une transmission d’énergie monofilaire sur un fil très fin, une ampoule allumée alors qu’elle était immergée dans l’eau, et Karl touchant les barres de cuivre sans se blesser, même si des milliers de volts pulsaient à travers le circuit, un résultat qu’il attribuait aux “ondes scalaires”. J’ai été très impressionné !

J’ai fait de mon mieux pour en savoir plus sur sa configuration particulière et j’ai trouvé un article sur Transformacomm (https://www.transformacomm.com/en/tech/tesla-hairpin-circuit.htm) dans lequel de nombreux détails pratiques étaient partagés. L’article mentionne les parties suivantes :

Hairpin circuit par “Transformacomm”

Rien d’extraordinaire ici ! Cela m’a donné la confiance nécessaire pour créer ma propre réplication, même si tout ce que j’avais vu ou lu sur ce circuit était contenu dans l’article de Transformacomm, et la série de vidéos mentionnées précédemment. J’ai acheté les mêmes condensateurs que Karl a utilisés, la première alimentation 10 kV abordable que j’ai pu trouver, des barres de cuivre de dimensions similaires et j’ai fixé un éclateur de base composé de deux boulons se faisant face. Le résultat final est visible sur l’image ci-dessous.

Les condensateurs pas encore connectés directement au tube de cuivre

Malheureusement, le circuit n’a pas fonctionné. En fait, l’éclateur a même refusé de se déclencher ! J’ai demandé de l’aide sur le Forum Energétique et j’ai simultanément commencé à effectuer davantage de recherches, car je sentais que mes connaissances, même sur les concepts électriques de base, manquaient cruellement. Sur la base de ce que j’ai appris, j’ai continuellement peaufiné et amélioré mon circuit Hairpin, jusqu’à ce que je sois capable de réaliser une véritable réplication des résultats expérimentaux de Tesla, après quoi j’ai mis à niveau chaque partie de mon circuit initial…

Résumé

Il détaille généreusement sa progression sur sa page, et je vous conseille d’aller la lire, mais je vous le résume ci-après, pour la postérité, ce sera sauvegardé sur ces pages. Pour reproduire efficacement le système “en épingle à cheveux” (circuit Hairpin) de Tesla, le choix de l’alimentation électrique est crucial. L’auteur a initialement utilisé un transformateur d’enseigne au néon Seletti (NST) de 10 kV fonctionnant à 34 kHz, qui a échoué en raison de problèmes de réactance capacitive provoqués par la haute fréquence. La réactance capacitive permet à plus de courant de passer à des fréquences plus élevées, court-circuitant le système et empêchant l’éclateur de se déclencher. Il a alors essayé d’abaisser la fréquence en utilisant un pont redresseur fait de diodes à 100mA at 30kV, pour convertir le courant alternatif en courant continu. Bien que cela ait déclenché l’éclatement de l’éclateur, cela a également provoqué la combustion des diodes en raison de la haute tension et du courant.

En fin de compte, la solution consistait à utiliser un NST de 10 kV fonctionnant à 50 Hz, sans interrupteur de fuite à la terre (GFI), car la fréquence plus basse et l’absence de GFI étaient mieux adaptées au circuit Tesla. Un NST de 15 kV expédié par erreur s’est avéré bénéfique, s’alignant sur les principes de Tesla selon lesquels une tension et une inductance plus élevées, avec une capacité plus petite, créent une meilleure résonance et de meilleures performances. Ce transformateur de 15 kV a permis le bon fonctionnement du circuit Hairpin.

– “Une grande capacité et une petite self-inductance constituent le type de circuit le plus pauvre qui puisse être construit ; cela donne un très petit effet de résonance.”

– “Plus la tension du générateur est élevée, plus la capacité des condensateurs doit être petite, et c’est pour cette raison principalement qu’il est avantageux d’employer un générateur de très haute tension.”

Nikola TESLA

La plupart des expériences célèbres réalisées par Nikola Tesla impliquaient des courants alternatifs ou impulsionnels à haute fréquence. À ces hautes fréquences, quelque chose d’intéressant se produit : ces courants vibrant rapidement traversent avec beaucoup de difficulté un conducteur apparemment faible. Cet effet est causé par l’impédance ou l’opposition d’un conducteur au flux de courant alternatif. Cet article explique l’impédance en détail, car elle joue un rôle crucial dans la compréhension des circuits haute fréquence et parce que le sujet comporte plus de niveaux de complexité qu’on pourrait s’y attendre.

Les termes clés

  • Résistance R : frottement contre le DC
  • Réactance X : inertie contre l’AC
  • Impédance Z : combinaison de résistance et de réactance

Bien sûr, ces courtes définitions ne vous en disent pas beaucoup, mais elles vous montrent que ces trois concepts sont étroitement liés.

– “Une autre caractéristique tout aussi remarquable des impulsions à haute fréquence a été trouvée dans la facilité avec laquelle elles sont transmises à travers des condensateurs, des forces électromotrices modérées et de très petites capacités étant nécessaires pour permettre le passage de courants d’un volume considérable.”

– “L’une des principales caractéristiques des courants à haute fréquence ou, pour être plus général, des courants à variation rapide, est qu’ils traversent difficilement des conducteurs robustes à forte auto-induction.”

Nikola TESLA, 1898
Un émetteur radio de 50 kW, utilisant des tubes de cuivre creux recouverts d’argent, pour avoir une grande conductivité au niveau de la “peau”, où circulera la majeure partie du courant.

C’est également la raison pour laquelle du “fil de Litz” (plein de petits fils tressés, WIKI) est souvent utilisé pour transmettre le courant alternatif en radiofréquence, car il maximise la surface du ou des conducteurs et minimise donc les pertes dues à l’effet de surface.

– “Pour des fréquences suffisamment élevées, le conducteur pourrait tout aussi bien être creux, car la région centrale du conducteur ne transporte pratiquement aucun courant.”

“Le transfert d’énergie s’effectue au voisinage du fil, presque parallèlement à celui-ci, avec une légère pente vers le fil… Il provoque la convergence de l’énergie dans le fil.”

Oliver HEAVISIDE, 1900. WIKI (https://fr.wikipedia.org/wiki/Oliver_Heaviside)

Ce que dit Heaviside, c’est que l’énergie est induite dans le fil à partir du diélectrique qui l’entoure. Cela l’amène aux explications suivantes de l’effet cutané :

– “Étant donné qu’au démarrage d’un courant, l’énergie atteint le fil depuis le milieu extérieur, on peut s’attendre à ce que le courant électrique dans le fil s’établisse d’abord dans la partie extérieure et prenne du temps pour pénétrer jusqu’au milieu. C’est ce que j’ai vérifié en enquêtant sur des cas particuliers. Augmentez énormément la conductivité d’un fil, tout en la gardant finie. Laissez par exemple quelques minutes pour établir le courant sur l’axe. Ainsi, une signalisation rapide ordinaire “à travers le fil” serait réalisée uniquement par un courant de surface, pénétrant mais dans une faible profondeur.”

– “Ayant été, autant que je sache, le premier à décrire correctement la façon dont le courant monte dans un fil, à savoir par diffusion à partir de sa limite, et l’approximation qui en résulte, dans certaines circonstances, à une simple conduction superficielle.”

Oliver HEAVISIDE, 1900.

L’auteur a amélioré son éclateur pour obtenir de meilleurs résultats avec son transformateur d’enseigne au néon (NST) de 15 kV pour reproduire le système de Tesla. Initialement, son simple éclateur produisait des étincelles mais ne démontrait pas les nœuds décrits par Tesla, qui sont révélateurs de modèles d’ondes stationnaires. Conscient de la nécessité d’une configuration plus sophistiquée, l’auteur a étudié les conceptions originales d’éclateurs de Tesla et a déterminé qu’un éclateur soufflé à l’air était probablement utilisé. Il a construit une réplique moderne de cette conception, qui a considérablement amélioré les performances. Le nouvel éclateur permettait une plus grande distance entre les étincelles (plus de 25 mm), augmentant ainsi le taux de changement de tension dans le circuit et améliorant les effets d’impédance. Cet éclateur fonctionne très bien, à condition de garder les pointes des électrodes en aluminium propres.

Éclateur à air : Un type d’éclateur qui éteint l’arc grâce à un courant d’air tiède qui élimine les ions chauds entre les électrodes et perturbe physiquement l’arc, permettant aux condensateurs de se recharger pour l’impulsion suivante. c’est peut-être le système le plus simple pour écourter les étincelles et provoquer des coupures brusques.

Malgré ces améliorations, l’auteur n’avait toujours pas les nœuds souhaités, ce qui suggère que d’autres modifications des barres elles-mêmes étaient nécessaires.

Il avait désormais l’intuition que l’effet de surface (skin effect), également appelé “effet de fil épais”, pourrait avoir quelque chose à voir avec les nœuds, et il a donc cherché des moyens de maximiser ce phénomène. Il s’avère que plus épaisse est la barre, plus sa surface s’agrandit et plus l’effet de surface sera prononcé. Il a ensuite lu les mots suivants de Tesla :

– “Plus la barre de cuivre est épaisse… mieux c’est pour le succès des expériences.”

– “Lorsqu’on emploie une grande bobine d’induction, il est facile d’obtenir des nœuds sur la barre, qui sont mis en évidence par le degré différent de brillance des lampes.”

Nikola TESLA

Il a décidé qu’il était temps d’aller à la quincaillerie pour une barre plus épaisse ! Sa barre d’origine était un tuyau en cuivre de 12 mm de diamètre, qu’il a transformé en un tuyau en cuivre de 22 mm de diamètre et d’environ 220 cm de long.

Tout en améliorant sa barre de cuivre, il a également décidé d’améliorer certaines des connexions filaires du circuit, car il craignait qu’une partie de l’onde générée par l’éclateur soit réfléchie en raison d’une inadéquation d’impédance. Il a initialement utilisé les fils haute tension du transformateur NST 10 kV pour connecter chaque composant. Cependant, ces fils n’étaient pas conçus pour supporter la surtension de 80 kV dans son circuit, et il a donc envisagé d’utiliser plusieurs fils au lieu d’un seul fil pour certaines connexions. Bien que l’utilisation de plus de fils réduise l’impédance, il est encore plus efficace de supprimer complètement les fils. Il a donc connecté ses condensateurs directement à la base de la barre, similaire à la configuration de Karl Palsness.

Trouver la résonance, c’est le plus compliqué !

En décrivant l’expérience Hairpin lors de sa conférence de 1893, Tesla a mentionné que :

“La résonance électrique doit toujours être observée lors de la réalisation de ces expériences.”

Nikola TESLA, 1883

Il a trouvé une vidéo d’un YouTuber appelé Fred qui montre que le circuit Hairpin peut être simplifié en un circuit LC, qui est un type de circuit très courant capable de générer des courants oscillants lorsqu’il est en résonance !

Tesla Hairpin Replication – Circuit Analysis 1 – https://www.youtube.com/watch?v=wU8LYiLLpGs
Circuit Hairpin simplifié en circuit LC résonant, alimenté par le secondaire du transformateur

La résonance se produit à une fréquence d’onde spécifique, où la réactance inductive d’un inducteur devient égale en valeur à la réactance capacitive d’un condensateur, ce qui entraîne une impédance presque nulle. Lorsqu’un circuit est en résonance, le courant oscille entre l’inductance et le condensateur.

La formule pour calculer la résonance

Puisque nous utilisons un transformateur d’enseigne au néon disponible dans le commerce qui fonctionne sur secteur, la fréquence et l’inductance de notre circuit sont immuables. Il faudra donc trouver la bonne valeur de condensateur qui résonnera avec l’inductance de notre bobine, à la fréquence du secteur de 50 ou 60 Hz, selon l’endroit où vous vivez sur la planète.

Malheureusement, Tesla lui-même n’a pas précisé les valeurs de capacité spécifiques qu’il a utilisées dans son circuit Hairpin, mais sur la figure 2, nous pouvons repérer deux lots de 6 condensateurs de Leyde, et avec Wikipédia, nous apprenons qu’un pot typique de Leyde a une capacité d’environ 1 nF, ce qui équivaut à 1 000 pF, tandis que Tesla lui-même utilise 0,003 mfd, ou 3 000 pF, comme mentionné dans ses calculs des “Colorado Springs Notes”.

Finalement, il s’est demandé pourquoi ne pas utiliser l’un des calculateurs de conception de bobines Tesla disponibles, car ils incluent également des calculs pour la taille idéale du condensateur. Ci-dessous vous trouverez les calculateurs qu’il a utilisés et les résultats :

Des résultats très intéressants, mais bien supérieurs aux 1000pF que Karl Palsness utilise et aux 1800pF que Fred B suggère dans sa vidéo, même en tenant compte du fait qu’ils font fonctionner leurs circuits à 60Hz au lieu du 50Hz que j’ai utilisé dans ces calculs. Mais pourquoi TeslaMap nous donne-t-il une valeur tellement supérieure à celle des deux autres calculateurs ? En fait, la valeur renvoyée par TeslaMap est une capacité dite plus grande que résonante (LTR), qui est expliquée comme suit par Kevin Wilson de TeslaCoilDesign.com :

“Un condensateur de taille résonante peut provoquer une condition connue sous le nom d’augmentation de résonance qui entraîne une augmentation des tensions dans le circuit primaire bien au-dessus des niveaux normaux. Ces hautes tensions peuvent facilement endommager un NST, c’est pourquoi les NST ne doivent être utilisés qu’avec des condensateurs primaires plus grands que résonants (LTR). Pour minimiser le risque de condition de résonance dans le circuit primaire, j’utilise un MMC à 1,618 fois la taille de résonance. Le rapport de 1:1,618 est connu sous le nom de pi ou nombre d’or. Deux nombres quelconques dans ce rapport auront le moins de multiples communs, ce qui n’entraînera pratiquement aucune chance de résonance.”

Bien sûr, il a raison, car l’élévation de résonance est définitivement une chose réelle et peut entraîner des centaines de kilovolts traversant votre circuit, même si votre entrée n’est que de 15 kV. Cependant, l’éclateur agit essentiellement comme un dispositif limiteur de courant dans le circuit Hairpin, protégeant vos condensateurs des surtensions, à condition de ne pas écarter l’éclateur. Pourtant, à ces pressions énormes, il y a toujours un risque d’endommager votre NST et vos condensateurs. Mais si vous souhaitez reproduire les expériences originales de Tesla et que Tesla dit que “la résonance électrique doit toujours être observée”, cela n’a aucun sens de choisir une taille de condensateur “qui n’entraînera pratiquement aucune chance de résonance”.

Il décrit les différentes méthodes pour ajuster la capacité, avec des condensateurs variables ou des planches de condensateurs, et il a essayé différents condensateurs jusqu’à ce que son fonds d’achat de condensateurs soit vide après l’explosion de ses condensateurs de plus grande valeur, et il a donc été obligé de recommencer à utiliser ses condensateurs de départ, les UHV-9A . Heureusement, ces condensateurs ont fonctionner très bien et atteignent facilement une résonance dans le circuit, même si un condensateur idéal pourrait offrir un débit de puissance plus élevé.

Ensuite il décrit les différentes ampoules qu’il a utilisées, les plus puissantes fonctionnant mieux, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Pour un résultat réussi, il est également crucial de respecter l’ordre utilisé par Tesla pour ses ampoules, c’est-à-dire la basse tension en haut et l’ampoule à tension la plus élevée en bas. Si vous modifiez l’ordre, toutes les lampes ne s’allumeront pas.

Lorsque la barre courte est connectée en haut, le circuit fonctionne comme une ligne de transmission court-circuitée à quart d’onde, ce qui entraîne un motif de demi-onde stationnaire sur la barre. Cela signifie que la tension est maximale près des condensateurs et minimale près du sommet, tandis que le courant est minimum près des condensateurs et maximum près du sommet, car la tension et le courant sont déphasés l’un par rapport à l’autre. En d’autres termes, nous avons affaire à un seul nœud. Les “nœuds sur la barre” décrits par Tesla dans ses conférences sont peut-être des modèles d’ondes stationnaires d’ordre supérieur. Pour obtenir cette résonance d’ordre supérieur, je devrai peut-être utiliser un NST encore plus puissant, puisque Tesla a déclaré “lorsqu’une grande bobine d’induction est utilisée, il est facile d’obtenir des nœuds sur la barre.”

Il a utilisé un simple compteur de fréquence, qui indiquait une fréquence comprise entre 45 et 60 kHz près de sa barre. Il a également mesuré l’inductance de ses barres de cuivre avec un compteur LCR, qui s’est avérée être de 182,23 uH. Puisqu’il a utilisé une capacité série totale de 1000pF, la fréquence d’auto-résonance est égale à :

C’est beaucoup plus élevé que la fréquence mesurée par son fréquencemètre. Bien sûr, plus la capacité est grande, plus la fréquence d’auto-résonance devient basse, ce qui facilite éventuellement la poussée des barres vers une résonance harmonique. Par exemple, l’utilisation d’une capacité de 6 300 pF réduit la fréquence de résonance à seulement 148 kHz. Cela mérite d’être approfondi.

Liste des pièces

Si vous souhaitez reproduire sa configuration, voici les pièces qu’il a utilisées, avec des liens vers l’endroit où il les a achetées

  • Transformateur d’enseigne au néon à noyau de fer 15 kV, 30 mA (pas de GFI)
  • 2x condensateur de poignée de porte UHV-9A 40kV, 2000pF
  • Éclateur à air
  • Barres de cuivre de 22 mm (2x 100 cm avec barre courte de 20 cm)
  • 2x embouts en laiton de 22 mm
  • 2x support de lampe E27
  • 8x pinces de chargement de batterie de voiture
  • Fils de connexion haute tension
  • Ampoule à incandescence 12V 10W
  • Ampoule à incandescence E27 50V 40W
  • Ampoule à incandescence E27 110V 40W
  • Tube fluorescent 8W

Soutenez ses recherches sur Patreon ! https://www.patreon.com/waveguidelab

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Il a fait une conférence

Sur “Le moteur/générateur électrique pulsé de Robert Adams” (The Robert Adams Pulsed Electric Motor/Generator) vendue par EMEDIA PRESS aux USA https://emediapress.com/shop/the-robert-adams-pulsed-electric-motor-generator/


1894, la bobine plate de TESLA

Il s’agit d’une découverte importante de Nikola Tesla, qui permet des effets spéciaux, c’est un enroulement plat constitué de plusieurs fils, la version la plus connue étant le bifilaire.

1894 – Coil for electromagnets, US512340A https://patents.google.com/patent/US512340A / http://www.tfcbooks.com/patents/coil.htm

Traduction : BOBINE POUR ÉLECTRO-AIMANTS.

OFFICE DES BREVETS DES ÉTATS-UNIS. SPÉCIFICATION faisant partie du brevet n° 512 340, du 9 janvier 1894. Demande déposée le 7 juillet 1893.

À tous ceux qui sont concernés : Sachez que moi, NIKOLA TESLA, citoyen des États-Unis, résidant à New York, dans le comté et l’État de New York, j’ai inventé certaines améliorations nouvelles et utiles aux bobines pour électro-aimants et autres appareils, dont voici une description, référence étant faite aux dessins qui l’accompagnent et en font partie.

Dans les appareils ou systèmes électriques dans lesquels des courants alternatifs sont utilisés, l’auto-induction des bobines ou des conducteurs peut, et, en fait, fonctionne dans de nombreux cas de manière désavantageuse en donnant naissance à de faux courants qui réduisent souvent ce que l’on appelle l’efficacité commerciale des appareils composant le système ou fonctionner de manière préjudiciable à d’autres égards. On sait que les effets de l’auto-induction mentionnés ci-dessus peuvent être neutralisés en proportionnant à un degré approprié la capacité du circuit par rapport à l’auto-induction et à la fréquence des courants. Ceci a été accompli jusqu’à présent par l’utilisation de condensateurs construits et appliqués comme instruments séparés.

Ma présente invention a pour but d’éviter l’emploi de condenseurs, qui sont coûteux, encombrants et difficiles à maintenir en parfait état, et de construire les bobines elles-mêmes de manière à atteindre le même objectif final.

Je voudrais déclarer ici que par le terme bobines je désire inclure généralement les hélices, les solénoïdes ou, en fait, tout conducteur dont les différentes parties, par les exigences de son application ou de son utilisation, sont mises en relations les unes avec les autres de manière à augmenter considérablement l’auto-induction.

J’ai découvert que dans chaque bobine il existe une certaine relation entre son auto-induction et sa capacité qui permet à un courant de fréquence et de potentiel donnés de la traverser sans autre opposition que celle de la résistance ohmique, ou, en d’autres termes, qui ne possède aucune auto-induction. Ceci est dû aux relations mutuelles existant entre le caractère particulier du courant et la self-induction et la capacité de la bobine, cette dernière grandeur étant juste capable de neutraliser la self-induction pour cette fréquence. Il est bien connu que plus la fréquence ou la différence de potentiel du courant est élevée, plus la capacité requise pour contrecarrer l’auto-induction est faible ; par conséquent, dans n’importe quelle bobine, si petite que soit sa capacité, il peut être suffisant pour le but indiqué si les conditions appropriées à d’autres égards sont assurées dans les bobines ordinaires, la différence de potentiel entre spires ou spirales adjacentes est très petite, de sorte que pendant qu’elles sont dans un sens, les condensateurs ne possèdent qu’une très petite capacité et les relations entre les deux quantités, l’auto-induction et la capacité, ne sont pas telles qu’elles satisfassent dans des conditions ordinaires aux exigences ici envisagées, parce que la capacité par rapport à l’auto-induction est très petite.

Afin d’atteindre mon but et d’augmenter correctement la capacité d’une bobine donnée, je l’enroule de manière à assurer une plus grande différence de potentiel entre ses spires ou circonvolutions adjacentes, et puisque l’énergie emmagasinée dans la bobine, compte tenu de cette dernière, comme un condenseur, est proportionné au carré de la différence de potentiel entre ses circonvolutions adjacentes, il est évident que je peux ainsi assurer, par la disposition appropriée de ces convolutions, une capacité considérablement accrue pour une augmentation donnée de la différence de potentiel entre les spires.

J’ai illustré schématiquement dans les dessins annexés la nature générale du plan que j’adopte pour réaliser cette invention.

La figure 1 est un schéma d’une bobine enroulée de manière ordinaire. La figure 2 est un schéma d’un enroulement conçu pour sécuriser les objets de mon invention.

Laissez la figure 1 désigner toute bobine donnée dont les flèches ou les circonvolutions sont enroulées et isolées les unes des autres. Supposons que les bornes de cette bobine présentent une différence de potentiel de cent volts et qu’il y a mille convolutions : alors en considérant deux points contigus quelconques sur des circonvolutions adjacentes, supposons qu’il existera entre eux une différence de potentiel de un dixième de volt. Si maintenant, comme le montre la figure 2, un conducteur B est enroulé parallèlement au conducteur A et isolé de celui-ci, et que l’extrémité de A est connectée au point de départ de B, la longueur totale des deux conducteurs étant telle que le le nombre supposé de circonvolutions ou de tours est le même, par rapport à mille, alors la différence de potentiel entre n’importe quel point adjacent de A et B sera de cinquante volts, et comme l’effet de capacité est proportionnel au carré de cette différence, l’énergie stockée dans la bobine dans son ensemble sera désormais de deux cent cinquante mille aussi grande. En suivant ce principe, je peux enrouler n’importe quelle bobine donnée, en totalité ou en partie, non seulement de la manière spécifique illustrée ici, mais d’une grande variété de manières, bien connues dans l’art, de manière à garantir entre des circonvolutions adjacentes un tel potentiel. différence qui donnera la capacité appropriée de neutraliser l’auto-induction pour tout courant donné qui peut être utilisé. La capacité assurée de cette manière particulière possède un avantage supplémentaire en ce sens qu’elle est uniformément répartie, un facteur de la plus haute importance dans de nombreux cas, et les résultats, tant en termes d’efficacité qu’en termes d’économie, sont d’autant plus faciles à obtenir que la taille de la capacité est importante. bobines, la différence de potentiel ou la fréquence des courants sont augmentées.

Les bobines composées de brins ou de conducteurs indépendants enroulés côte à côte et connectés en série ne sont pas nouvelles en elles-mêmes, et je ne considère pas qu’une description plus détaillée de celles-ci soit nécessaire. Mais jusqu’à présent, autant que je sache, les objectifs envisagés ont été essentiellement différents des miens, et les résultats que j’obtiens même si un incident avec de telles formes de bobinage n’ont pas été appréciés ou exploités.

En réalisant mon invention, il convient d’observer que certains faits sont bien compris par l’homme du métier, à savoir : les relations de capacité, d’auto-induction, ainsi que la fréquence et la différence de potentiel du courant. Par conséquent, quelle capacité il est souhaitable d’obtenir dans un cas donné et quel enroulement spécial la garantira sont facilement déterminables à partir des autres facteurs connus.

Ce que je revendique comme mon invention est :
1. Une bobine pour appareil électrique dont les circonvolutions adjacentes forment des parties du circuit entre lesquelles il existe une différence de potentiel suffisante pour garantir dans la bobine une capacité capable de neutraliser son auto-induction, comme décrit ci-dessus.

2. Une bobine composée de conducteurs isolés contigus ou adjacents connectés électriquement en série et ayant une différence de potentiel d’une valeur telle qu’elle donne à la bobine dans son ensemble une capacité suffisante pour neutraliser son auto-induction, comme indiqué.

Témoins : ROBT. F. GAYLORD, PARKER W. PAGE.


1897, de l’énergie du vide aux chutes du Niagara

Discours du 12 janvier 1897. Des photos des installations sont visibles ici https://www.teslasociety.com/exhibition.htm

En lisant le long discours que Nikola Tesla a fait à l’occasion de la commémoration de l’introduction de Niagara Falls Power à Buffalo au Ellicott Club, le 12 janvier 1897, j’ai trouvé quelques éléments qui indiquent pourquoi il avait changé la direction de ses recherches, se concentrant sur ce que l’on pourrait appeler des méthodes de productions d’énergie plus conventionnelles. Je voyais Tesla comme l’homme qui avait mis au point la matérialisation de l’énergie à partir du champ multi-dimensionnel dans lequel nous évoluons, l’espace-temps et toutes les autres dimensions présentent partout et tout le temps autour et en nous, et je pensais qu’il avait été bloqué de développer ces technologies, comme je l’avais lu à de nombreux endroits, par ses banquiers qui lui avaient coupé les financements.

Or, dans ce discours il explique qu’il a privilégié la production d’électricité par les barrages hydrauliques, tout simplement car c’était une technologie moins coûteuse à mettre en place ! Je n’avais jamais entendu parler de cet argument qui l’avait influencé. Et même la transmission sans fil est mise en suspend dans son discours, sous-entendant que cela dépendrait des coûts impliqués.

Il est clair que Nikola Tesla avait pour but de permettre à tous les humains d’avoir accès à de l’énergie bon marché et en quantité, et ses décisions étaient prises avec cette idée en tête, comme il le rappelle dans nombre de ses discours et brevets. Bien intentionné, il n’avait pourtant pas bien imaginé le futur de l’humanité qu’il avait à cœur d’aider, car il ne se rendait pas compte à l’époque que la population humaine allait croître énormément au 20 ème et 21 ème siècles, et que les barrages hydrauliques ne suffiraient pas pour produire l’énergie nécessaire à cette civilisation qui développera en plus d’énormes appétits pour les biens de confort, de divertissement et de guerre.

Donc, début 1897, il annonçait que depuis déjà 6 ans, ses expériences l’avait convaincu qu’on pouvait obtenir de l’énergie partout dans le monde et à tout moment du jour ou de la nuit, pour tous types de machines, à partir de notre environnement, c’est à dire à partir de la fabrique même de cet univers. C’était donc il y a plus de 130 ans, et pourtant, aujourd’hui, nous sommes toujours dépendants de centrales de production d’énergie, qu’elles soient nucléaires ou brûlant des hydrocarbures. Le mot centrale qu’on utilise pour ces usines de production d’énergie ramène bien au fait que la production d’énergie est centralisée, et qu’elle dépend donc, dans sa disponibilité en quantité et en coût, des personnes qui ont le pouvoir de décision, sans garantie d’accès pour chaque personne. La liberté viendra du fait que chaque foyer, chaque entreprise, aura un accès illimité à l’énergie, et ne souffrira plus de manques de chaleur, de lumière ou de puissance mécanique. Avec une abondance d’énergie accessible librement à tout le monde, il n’y aurait plus de jalousies ni de conflits autour des besoins de survie essentiels au bien-être des êtres vivants. Le monde serait très différent, les gens ne se battraient plus pour du bois pour se chauffer ou de l’engrais pour faire pousser leurs légumes. L’eau serait obtenue directement de l’air ambiant par condensation forcée, à l’endroit où le besoin existerait. Les gourmands en territoire iraient sur les autres planètes ou dans des structures artificielles en orbite. L’énergie est le principal facteur limitant pour la survie et l’expansion humaine, comme on le voit depuis des décennies lorsque les sources d’énergies sont centralisées, des pays n’ont même pas de quoi offrir la lumière à tous leurs foyers, alors que d’autres éclairent leurs rues désertes la nuit.

Tesla a fourni les appareils et a établi les principes par lesquels il était possible de tirer de l’électricité, de la chaleur ou du froid, ou de la lumière, à partir du milieu qui nous entoure et nous pénètre, rêvant de nous voir libres d’évoluer selon notre volonté, où que nous naissions sur cette Terre.

Malheureusement d’autres personnes qui détenaient déjà le pouvoir sur la direction de l’humanité en avaient décidé autrement, et tout progrès dans le sens de l’abondance libre en énergie à été stoppé systématiquement, les inventeurs et entrepreneurs achetés ou ruinés. On peut nuancer notre optimisme en se rappelant que Tesla était à côté de la plaque dans l’idée qu’il se faisait de l’évolution du besoin en énergie de notre civilisation, et que une énergie libre d’accès aurait peut-être eu des conséquences catastrophiques, compte tenu du manque d’avancée en conscience de la quasi totalité des humains…

Nous connaîtrons, ou pas, les réponses à ces questions lorsque que des algorithmes très sophistiqués tournant sur d’énormes ordinateurs quantiques pourront évaluer ce qui se serait passé si l’énergie du vide avait été accessible à tout le monde au 20 ème siècle, prenant en considération tous les biais cognitifs et culturels présents aux quatre coins du globe à cette époque. En tout cas nous n’aurions certainement pas eu de problème d’excès de CO2 dans l’atmosphère causé par l’homme, puisque celui-ci est principalement causé par la combustion de carburants fossiles, qui seraient restés dans le sol si nous avions eu notre énergie directement du champ quantique.

Les chutes du Niagara

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, alors que l’industrialisation prenait son essor, les Chutes du Niagara sont devenues un symbole de puissance et de possibilité. L’idée de capturer l’énorme énergie de ces chutes vertigineuses pour la transformer en électricité était tentante, mais personne n’avait encore trouvé un moyen efficace de le faire.

Le projet de la centrale hydroélectrique de Niagara Falls a été lancé en 1886. Avec Tesla à la barre, les plans ont été élaborés avec une minutie scientifique et une vision futuriste. Le défi était immense : construire une centrale capable de convertir la force des chutes en électricité de manière efficace et rentable. L’année 1895 a marqué un tournant majeur. La première phase de la centrale hydraulique a été achevée, avec une capacité de production de 5 000 chevaux-vapeur. L’utilisation du système de Tesla a permis de surmonter les limitations du courant continu, permettant la transmission d’électricité sur de longues distances sans perte significative d’énergie.

La centrale hydroélectrique de Niagara Falls est devenue une réalité grâce à la vision et à l’ingéniosité de Nikola Tesla.

Les extraits révélateurs du discours

Ils proviennent des 4 derniers paragraphes de son discours, tout ce qui précède étant peu informatif, selon moi.

” Mais parmi tous ces nombreux départements de recherche, ces nombreuses branches d’industrie, nouvelles et anciennes, qui se développent rapidement, il en est une qui domine toutes les autres en importance — une qui est de la plus grande importance pour le confort et le bien-être, pour ne pas dire pour l’existence de l’humanité, et c’est la transmission électrique de l’énergie.

Et dans ce domaine le plus important de tous, messieurs, longtemps après, lorsque le temps aura replacé les événements dans leur juste perspective et assigné les hommes à la place qu’ils méritent, le grand événement que nous commémorons aujourd’hui s’imposera comme désignant un nouveau et glorieux époque de l’histoire de l’humanité – une époque plus grande que celle marquée par l’avènement de la machine à vapeur.

Nous avons de nombreux monuments des âges passés : nous avons les palais et les pyramides, les temples grecs et les cathédrales de la chrétienté. En eux sont illustrés la puissance des hommes, la grandeur des nations, l’amour de l’art et la dévotion religieuse. Mais ce monument de Niagara a quelque chose qui lui est propre, plus en accord avec nos pensées et nos tendances actuelles. C’est un monument digne de notre époque scientifique, un véritable monument des Lumières et de la paix. Cela signifie la soumission des forces naturelles au service de l’homme, l’abandon des méthodes barbares, le soulagement de millions de personnes du besoin et de la souffrance.

Peu importe ce que nous essayons de faire, quels que soient les domaines dans lesquels nous dirigeons nos efforts, nous dépendons de l’énergie. Nos économistes peuvent proposer des systèmes d’administration et d’utilisation des ressources plus économiques, nos législateurs peuvent élaborer des lois et des traités plus sages, cela importe peu ; ce genre d’aide ne peut être que temporaire. Si nous voulons réduire la pauvreté et la misère, si nous voulons donner à chaque individu méritant ce qui est nécessaire à l’existence sûre d’un être intelligent, nous devons fournir plus de machines, plus de puissance. L’énergie est notre pilier, la principale source de nos besoins aux multiples facettes. Avec suffisamment de puissance à notre disposition, nous pouvons satisfaire la plupart de nos besoins et offrir la garantie d’une existence sûre et confortable à tous, sauf peut-être à ceux qui sont les plus grands criminels de tous – les volontairement oisifs. “

Mais nous ne nous contenterons pas simplement d’améliorer les moteurs à vapeur et à explosion ou d’inventer de nouvelles batteries ; nous avons quelque chose de bien meilleur à réaliser, une tâche plus grande à accomplir. Nous devons évoluer vers des méthodes permettant d’obtenir de l’énergie à partir de réserves toujours inépuisables, vers des méthodes perfectionnées qui n’impliquent ni consommation ni gaspillage de quelque matière que ce soit.

C’est sur cette grande possibilité que j’ai reconnue depuis longtemps, sur ce grand problème dont la solution pratique est si importante pour l’humanité, que j’ai moi-même concentré mes efforts depuis plusieurs années, et quelques idées heureuses qui me sont venues ont été m’a inspiré à tenter les choses les plus difficiles et m’a donné force et courage dans l’adversité.

Il y a près de six ans, ma confiance était devenue suffisamment forte pour me pousser à exprimer mon espoir dans la solution finale de ce problème majeur. J’ai fait des progrès depuis et j’ai dépassé le stade de la simple conviction telle que celle qui résulte d’une étude diligente des faits connus, des conclusions et des calculs. Je suis désormais sûr que la réalisation de cette idée n’est pas loin. Mais c’est précisément pour cette raison que je me sens obligé de souligner ici un fait important, dont j’espère qu’il sera rappelé.

Après avoir longuement examiné les possibilités du développement auquel je fais référence, à savoir celui du fonctionnement de moteurs en tout point de la terre par l’énergie du milieu, je trouve que même dans les conditions théoriquement les meilleures, une telle méthode pour obtenir la puissance ne peut égaler en économie, simplicité et bien d’autres caractéristiques le procédé actuel, impliquant une conversion de l’énergie mécanique de l’eau courante en énergie électrique et la transmission de cette dernière sous forme de courants de très haute tension sur de grandes distances.

Pourvu donc que nous puissions profiter de courants de tension suffisamment élevée, une cascade nous offre le moyen le plus avantageux d’obtenir du soleil une énergie suffisante pour tous nos besoins, et cette reconnaissance m’a fortement impressionné quant à l’importance future du pouvoir de l’eau, non pas tant en raison de sa valeur commerciale, même si elle peut être très grande, mais principalement en raison de son influence sur notre sécurité et notre bien-être.

Je suis heureux de dire que, même dans cette dernière direction, mes efforts n’ont pas été infructueux, car j’ai imaginé des moyens qui nous permettront d’utiliser dans la transmission de puissance des forces électromotrices beaucoup plus élevées que celles praticables avec les appareils ordinaires.

En fait, les progrès dans ce domaine m’ont redonné l’espoir de voir se réaliser l’un de mes rêves les plus chers ; à savoir, la transmission de l’énergie de station en station sans utiliser de fil de connexion. Toutefois, quelle que soit la méthode de transmission finalement adoptée, la proximité de la source d’énergie restera un avantage important.

Messieurs, certaines des idées que j’ai exprimées peuvent paraître à beaucoup d’entre vous difficilement réalisables ; néanmoins, elles sont le résultat d’une réflexion et d’un travail de longue haleine. Vous les jugeriez plus justement si vous leur aviez consacré votre vie, comme je l’ai fait. Avec les idées, c’est comme avec des hauteurs vertigineuses que l’on grimpe : au début, elles vous gênent et vous avez hâte de descendre, méfiant de vos propres forces ; mais bientôt l’éloignement des tumultes de la vie et l’influence inspirante de l’altitude calment votre sang ; votre pas devient ferme et sûr et vous commencez à chercher des hauteurs plus vertigineuses.

J’ai essayé de vous parler de « l’électricité », de son développement et de son influence, mais je crains de l’avoir fait un peu comme un garçon qui essaie de dessiner une image avec quelques lignes droites. Mais je me suis efforcé de faire ressortir un aspect, de vous parler sur un ton qui, j’en suis sûr, trouverait une réponse dans le cœur de vous tous, les seuls dignes de cette occasion : l’humanitaire. Dans la grande entreprise de Niagara, nous voyons non seulement un exploit technique et commercial audacieux, mais bien plus encore, un pas de géant dans la bonne direction, comme l’indiquent à la fois la science exacte et la philanthropie.

Son succès est un signal pour l’utilisation des forces hydrauliques partout dans le monde, et son influence sur le développement industriel est incalculable. Nous devons tous nous réjouir de cette grande réussite et féliciter les pionniers intrépides qui ont uni leurs efforts et leurs moyens pour y parvenir. C’est un plaisir d’apprendre l’attitude amicale des citoyens de Buffalo et les encouragements donnés à l’entreprise par les autorités canadiennes. Nous espérons que d’autres villes, comme Rochester de ce côté-ci et Hamilton et Toronto au Canada, suivront bientôt l’exemple de Buffalo. Cette ville chanceuse mérite elle-même des félicitations. Avec des ressources désormais inégalées, des installations commerciales et des avantages que peu de villes dans le monde possèdent, et avec l’enthousiasme et l’esprit progressiste de ses citoyens, elle est sûre de devenir l’un des plus grands centres industriels du monde. “


1900, le grand discours sur l’augmentation de l’énergie

En juin 1900, Tesla publia un article équivalent à 100 pages de livre, dans le magazine “Century Illustrated Magazine”.

Très mentionné depuis dans de nombreux ouvrages, intitulé “The Problem of Increasing Human Energy with special references to the harnessing of the Sun’s energy”, soit en français “Le problème de l’augmentation de l’énergie humaine avec des références particulières à l’exploitation de l’énergie solaire“, le titre laisse place à de nombreuses interprétations, en tout cas ce fut mon cas, car en fait l’article aborde un concept très général et qui me paraît trop abstrait, de l’énergie totale que représente l’humanité. Tesla avait vraiment une façon surprenante de penser les problèmes, et c’est certainement cet intellect si différent qui lui a permis de trouver des solutions auxquelles personne d’autre n’avait pensé.

Quand aujourd’hui on dit que le temps passe plus vite, que le monde accélère, on peut trouver matière à réflexion dans les pensées de Tesla exprimées dans cet article. C’est vraiment intrigant, je pense.

Source en Anglais https://en.wikisource.org/wiki/The_Problem_of_Increasing_Human_Energy =>> PDF avec photos ici

LE MOUVEMENT EN AVANT DE L’HOMME – L’ÉNERGIE DU MOUVEMENT – LES TROIS VOIES POUR AUGMENTER L’ÉNERGIE HUMAINE.

” De toute la variété infinie des phénomènes que la nature présente à nos sens, il n’en est aucun qui remplisse notre esprit d’un plus grand émerveillement que ce mouvement d’une complexité inconcevable que, dans son ensemble, nous désignons comme la vie humaine ; Son origine mystérieuse est voilée dans la brume à jamais impénétrable du passé, son caractère est rendu incompréhensible par son infinie complexité et sa destination est cachée dans les profondeurs insondables du futur. D’où vient-il ? Qu’est-ce que c’est? Où va-t-il ? Telles sont les grandes questions auxquelles les sages de tous les temps se sont efforcés de répondre.

Même si nous ne pourrons peut-être jamais comprendre la vie humaine, nous savons avec certitude qu’il s’agit d’un mouvement, quelle qu’en soit la nature. L’existence du mouvement implique inévitablement un corps qui est en mouvement et une force qui le déplace. Ainsi, partout où il y a de la vie, il y a une masse mue par une force. Toute masse possède une inertie, toute force tend à persister. “

FIGUE. 1. BRÛLER L’AZOTE DE L’ATMOSPHÈRE. Remarque sur la figure 1.— Ce résultat est produit par la décharge d’un oscillateur électrique donnant douze millions de volts. La pression électrique, alternant cent mille fois par seconde, excite l’azote normalement inerte, l’amenant à se combiner avec l’oxygène. La décharge semblable à une flamme montrée sur la photographie mesure 20 mètres de diamètre.

” Lorsque nous parlons de l’homme, nous avons une conception de l’humanité dans son ensemble, et avant d’appliquer des méthodes scientifiques à l’étude de son mouvement, nous devons accepter cela comme un fait physique. Mais peut-on douter aujourd’hui que tous les millions d’individus et tous les innombrables types et caractères constituent une entité, une unité ? Bien que libres de penser et d’agir, nous sommes unis, comme les étoiles du firmament, par des liens inséparables. Ces liens ne se voient pas, mais nous pouvons les ressentir. Je me coupe le doigt et ça me fait mal : ce doigt fait partie de moi. Je vois un ami blessé, et cela me fait mal aussi : mon ami et moi ne faisons qu’un. Et maintenant, je vois frappé un ennemi, un morceau de matière dont, de tous les morceaux de matière de l’univers, je me soucie le moins, et cela m’afflige toujours. Cela ne prouve-t-il pas que chacun de nous n’est qu’une partie d’un tout ? “

” Depuis des siècles, cette idée a été proclamée dans les enseignements religieux les plus sages, probablement non seulement comme un moyen d’assurer la paix et l’harmonie entre les hommes, mais comme une vérité profondément fondée. Le bouddhiste l’exprime d’une manière, le chrétien d’une autre, mais tous deux disent la même chose : nous sommes tous un. Les preuves métaphysiques ne sont cependant pas les seules que nous puissions apporter à l’appui de cette idée. La science, elle aussi, reconnaît cette connectivité entre individus séparés, mais pas tout à fait dans le même sens qu’elle admet que les soleils, les planètes et les lunes d’une constellation forment un seul corps, et il ne fait aucun doute que cela sera confirmé expérimentalement dans le temps. à venir, lorsque nos moyens et nos méthodes d’investigation des états et phénomènes psychiques et autres auront été portés à une grande perfection. Plus encore : cet être humain vit encore et encore. L’individu est éphémère, les races et les nations viennent et disparaissent, mais l’humain demeure. C’est là que réside la profonde différence entre l’individu et le tout. C’est là aussi que se trouve l’explication partielle de beaucoup de ces merveilleux phénomènes d’hérédité qui sont le résultat d’innombrables siècles d’influence faible mais persistante. “

” L’homme, cependant, n’est pas une masse ordinaire, constituée d’atomes et de molécules en rotation et ne contenant que de l’énergie thermique. Il est une masse possédant certaines qualités supérieures en raison du principe créateur de vie dont il est doté. Sa masse, comme l’eau dans une vague océanique, est continuellement échangée, la nouvelle remplaçant l’ancienne. Non seulement cela, mais il grandit, se propage et meurt, modifiant ainsi sa masse de manière indépendante, tant en volume qu’en densité. Ce qui est le plus merveilleux, c’est qu’il est capable d’augmenter ou de diminuer sa vitesse de mouvement grâce au pouvoir mystérieux qu’il possède en s’appropriant plus ou moins d’énergie d’une autre substance et en la transformant en énergie motrice. Mais à tout moment, nous pouvons ignorer ces lents changements et supposer que l’énergie humaine est mesurée par la moitié du produit de la masse humaine par le carré d’une certaine vitesse hypothétique. Quelle que soit la façon dont nous pouvons calculer cette vitesse, et quoi que nous puissions prendre comme étalon de sa mesure, nous devons, en harmonie avec cette conception, arriver à la conclusion que le grand problème de la science est, et sera toujours, d’augmenter ainsi cette énergie. Il y a de nombreuses années, stimulé par la lecture de cet ouvrage profondément intéressant, “Histoire du développement intellectuel de l’Europe” de Draper, décrivant si clairement le mouvement humain, j’ai reconnu que résoudre cet éternel problème devait toujours être la tâche principale de l’homme de science. Je m’efforcerai de décrire brièvement ici quelques résultats de mes propres efforts à cette fin. “

SCHÉMA a. LES TROIS MOYENS D’AUGMENTER L’ÉNERGIE HUMAINE.

” Supposons donc que, dans le diagramme a, M représente la masse de l’homme. Cette masse est poussée dans une direction par une force f, à laquelle résiste une autre force R, en partie frictionnelle et en partie négative, agissant dans une direction exactement opposée et retardant le mouvement de la masse. Une telle force antagoniste est présente dans chaque mouvement et doit être prise en considération. La différence entre ces deux forces est la force effective qui confère une vitesse V à la masse M dans le sens de la flèche sur la droite représentant la force f. Conformément à ce qui précède, l’énergie humaine sera alors donnée par le produit ½ MV2 = ½ MV x V, dans lequel M est la masse totale de l’homme dans l’interprétation ordinaire du terme « masse », et V est une certaine vélocité hypothétique, que, dans l’état actuel de la science, nous ne pouvons pas définir et déterminer exactement.

Augmenter l’énergie humaine équivaut donc à augmenter ce produit, et il n’y a, comme on le verra facilement, que trois manières possibles d’atteindre ce résultat, qui sont illustrées dans le diagramme ci-dessus. La première méthode illustrée dans la figure du haut consiste à augmenter la masse (comme indiqué par le cercle en pointillés), en laissant les deux forces opposées identiques. La deuxième façon consiste à réduire la force retardatrice R à une valeur r plus petite, en laissant la masse et la force motrice identiques, comme le montre schématiquement la figure du milieu. La troisième méthode, illustrée sur la dernière figure, consiste à augmenter la force de poussée f jusqu’à une valeur F plus élevée, tandis que la masse et la force de ralentissement R restent inchangées. Il existe évidemment des limites fixées en ce qui concerne l’augmentation de la masse et la réduction de la force retardatrice, mais la force motrice peut être augmentée indéfiniment. Chacune de ces trois solutions possibles présente un aspect différent du problème principal de l’augmentation de l’énergie humaine, qui se divise ainsi en trois problèmes distincts, à considérer successivement. “

LE PREMIER PROBLÈME : COMMENT AUGMENTER LA MASSE HUMAINE : LA COMBUSTION DE L’AZOTE ATMOSPHÉRIQUE.

Note de l’auteur : Cette longue partie explique l’importance de fertiliser les sols pour nourrir l’humanité, et la solution révolutionnaire qu’il a trouvée pour produire de l’engrais azoté à partir de l’azote présent dans l’air de l’atmosphère, grâce à certains courants électriques !

” Pour augmenter sensiblement la productivité du sol, il faut le fertiliser plus efficacement par des moyens artificiels. La question de la production alimentaire se résout alors en celle de la meilleure façon de fertiliser le sol. Mais même si les théories ne s’accordent pas encore aujourd’hui sur la manière dont s’effectue la fertilisation, il est un fait, trop bien établi, que le sol ne peut pas indéfiniment entretenir la vie et qu’il faut trouver un moyen de lui fournir les substances qui lui permettent de vivre. en ont été extraites par les plantes.

Parmi ces substances, les plus importantes et les plus précieuses sont les composés azotés, et leur production à bon marché constitue donc la clé de la solution du problème alimentaire de la plus haute importance. Notre atmosphère contient une quantité inépuisable d’azote, et si nous l’oxydions et produisions ces composés, cela apporterait un bénéfice incalculable à l’humanité.

Le problème était rendu extrêmement difficile par l’extraordinaire inertie de l’azote, qui refuse de se combiner même avec l’oxygène. Mais ici l’électricité vient à notre secours : les affinités endormies de l’élément sont réveillées par un courant électrique de bonne qualité. De même qu’un morceau de charbon qui a été en contact avec l’oxygène pendant des siècles sans brûler, se combinera avec lui une fois enflammé, de même l’azote, excité par l’électricité, brûlera. Je n’ai cependant pas réussi à produire des décharges électriques excitant très efficacement l’azote atmosphérique jusqu’à une date relativement récente, bien que j’aie montré, en mai 1891, dans une conférence scientifique, une nouvelle forme de décharge ou de flamme électrique appelée “Feu de Saint-Elme”, qui, outre qu’il était capable de générer de l’ozone en abondance, possédait aussi, comme je l’ai souligné à cette occasion, la qualité d’affinités chimiques excitantes. Cette décharge ou flamme n’avait alors que 6 à 1à cm de longueur ; son action chimique était également très faible, et par conséquent le processus d’oxydation de l’azote était inutile. La question était de savoir comment intensifier cette action. De toute évidence, il fallait produire des courants électriques d’un type particulier pour rendre le processus de combustion de l’azote plus efficace. “

Allons au croustillant de ce long discours

DÉCOUVERTE DE PROPRIÉTÉS INATTENDUES DE L’ATMOSPHÈRE — EXPÉRIENCES ÉTRANGES — TRANSMISSION D’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE PAR UN FIL SANS RETOUR — TRANSMISSION À TRAVERS LA TERRE SANS AUCUN FIL.

” J’ai été amené à reconnaître la transmission de l’énergie électrique à n’importe quelle distance par le biais des médias comme de loin la meilleure solution au grand problème de l’exploitation de l’énergie solaire pour les usages de l’homme. J’ai longtemps été convaincu qu’une telle transmission à l’échelle industrielle ne pourrait jamais être réalisée, mais une découverte que j’ai faite a changé mon avis.

J’ai observé que dans certaines conditions, l’atmosphère, qui est normalement un isolant élevé, acquiert des propriétés conductrices et devient ainsi capable de transporter n’importe quelle quantité d’énergie électrique.

Mais les difficultés rencontrées lors de l’utilisation pratique de cette découverte pour transmettre de l’énergie électrique sans fil semblaient insurmontables. Des pressions électriques de plusieurs millions de volts devaient être produites et gérées ; un appareil générateur d’un type nouveau, capable de résister aux immenses contraintes électriques, a dû être inventé et perfectionné, et une sécurité complète contre les dangers des courants à haute tension a dû être atteinte dans le système, avant même de pouvoir envisager son introduction pratique. Tout cela ne pouvait pas se faire en quelques semaines, quelques mois, voire quelques années. Le travail a demandé de la patience et une application constante, mais les améliorations sont venues, quoique lentement.

La découverte des propriétés conductrices de l’air, bien qu’inattendue, n’était que le résultat naturel d’expériences dans un domaine spécial que j’avais menées quelques années auparavant. C’est, je crois, au cours de 1889 que certaines possibilités offertes par les oscillations électriques extrêmement rapides m’ont déterminé à concevoir un certain nombre de machines spéciales adaptées à leur enquête. En raison des exigences particulières, la construction de ces machines était très difficile et demandait beaucoup de temps et d’efforts ; mais mon travail sur elles fut généreusement récompensé, car j’arrivai grâce à elles à plusieurs résultats nouveaux et importants.

L’une des premières observations que j’ai faites avec ces nouvelles machines était que des oscillations électriques d’une fréquence extrêmement élevée agissent d’une manière extraordinaire sur l’organisme humain. Ainsi, par exemple, j’ai démontré que de puissantes décharges électriques de plusieurs centaines de milliers de volts, considérées à l’époque comme absolument mortelles, pouvaient traverser le corps sans inconvénient ni conséquences néfastes.

Ces oscillations produisaient d’autres effets physiologiques spécifiques qui, dès mon annonce, ont été repris avec empressement par des médecins qualifiés et étudiés plus en détail. Ce nouveau domaine s’est révélé fructueux au-delà de toute attente et, au cours des quelques années qui ont suivi depuis, il s’est développé à tel point qu’il constitue aujourd’hui un département légitime et important de la science médicale. Je me souviens encore avec plaisir de la façon dont, il y a neuf ans, j’ai fait passer dans mon corps la décharge d’une puissante bobine d’induction pour démontrer devant une société scientifique l’innocuité relative de courants électriques vibrant très rapidement, et je me souviens encore de l’étonnement de mon auditoire.

J’entreprendrais maintenant, avec beaucoup moins d’appréhension que j’avais eu dans cette expérience, de transmettre à travers mon corps avec de tels courants toute l’énergie électrique des dynamos qui fonctionnent actuellement à Niagara, soit quarante ou cinquante mille chevaux-vapeur. J’ai produit des oscillations électriques d’une telle intensité qu’en circulant dans mes bras et ma poitrine, elles ont fait fondre les fils qui reliaient mes mains, et pourtant je n’ai ressenti aucun inconvénient.

J’ai excité avec de telles oscillations une boucle de fil de cuivre lourd si puissamment que des masses de métal, et même des objets d’une résistance électrique spécifiquement supérieure à celle des tissus humains rapprochés ou placés à l’intérieur de la boucle, ont été chauffés à une température élevée et fondus, souvent avec la violence d’une explosion, et pourtant dans cet espace même où se déroulait ce tumulte terriblement destructeur, j’ai poussé à plusieurs reprises ma tête sans rien ressentir ni éprouver de séquelles néfastes.

Une autre observation était qu’au moyen de telles oscillations, la lumière pouvait être produite d’une manière nouvelle et plus économique, ce qui promettait de conduire à un système idéal d’éclairage électrique par tubes à vide, dispensant de la nécessité de renouveler les lampes ou les filaments incandescents, et éventuellement aussi avec l’utilisation de câbles à l’intérieur des bâtiments. L’efficacité de cette lumière augmente proportionnellement à la vitesse des oscillations, et son succès commercial dépend donc de la production économique de vibrations électriques de vitesses transcendantes.

Les recherches ont conduit à de nombreuses autres observations et résultats précieux, dont l’un des plus importants a été la démonstration de la faisabilité de la fourniture d’énergie électrique par un seul fil sans retour.

FIGUE. 3. EXPÉRIENCE POUR ILLUSTRER L’APPROVISIONNEMENT EN ÉNERGIE ÉLECTRIQUE PAR UN SEUL FIL SANS RETOUR. Une lampe à incandescence ordinaire, reliée par l’une ou ses deux bornes au fil formant l’extrémité libre supérieure de la bobine représentée sur la photographie, est allumée par des vibrations électriques. qui lui sont transmises par la bobine d’un oscillateur électrique, qui ne fonctionne qu’à un cinquième d’un pour cent de sa pleine capacité.

La photographie présentée sur la figure 3 illustre, comme son titre l’explique, est une transmission réelle de ce type effectuée avec un appareil utilisé dans d’autres expériences décrites ici. Dans quelle mesure les appareils ont été perfectionnés depuis mes premières démonstrations au début de 1891 devant une société scientifique, alors que mon appareil était à peine capable d’allumer une lampe (ce résultat était considéré comme merveilleux), cela apparaîtra lorsque je déclarerai que je n’ai maintenant aucune difficulté à éclairer de cette manière quatre ou cinq cents lampes, et pourrait en allumer beaucoup plus. En fait, il n’y a aucune limite à la quantité d’énergie qui peut ainsi être fournie pour faire fonctionner tout type d’appareil électrique.

FIGUE. 4. EXPÉRIENCE POUR ILLUSTRER LA TRANSMISSION DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE À TRAVERS LA TERRE SANS FIL. La bobine montrée sur la photographie a son extrémité inférieure, ou borne, connectée à la terre et est exactement adaptée aux vibrations d’un oscillateur électrique distant. La lampe allumée est dans une boucle de fil indépendante, alimentée par induction de la bobine excitée par les vibrations électriques qui lui sont transmises à travers le sol par l’oscillateur, qui ne fonctionne qu’à cinq pour cent de sa pleine capacité.

Après avoir démontré la praticabilité de ce mode de transmission, l’idée m’est naturellement venue d’utiliser la terre comme conducteur, supprimant ainsi tout fil.

Quelle que soit l’électricité, c’est un fait qu’elle se comporte comme un fluide incompressible, et la terre peut être considérée comme un immense réservoir d’électricité qui, pensais-je, pourrait être efficacement perturbée par une machine électrique bien conçue.

En conséquence, mes efforts suivants furent dirigés vers le perfectionnement d’un appareil spécial qui serait très efficace pour créer une perturbation électrique dans la terre. Les progrès dans cette nouvelle direction furent nécessairement très lents et le travail décourageant, jusqu’à ce que je réussisse finalement à mettre au point un nouveau type de transformateur ou de bobine d’induction, particulièrement adapté à cet usage spécial. Qu’il soit possible, de cette manière, non seulement de transmettre d’infimes quantités d’énergie électrique pour faire fonctionner des appareils électriques délicats, comme je l’avais envisagé au début, mais également de l’énergie électrique en quantités appréciables, cela ressortira d’une inspection de la figure 4, qui illustre une expérience réelle de ce genre réalisée avec le même appareil. Le résultat obtenu était d’autant plus remarquable que l’extrémité supérieure de la bobine n’était reliée à aucun fil ou plaque permettant d’amplifier l’effet.

FIGUE. 5. VUE PHOTOGRAPHIQUE DES BOBINES RÉPONDANT AUX OSCILLATIONS ÉLECTRIQUES. L’image montre un certain nombre de bobines, différemment adaptées et répondant aux vibrations qui leur sont transmises à travers la terre par un oscillateur électrique. La grande bobine de droite, qui se décharge fortement, est accordée à la vibration fondamentale, qui est de cinquante mille par seconde ; les deux plus grandes bobines verticales au double de ce nombre ; la plus petite bobine de fil blanc à quatre fois ce nombre et les petites bobines restantes à des tons plus élevés. Les vibrations produites par l’oscillateur étaient si intenses qu’elles affectaient perceptiblement une petite bobine accordée au vingt-sixième ton supérieur.

DÉVELOPPEMENT D’UN NOUVEAU PRINCIPE — L’OSCILLATEUR ÉLECTRIQUE — PRODUCTION D’IMMENSES MOUVEMENTS ÉLECTRIQUES — LA TERRE RÉPOND À L’HOMME — COMMUNICATION INTERPLANÉTAIRE MAINTENANT PROBABLE.

J’ai reconnu qu’un appareil efficace pour la production de puissantes oscillations électriques était la clé de la solution d’autres problèmes électriques et, en fait, humains les plus importants. Non seulement la communication, à n’importe quelle distance, sans fil était possible grâce à ses moyens, mais également la transmission d’énergie en grandes quantités, la combustion de l’azote atmosphérique, la production d’un éclairage efficace et bien d’autres résultats scientifiques inestimables et de grande valeur industrielle.

Mais enfin j’ai eu la satisfaction d’accomplir la tâche entreprise par l’emploi d’un principe nouveau, dont la vertu repose sur les merveilleuses propriétés du condensateur électrique. L’un d’eux est qu’il peut décharger ou exploser son énergie stockée en un temps incroyablement court. De ce fait, il est sans égal en termes de violence explosive. L’explosion de dynamite n’est qu’un souffle comparé à sa décharge. C’est le moyen de produire le courant le plus fort, la pression électrique la plus élevée, la plus grande agitation dans le milieu. Une autre de ses propriétés, tout aussi précieuse, est que sa décharge peut vibrer à toute vitesse souhaitée jusqu’à plusieurs millions de fois par seconde.

FIGUE. 6. VUE PHOTOGRAPHIQUE DES PARTIES ESSENTIELLES DE L’OSCILLATEUR ÉLECTRIQUE UTILISÉ DANS LES EXPÉRIENCES DÉCRITES

J’étais arrivé à la limite des rythmes réalisables par d’autres moyens, lorsque l’heureuse idée s’est présentée à moi de recourir au condensateur.

J’ai disposé un tel instrument de manière à être chargé et déchargé alternativement en succession rapide à travers une bobine avec quelques tours de fil solide, formant le primaire d’un transformateur ou d’une bobine d’induction. Chaque fois que le condensateur était déchargé, le courant frémissait dans le fil primaire et induisait des oscillations correspondantes dans le secondaire.

Ainsi fut développé un transformateur ou une bobine d’induction basé sur de nouveaux principes, que j’ai appelé « l’oscillateur électrique », partageant ces qualités uniques qui caractérisent le condensateur et permettant d’obtenir des résultats impossibles par d’autres moyens. Des effets électriques de tout caractère souhaité et d’intensités insoupçonnées auparavant sont maintenant facilement réalisables par des appareils perfectionnés de ce genre, auxquels il a été fréquemment fait référence et dont les parties essentielles sont représentées sur la Fig. 6.

Pour certains objectifs, un fort effet d’induction est requis ; pour d’autres, la plus grande soudaineté possible ; pour d’autres encore, un taux de vibration ou une pression extrême exceptionnellement élevée ; tandis que pour certains autres objets, d’immenses mouvements électriques sont nécessaires. Les photographies des figures 7, 8, 9 et 10, d’expériences effectuées avec un tel oscillateur, peuvent servir à illustrer certaines de ces caractéristiques et à donner une idée de l’ampleur des effets réellement produits. L’exhaustivité des titres des figures mentionnées rend inutile une description plus détaillée de celles-ci.

FIGUE. 7. EXPÉRIENCE POUR ILLUSTRER UN EFFET INDUCTIF D’UN OSCILLATEUR ÉLECTRIQUE DE GRANDE PUISSANCE.

La photographie montre trois lampes à incandescence ordinaires allumées à pleine puissance par des courants induits dans une boucle locale constituée d’un seul fil formant un carré de quinze mètres de côté, qui comprend les lampes, et qui est à une distance de trente mètres du circuit primaire alimenté par l’oscillateur. La boucle comprend également un condensateur électrique et est parfaitement adaptée aux vibrations de l’oscillateur, qui fonctionne à moins de cinq pour cent de sa capacité totale.

FIGUE. 8. EXPÉRIENCE POUR ILLUSTRER LA CAPACITÉ DE L’OSCILLATEUR À PRODUIRE DES EXPLOSIONS ÉLECTRIQUES DE GRANDE PUISSANCE.

Note à la Fig. 8.— La bobine, représentée en partie sur la photographie, crée un mouvement alternatif de l’électricité de la terre vers un grand réservoir et inversement à un rythme de cent mille alternances par seconde. Les réglages sont tels que le réservoir se remplit au maximum et éclate à chaque alternance juste au moment où la pression électrique atteint le maximum. La décharge s’échappe avec un bruit assourdissant, frappant une bobine non connectée à six mètres de distance, et créant une telle commotion d’électricité dans la terre que des étincelles de 25 mm de long peuvent être tirées d’une conduite d’eau à une distance de cent mètres du laboratoire. .

FIGUE. 9. EXPÉRIENCE POUR ILLUSTRER LA CAPACITÉ DE L’OSCILLATEUR POUR CRÉER UN GRAND MOUVEMENT ÉLECTRIQUE.

La boule montrée sur la photographie, recouverte d’un revêtement métallique poli de deux mètres carrés de surface, représente un grand réservoir d’électricité, et la casserole en fer blanc inversée en dessous, avec un bord pointu, une grande ouverture par laquelle l’électricité peut s’échapper avant de se remplir. le réservoir. La quantité d’électricité mise en mouvement est si grande que, bien que la plus grande partie s’échappe par le bord du bac ou par l’ouverture prévue, la boule ou le réservoir se trouve néanmoins alternativement vidé et rempli jusqu’à déborder (comme le montre la décharge qui s’échappe sur le haut de la boulle) cent cinquante mille fois par seconde.

FIGUE. 10. VUE PHOTOGRAPHIQUE D’UNE EXPÉRIENCE POUR ILLUSTRER L’EFFET D’UN OSCILLATEUR ÉLECTRIQUE DÉLIVRANT DE L’ÉNERGIE À UN TAUX DE SOIXANTE-QUINZE MILLE CHEVAUX DE PUISSANCE.

L’évacuation, créant un fort tirage dû au réchauffement de l’air, est transportée vers le haut à travers le toit ouvert du bâtiment. La plus grande largeur est de près de vingt mètres. La pression dépasse douze millions de volts et le courant alterne cent trente mille fois par seconde.

Si extraordinaires que puissent paraître les résultats montrés, ils ne sont que peu de chose comparés à ceux que l’on peut obtenir avec des appareils conçus sur ces mêmes principes. J’ai produit des décharges électriques dont le trajet réel, d’un bout à l’autre, était probablement long de plus de trente mètres ; mais il ne serait pas difficile d’atteindre des longueurs cent fois supérieures.

J’ai produit des mouvements électriques se produisant à une vitesse d’environ cent mille chevaux-vapeur, mais des vitesses d’un, cinq ou dix millions de chevaux-vapeur sont facilement réalisables. Dans ces expériences, des effets incomparablement plus grands ont été développés que tous ceux jamais produits par les agents humains, et pourtant ces résultats ne sont qu’un embryon de ce qui sera.

Il n’est pas nécessaire de démontrer que la communication sans fil vers n’importe quel point du globe est possible avec un tel appareil, mais grâce à une découverte que j’ai faite, j’ai obtenu une certitude absolue. Populairement expliqué, c’est exactement ceci : lorsque nous élevons la voix et entendons un écho en réponse, nous savons que le son de la voix doit avoir atteint un mur ou une limite lointaine et doit avoir été réfléchi par celui-ci.

Exactement comme le son, une onde électrique est réfléchie, et la même preuve fournie par un écho est offerte par un phénomène électrique connu sous le nom d’onde « stationnaire », c’est-à-dire une onde avec des régions nodales et ventrales fixes. Au lieu d’envoyer des vibrations sonores vers un mur éloigné, j’ai envoyé des vibrations électriques vers les limites éloignées de la terre, et au lieu du mur, la terre a répondu. A la place d’un écho, j’ai obtenu une onde électrique stationnaire, une onde réfléchie de loin.

Les ondes stationnaires sur Terre signifient quelque chose de plus qu’une simple télégraphie sans fil à distance. Elles nous permettront d’atteindre de nombreux résultats spécifiques importants, impossibles autrement.

Par exemple, en les employant, nous pouvons produire à volonté, à partir d’une station émettrice, un effet électrique dans n’importe quelle région particulière du globe ; nous pouvons déterminer la position ou la route relative d’un objet en mouvement, tel qu’un navire en mer, la distance parcourue par celui-ci, ou sa vitesse ; ou nous pouvons envoyer sur la terre une onde d’électricité se déplaçant à la vitesse que nous désirons, depuis la vitesse d’une tortue jusqu’à la vitesse de l’éclair.

” Que l’on puisse envoyer un message à une planète est certain, que l’on puisse obtenir une réponse est probable : l’homme n’est pas le seul être dans l’Infini doté d’un esprit. “

TRANSMISSION DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE À TOUTE DISTANCE SANS FILS – MAINTENANT PRATICABLE – LE MEILLEUR MOYEN D’AUGMENTER LA FORCE QUI ACCELERE LA MASSE HUMAINE.

L’observation la plus précieuse faite au cours de ces recherches était le comportement extraordinaire de l’atmosphère face aux impulsions électriques d’une force électromotrice excessive. Les expériences ont montré que l’air à la pression ordinaire devenait nettement conducteur, ce qui ouvrait la merveilleuse perspective de transmettre de grandes quantités d’énergie électrique à des fins industrielles sur de grandes distances sans fil, une possibilité qui, jusqu’alors, n’était envisagée que comme un rêve scientifique.

Des recherches plus approfondies ont révélé le fait important que la conductivité conférée à l’air par ces impulsions électriques de plusieurs millions de volts augmentait très rapidement avec le degré de raréfaction, de sorte que les couches d’air situées à des altitudes très modérées et facilement accessibles offrent à tous les expérimentateurs preuve, un chemin conducteur parfait, meilleur qu’un fil de cuivre, pour des courants de ce caractère.

Ainsi, la découverte de ces nouvelles propriétés de l’atmosphère a non seulement ouvert la possibilité de transmettre de grandes quantités d’énergie sans fil, mais, ce qui est encore plus significatif, elle a apporté la certitude que l’énergie pouvait être transmise de cette manière de manière économique. Dans ce nouveau système, il importe peu, voire presque rien, que la transmission s’effectue à une distance de quelques milles ou de quelques milliers de milles.

Bien que je n’aie pas encore réussi à transmettre, grâce à cette nouvelle méthode, une quantité considérable d’énergie, telle qu’elle aurait une importance industrielle, sur une grande distance, j’ai fait fonctionner plusieurs installations modèles dans exactement les mêmes conditions qui existeront. dans une grande usine de ce genre, et la praticabilité du système est pleinement démontrée. Les expériences ont montré de manière concluante qu’avec deux terminaux maintenus à une altitude ne dépassant pas trente mille à trente-cinq mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et avec une pression électrique de quinze à vingt millions de volts, l’énergie de milliers de chevaux vapeur peut être transmise sur des distances qui peuvent atteindre des centaines et, si nécessaire, des milliers de kilomètres. J’espère cependant pouvoir réduire très considérablement l’élévation des terminaux actuellement requise, et dans ce but je poursuis une idée qui promet une telle réalisation. Il existe, bien sûr, un préjugé populaire contre l’utilisation d’une pression électrique de plusieurs millions de volts, qui peut provoquer des étincelles à des distances de plusieurs centaines de mètres, mais, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le système, tel que je l’ai décrit dans un publication technique, offre une plus grande sécurité des personnes que la plupart des circuits de distribution ordinaires actuellement utilisés dans les villes. Ceci est, dans une certaine mesure, confirmé par le fait que, bien que j’aie mené de telles expériences pendant un certain nombre d’années, aucun dommage n’a été subi ni par moi ni par aucun de mes assistants.

À partir du moment où l’on a observé que, contrairement à l’opinion établie, les couches basses et facilement accessibles de l’atmosphère sont capables de conduire l’électricité, le transport de l’énergie électrique sans fil est devenu une tâche rationnelle de l’ingénieur, et surpassant toutes les autres. en importance. Sa consommation pratique signifierait que l’énergie serait disponible pour les usages de l’homme en tout point du globe, non pas en petites quantités comme celles qui pourraient être extraites du milieu ambiant par des machines appropriées, mais en quantités pratiquement illimitées, à partir de cascades.

L’exportation d’électricité deviendrait alors la principale source de revenus pour de nombreux pays bien situés, comme les États-Unis, le Canada, l’Amérique centrale et du Sud, la Suisse et la Suède. Les hommes pourraient s’installer partout, fertiliser et irriguer le sol avec peu d’effort, et transformer les déserts arides en jardins, et ainsi le globe entier pourrait être transformé et devenir un habitat plus convenable pour l’humanité. Il est fort probable que s’il existe des êtres intelligents sur Mars, ils ont compris depuis longtemps cette idée, ce qui expliquerait les changements constatés à sa surface par les astronomes. L’atmosphère de cette planète, étant d’une densité considérablement inférieure à celle de la Terre, rendrait la tâche beaucoup plus facile.

Il est probable que nous disposerons bientôt d’un moteur thermique autonome capable de tirer des quantités modérées d’énergie du milieu ambiant. Il existe également une possibilité, bien que minime, que nous puissions obtenir de l’énergie électrique directement du soleil. Cela pourrait être le cas si la théorie maxwellienne est vraie, selon laquelle des vibrations électriques de tous niveaux devraient émaner du soleil. Je suis toujours en train d’enquêter sur ce sujet. Sir William Crookes a montré dans sa belle invention connue sous le nom de « radiomètre » que les rayons peuvent produire par impact un effet mécanique, ce qui pourrait conduire à une révélation importante quant à l’utilisation des rayons du soleil de manière nouvelle. D’autres sources d’énergie peuvent être exploitées et de nouvelles méthodes pour extraire l’énergie du soleil découvertes, mais aucune de ces réalisations ou d’autres réalisations similaires n’égaleraient en importance la transmission de l’énergie à n’importe quelle distance à travers le milieu. Je ne peux concevoir aucun progrès technique qui tendrait à unir plus efficacement les différents éléments de l’humanité que celui-ci, ou qui permettrait d’augmenter davantage et d’économiser davantage l’énergie humaine. Ce serait le meilleur moyen d’augmenter la force qui accélère la masse humaine. La simple influence morale d’un départ aussi radical serait incalculable. En revanche, si en un point quelconque du globe, l’énergie peut être obtenue en quantités limitées à partir du milieu ambiant au moyen d’un moteur thermique à action automatique ou autrement, les conditions resteront les mêmes qu’auparavant. Les performances humaines seront accrues, mais les hommes resteront étrangers comme ils l’étaient. Fin des extraits de ce discours.


1901, la lumière froide développée par TESLA

Article du 02 février 1901 dans le magazine Scientific American. Source https://en.wikisource.org/wiki/Scientific_American/Series_2/Volume_51/Tesla%27s_Wireless_Light

Extraits traduits :

LA LUMIÈRE SANS FIL DE TESLA, par Nikola Tesla, 1901.

” Cette lumière est le résultat d’efforts continus depuis mes premières démonstrations expérimentales devant des sociétés scientifiques ici et à l’étranger. Afin de la rendre adaptée à un usage commercial, j’ai dû surmonter de grandes difficultés. L’une d’elles consistait à produire, à partir de courants ordinaires d’alimentation, des oscillations électriques d’une énorme rapidité, et d’une manière simple et économique. Ceci, je suis heureux de le dire, je l’ai maintenant accompli, et les résultats montrent qu’avec cette nouvelle forme de lumière, une économie plus élevée est réalisable qu’avec les éclairants actuels. La lampe offre en outre de nombreux avantages spécifiques, dont le moindre ne réside pas dans ses propriétés hygiéniques. C’est, je crois, l’approche la plus proche de la lumière du jour qui ait encore été atteinte à partir d’une source artificielle.

Le processus de production de lumière est, selon moi, le suivant : le courant public passe à travers une machine qui est un oscillateur électrique de construction particulière et transforme le courant d’alimentation, qu’il soit continu ou alternatif, en oscillations électriques de très haute intensité. fréquence. Ces oscillations, arrivant aux extrémités métallisées du tube de verre, produisent à l’intérieur des oscillations électriques correspondantes, qui mettent les molécules et les atomes des gaz raréfiés enfermés dans une violente agitation, les faisant vibrer à des vitesses énormes et émettre ces radiations qui nous appelons lumière. Les gaz ne sont pas rendus incandescents au sens ordinaire, car s’il en était ainsi, ils seraient chauds, comme un filament incandescent. En fait, il y a très peu de chaleur perceptible, ce qui en dit long sur l’économie de la lumière, puisque toute la chaleur serait une perte.

Cette économie élevée résulte principalement de trois causes : premièrement, du taux élevé des oscillations électriques ; deuxièmement, du fait que le corps luminescent tout entier, étant un gaz fortement atténué, est exposé et peut émettre ses radiations sans entrave, et troisièmement, à cause de la petitesse des particules composant le corps luminescent, en conséquence de quoi ils peuvent être rapidement projetés dans un taux de vibration élevé, de sorte que relativement peu d’énergie est perdue dans les vibrations inférieures ou thermiques. Un avantage pratique important est que les lampes n’ont pas besoin d’être renouvelées comme les lampes ordinaires, car elles ne contiennent rien à consommer. Je possède certaines de ces lampes depuis des années et elles sont maintenant dans le même bon état qu’elles ne l’ont jamais été.

La caractéristique remarquable de la lumière est que pendant la journée, elle est à peine visible, alors que la nuit, toute la pièce est brillamment éclairée. Lorsque l’œil s’habitue à la lumière de ces tubes, une lampe à incandescence ordinaire ou un brûleur à gaz produit une violente douleur à l’œil lorsqu’on l’allume, montrant d’une manière frappante à quel point ces sources de lumière concentrées que nous utilisons aujourd’hui sont nocifs pour les yeux.

J’ai constaté avec certitude que la lumière produit une action apaisante sur les nerfs, que j’attribue à l’effet qu’elle a sur la rétine de l’œil. Elle améliore également la vision, tout comme la lumière du soleil, et ozonise légèrement l’atmosphère. Ces effets peuvent être régulés à volonté. Par exemple, dans les hôpitaux, où une telle lumière est d’une importance capitale, des lampes peuvent être conçues pour produire exactement la qualité d’ozone que le médecin peut souhaiter pour purifier l’atmosphère, ou, si nécessaire, la production d’ozone peut être complètement arrêtée. 

Bien que je ne sois pas encore prêt à donner des chiffres exacts, je peux dire qu’avec une certaine quantité d’énergie électrique provenant du secteur, je peux produire plus de lumière que ce qui peut être produit par les méthodes ordinaires. En introduisant ce système d’éclairage, mon transformateur, ou oscillateur, sera généralement situé à un endroit pratique du sous-sol, et de là, les courants transformés seront acheminés comme d’habitude à travers le bâtiment. Les lampes peuvent fonctionner avec un seul fil, comme je l’ai montré dans mes premières démonstrations, et dans certains cas, je peux me passer entièrement des fils. J’espère qu’un jour nous parviendrons à cette forme idéale d’éclairage, et que nous aurons dans nos chambres des lampes qui s’allumeront, quel que soit l’endroit où elles sont placées, tout comme un objet est chauffé par les rayons thermiques émanant d’un poêle. Les lampes seront alors manipulées comme des lampes à pétrole, avec cette différence cependant que l’énergie sera véhiculée à travers l’espace. Le perfectionnement ultime des appareils pour la production d’oscillations électriques nous amènera probablement à cette grande réalisation, et alors nous aurons enfin la lumière sans chaleur ou « lumière froide ». Je n’ai désormais aucune difficulté à éclairer la pièce avec de telles lampes sans fil, mais un certain nombre d’améliorations doivent encore être apportées avant de pouvoir être généralisées. »


Les brevets de TESLA

Extraits traduits du Musée Officiel de Tesla https://tesla-museum.org/en/nikola-tesla-2/patents/

Bien que Nikola Tesla ait commencé son travail d’invention au début des années 1880, entre 1881 et 1882, alors qu’il travaillait pour le Bureau télégraphique central de Budapest, il n’existe aucune information selon laquelle il aurait tenté d’obtenir un brevet pour l’une de ses inventions. Il a déposé son premier brevet, pour une lampe à arc électrique, après son arrivée aux États-Unis le 30 mars 1884, immédiatement après avoir quitté l’entreprise d’Edison et fondé sa propre entreprise “Tesla Electric Light and Manufacturing”. Au cours des 43 années suivantes, jusqu’en 1928, Nikola Tesla a protégé nombre de ses inventions par des brevets. Le premier était le brevet américain no 334 823 pour un collecteur pour machines électriques à dynamo et le dernier brevet américain no 1.655.114 pour un appareil pour le transport aérien.

Tesla détenait un total de 112 brevets enregistrés aux États-Unis, tandis que le total des brevets de Tesla dans d’autres pays n’a pas encore été définitivement déterminé. À ce jour, 196 brevets détenus par Tesla ont été identifiés dans 26 autres pays, outre les États-Unis. La plupart de ces brevets (30) ont été délivrés en France. Des brevets étaient également détenus au Royaume-Uni (29), en Belgique (27), en Allemagne (21), en Italie (19) et en Autriche (15). Ainsi, Tesla détenait au total au moins 308 brevets provenant de 27 pays différents sur cinq continents. Cependant, bon nombre de ces brevets concernaient les mêmes inventions.

L’analyse et la comparaison des brevets de Tesla ont établi qu’il a obtenu 116 brevets de base pour ses inventions, 119 aux États-Unis et 7 au Royaume-Uni, protégeant ainsi un total de 125 inventions. Les 192 brevets restants sont des équivalents de ces brevets de base. Les inventions que Tesla a protégées dans le plus grand nombre de pays étaient sa pompe et sa turbine (brevets américains 1 061 142 et 1 061 206), pour lesquelles il a obtenu 23 brevets dans 22 pays. En revanche, 54 brevets accordés à Tesla aux États-Unis n’ont pas d’équivalent dans d’autres pays. Le plus grand nombre de demandes de brevet déposées par Tesla remonte à 1889, avec un total de 37 demandes relatives à son système polyphasé.

Les archives du musée Nikola Tesla contiennent environ 33 demandes de brevet américaines ayant échoué, ainsi que des demandes de brevet que Tesla a préparées mais n’a pas soumises. Tesla a également créé un nombre important d’inventions pour lesquelles il n’a pas tenté d’obtenir une protection par brevet, comme l’application du courant haute fréquence à des fins médicales.

– PDF de la liste des brevets de Nikola TESLA https://tesla-museum.org/wp-content/uploads/2023/05/lista_patenata_eng.pdf

– Google Patents liste 101 résultats pour “nikola tesla” par ordre chronologique https://patents.google.com/?assignee=nikola+tesla&oq=nikola+tesla&sort=old

Ses brevets importants dans notre quête :

  1. Electrical Condenser, US464667A https://patents.google.com/patent/US464667A
  2. 1894 – Coil for electromagnets, US512340A https://patents.google.com/patent/US512340A / http://www.tfcbooks.com/patents/coil.htm
  3. System of transmission of electrical energy, US645576A https://patents.google.com/patent/US645576A
  4. Electrical Transformer, US593138A https://patents.google.com/patent/US593138A / http://www.tfcbooks.com/patents/transform.htm
  5. Electrical-Circuit Controller, US609245A https://patents.google.com/patent/US609245A
  6. Electric-Circuit Controller, US611719A https://patents.google.com/patent/US611719A
  7. Electric-Circuit Controller, US609248A https://patents.google.com/patent/US609248A
  8. Method of intensifying and utilizing effects transmitted through natural media. US685953A https://patents.google.com/patent/US685953A
  9. Method of utilizing effects transmitted through natural media, US685954A https://patents.google.com/patent/US685954A
  10. Apparatus for utilizing effects transmitted from a distance to a receiving device through natural media, US685955A https://patents.google.com/patent/US685955A
  11. Apparatus for utilizing effects transmitted through natural media, US685956A https://patents.google.com/patent/US685956A
  12. Means for increasing the intensity of electrical oscillations, US685012A https://patents.google.com/patent/US685012A / http://www.tfcbooks.com/patents/super_c.htm
  13. Art of transmitting electrical energy through the natural mediums, US787412A https://patents.google.com/patent/US787412A
  14. System of signaling, US725605A https://patents.google.com/patent/US725605A
  15. Method of utilizing radiant energy, US685958A https://patents.google.com/patent/US685958A
  16. Improvements relating to the Utilization of Electromagnetic, Light, or other like Radiations Effects or Disturbances transmitted through the Natural Media and to Apparatus therefor, GB190111293A https://patents.google.com/patent/GB190111293A
  17. Improvements in, and relating to, the Transmission of Electrical Energy, GB190113563A https://patents.google.com/patent/GB190113563A
  18. Improvements in and relating to the Transmission of Electrical Energy, GB190114579A https://patents.google.com/patent/GB190114579A
  19. Improvements relating to the Transmission of Electrical Energy, GB190508200A https://patents.google.com/patent/GB190508200A
  20. Apparatus for transmitting electrical energy, US1119732A https://patents.google.com/patent/US1119732A
  21. Lightning-protector, US1266175A https://patents.google.com/patent/US1266175A

Références

=> Textes de Tesla, originaux en anglais

=> Citations de Tesla : https://en.wikiquote.org/wiki/Nikola_Tesla


Eric DOLLARD, le plus grand spécialiste de TESLA

Photo issue d’un livre d’éric Dollard

Traduction page https://tesla3.com/dollard-eric/

SIte officiel https://ericpdollard.com/ 

Voici quelques captures d’écran qui montrent les projets incroyables qu’il a déjà réalisés en rapport avec les travaux de Nikola TESLA

Traduction : Ampoule cosmique : Le but de cette page est de présenter des informations sur les expériences impliquant des phénomènes d’induction cosmique, réalisées par les laboratoires EPD et leurs associés. Cette section contient des images et des détails picturaux de formations spéciales se produisant dans des environnements sous vide poussé et gazeux.

Traduction : Recherche tellurique : Cette section est consacrée aux travaux menés par les laboratoires EPD et leurs associés qui contribuent au développement de la transmission terrestre sans fil de Nikola Tesla.

Traduction : Tube Shadowgraph – Modèle d’émission : Une représentation globale des lobes et des motifs associés aux rayons émanant d’un tube Shadowgraph (Radiant Matter) typique.

Des conférences exclusives sont disponibles pour financer ces recherches, soutenez-les en les achetant si vous en avez les moyens bien sûr !

Biographie d’Éric Dollard

Il est né le 14 décembre 1952 à Monterey, en Californie. Très tôt, il s’est passionné pour l’électricité et les ondes électromagnétiques, développant une fascination particulière pour les travaux de Nikola Tesla. Enfant prodige, il passait la plupart de son temps libre à explorer et à expérimenter avec divers appareils électroniques.

Dollard a commencé sa carrière professionnelle dans l’ingénierie électrique dans l’armée américaine qui l’a formé, se concentrant sur les technologies de télécommunication et de transmission d’énergie. Ses premières années de travail l’ont amené à collaborer avec plusieurs entreprises et institutions de recherche où il a pu approfondir ses connaissances sur les systèmes électriques et les ondes radio.

Passion pour Nikola Tesla

C’est au cours de ces années que Dollard a véritablement plongé dans l’œuvre de Nikola Tesla. Inspiré par les concepts révolutionnaires de Tesla sur la transmission sans fil d’énergie et les ondes stationnaires, Dollard a entrepris de reproduire plusieurs des inventions de Tesla. Son but était non seulement de prouver la validité des idées de Tesla, souvent rejetées ou mal comprises par la science traditionnelle, mais aussi d’explorer de nouvelles applications possibles de ces technologies.

Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands spécialistes mondiaux de Nikola Tesla. Il est particulièrement connu pour ses travaux sur les transformateurs de Tesla, les systèmes de transmission sans fil d’énergie et les ondes longitudinales. Parmi ses réalisations notables, on compte :

– La reproduction et l’amélioration de la “bobine” de Tesla (Tesla coil), qu’il a utilisée pour diverses expériences démontrant des phénomènes électriques inhabituels.

– La création de dispositifs de transmission d’énergie sans fil, inspirés par les travaux de Tesla sur la transmission à travers le sol et l’atmosphère.

– Des études approfondies sur les ondes longitudinales, également connues sous le nom d’ondes scalaires, que Tesla croyait être capables de transmettre de l’énergie de manière plus efficace que les ondes électromagnétiques traditionnelles.

Contributions à la Science et à l’Ingénierie

En plus de ses expérimentations, Dollard a écrit de nombreux livres et articles et donné des conférences sur ses découvertes, partageant ses connaissances avec la communauté scientifique et le grand public. Ses travaux ont souvent été controversés, défiant les paradigmes établis et suscitant à la fois admiration et scepticisme.

Malgré ses contributions significatives, Éric Dollard a souvent vécu en marge de la société académique et industrielle. Préférant une vie simple et dédiée à ses recherches, il a souvent travaillé de manière indépendante, financé par des dons et des subventions de passionnés et de mécènes.

Aujourd’hui, Éric Dollard continue d’inspirer de nombreux chercheurs et amateurs de technologie à travers le monde. Sa détermination à explorer les concepts de Tesla et à repousser les frontières de la science conventionnelle a laissé une marque indélébile dans le domaine de l’ingénierie électrique. Son travail incite à reconsidérer et à réévaluer les idées novatrices de Tesla, ouvrant la voie à de nouvelles découvertes et innovations.

Son héritage perdure à travers les nombreux projets et recherches qu’il a inspirés, les nombreuses vidéos accessibles sur YouTube, en anglais bien sûr, faisant de lui un pionnier et un visionnaire dans le domaine de l’ingénierie électrique.

Source disparue http://panacea-bocaf.org/TeslaEricDollard.htm

Citation – Eric Dollard est le seul homme connu pour être capable de reproduire avec précision de nombreuses expériences de Tesla sur l’énergie radiante et la transmission d’énergie sans fil . C’est parce qu’il a compris que la théorie électrique conventionnelle n’intègre que la moitié de l’histoire.

Le champ électromagnétique hertzien typique des ondes transversales est le sous-produit brut d’une enveloppe énergétique beaucoup plus puissante, mais cachée, qui se manifeste sous forme d’ondes stationnaires longitudinales dans une matrice nodale scalaire, non propagées de haut en bas à la manière des vagues océaniques.

Eric Dollard est l’autorité la plus compétente sur la technologie Tesla. De nombreuses autorités égoïstes et autoproclamées parlent de Tesla, mais Eric Dollard est différent dans le sens où il reproduit les appareils de Tesla – une grande différence ! Eric a la témérité et l’intelligence nécessaires pour perfectionner cette technologie dans les institutions universitaires et a réalisé des cassettes pédagogiques en 1988 qui représentent la seule démonstration réussie de la diélectricité longitudinale de Tesla jamais mise à la disposition du public. – Fin de citation

Scène tirée des vidéos éducatives de “Borderland Sciences” d’Eric :
Ces cassettes vidéo sont phénoménales dans ce qu’elles révèlent et disponibles gratuitement sur YouTube. Bien sûr, elles sont de très faible résolution, datant des années 80.

Les découvertes d’Eric Dollard ont été rendues publiques par le biais de livres pédagogiques et de vidéos, notamment : “Les ondes transversales et longitudinales de Tesla” et “L’électricité longitudinale de Tesla”. Pourtant, aucun enseignant scientifique n’a porté ces découvertes à l’attention du public.

Il n’existe aujourd’hui aucune université au monde qui connaisse ou enseigne TOUTE l’ÉTENDUE de la technologie de Nikola Tesla, y compris sa capacité de transmission d’énergie sans fil, ou qu’il possédait une technologie électro-propulsive et que ses informations ont été confisquées par l’armée américaine à sa mort.

Récemment, une démonstration de la théorie de Nikola Tesla sur la transmission d’énergie sans l’utilisation de fils en utilisant des “ondes scalaires” EM a été réalisée par le professeur Dr. Konstantin Meyl d’Allemagne.

Texte cité de la vidéo d’octobre 2003 Transmission sans fil d’électricité selon Nikola Tesla 

Source https://www.youtube.com/watch?v=3AftQstKwq0

Cette vidéo s’intitule “Théorie des champs scalaires en génie électrique – Faraday contre Maxwell et démonstration de la transmission des ondes longitudinales” (Power Engineering Scalar Field Theory – Faraday vs. Maxwell and Demonstration of Longitudinal Waves Transmission, Konstantin Meyl, 2003). Après avoir exposé les mêmes détails que ceux inclus dans ses travaux écrits, il donne la démonstration avec l’appareil décrit dans les mêmes travaux écrits.

Dans cette vidéo, vous verrez un petit bateau à moteur électrique sans aucune alimentation électrique à bord. Le bateau reçoit de l’énergie provenant d’ondes scalaires envoyées par l’émetteur d’ondes scalaires situé au-dessus du réservoir couvert.

Transmetteur d’ondes scalaires : cet appareil transmet l’énergie sans fil au bateau dans le réservoir situé en dessous. La deuxième tour reçoit également de l’énergie via des ondes scalaires. Regardez la base de la 2ème tour pour voir de petites lumières s’allumer via une transmission sans fil d’énergie ONDES SCALAIRES. Cette expérience est basée sur le travail de Nikola Tesla et est présentée ici par le professeur Dr. Konstantin Meyl Université des sciences appliquées 1er centre de transfert de technologie des ondes scalaires St. Georgen, Allemagne.

Il montre d’abord qu’à 7+ MHz il transmet des ondes longitudinales, ou scalaires, ou stationnaires (les trois noms sont synonymes des mêmes phénomènes), puis en réduisant la fréquence à 4+ MHz il transmet des ondes hertziennes. La différence étant que la fréquence de résonance des bobines et l’impédance capacitive sont réglées sur la fréquence de 7+ MHz, et non sur celle de 4+ MHz.

Pour plus d’informations, veuillez contacter le Dr Konstantin Meyl : meyl@k-meyl.de ; Son site internet officiel est ici http://www.k-meyl.de/go/indexb830.html 

La technologie et les connaissances de Tesla sont indispensables à la recherche et au développement d’énergies propres. Panacea compte une myriade d’ingénieurs prêts à apporter leur contribution et leur soutien à l’éducation et à la réplication de ce domaine. Tous les ingénieurs manquent de SUBVENTIONS et d’un centre pour progresser davantage.

Tous doivent être recrutés et intégrés au département de la faculté des subventions de Panacea . Pour plus de détails sur Tesla et Eric Dollard, visitez l’université en ligne de Panacea ici http://www.panacea-bocaf.org/ 

Un court article qui révèle tout

Introduction à la diélectricité et à la capacitance

Source originale disparue http://www.borderlands.com/dollardandtesla.htm

DIsponible en archive ici https://web.archive.org/web/20050211154956/http://www.borderlands.com/dollardandtesla.htm 

Technologie TESLA

Une collection de recherches et de matériel de recherche pour faire progresser la recherche dans la compréhension de la véritable nature des découvertes de Tesla.

Capacitance/Capacité

Le phénomène de capacitance/capacité est un type de stockage d’énergie électrique sous la forme d’un champ dans un espace clos. Cet espace est généralement délimité par deux plaques métalliques parallèles ou deux feuilles métalliques sur un isolant ou un diélectrique intermédiaire. Une variété presque infinie de structures plus complexes peuvent présenter une capacité, à condition qu’il existe une différence de potentiel électrique entre les différentes zones de la structure. La bobine oscillante représente une possibilité de condensateur de forme plus complexe, et sera présentée ici.

Capacité insuffisamment expliquée

La notion de capacité telle qu’elle est utilisée aujourd’hui est totalement inadéquate pour comprendre correctement cet effet. Steinmetz le mentionne dans son livre d’introduction Electric Discharges, Waves and Impulses. Citation : “Malheureusement, dans une large mesure, dans le traitement des champs diélectriques, la conception préhistorique de la charge électrostatique (électron) sur le conducteur existe encore, et par son utilisation détruit l’analogie entre les deux composantes du champ électrique, le champ magnétique et le champ diélectrique, et rend la prise en compte des champs diélectriques inutilement compliquée.”

Les lignes de force comme représentation de la diélectricité

Steinmetz poursuit : “Il n’y a évidemment pas plus de sens à considérer le courant capacitif comme un courant qui charge le conducteur d’une quantité d’électricité, qu’à parler de la tension d’inductance comme chargeant le conducteur d’une quantité de magnétisme. Mais cette dernière conception, ainsi que la notion de quantité de magnétisme, etc., ont disparu depuis que Faraday a représenté le champ magnétique par des lignes de force.”

Les lois des lignes de force

Toutes les lignes de force magnétiques sont fermées sur elles-mêmes, toutes les lignes de force diélectriques se terminent sur des conducteurs, mais peuvent former des boucles fermées dans le rayonnement électromagnétique. Telles sont les lois fondamentales des lignes de force. On peut en déduire qu’aucune ligne de force ne peut se terminer dans l’espace.

FARADAY et la théorie des lignes de force

Faraday était convaincu que l’action à distance n’était pas possible à travers l’espace vide, ou en d’autres termes, “la matière ne peut pas agir là où elle n’est pas”. Il considérait l’espace comme traversé par des lignes de force. Presque tout le monde connaît les motifs formés par la limaille de fer autour d’un aimant. Ces limailles agissent comme de nombreuses petites boussoles et s’orientent le long des lignes de force existant autour des pôles de l’aimant. Des expériences ont montré qu’un champ magnétique possède une structure fibreuse. En faisant passer une bobine de fil dans un champ magnétique puissant et en écoutant la sortie de la bobine dans des écouteurs, l’expérimentateur remarquera un bruit de grattage. J. J. Thompson a réalisé d’autres expériences impliquant l’ionisation de gaz qui indiquent que le champ n’est pas continu mais fibreux (électricité et matière, 1906).

Caractéristiques physiques des lignes de force

Considérez l’espace entre les pôles d’un aimant ou d’un condensateur comme rempli de lignes de force électrique. Voir la figure 1. Ces lignes de force agissent comme une quantité de ressorts tendus et mutuellement répulsifs. Quiconque a rapproché les pôles semblables de deux aimants a senti cette masse élastique. Observez la figure 2. Remarquez que les lignes de force sont plus denses le long de AB entre les pôles, et que davantage de lignes sur A sont tournées vers B qu’elles ne sont projetées vers l’extérieur à l’infini. Considérez l’effet des lignes de force sur A. Ces lignes sont dans un état de tension et tirent sur A. Comme il y a plus de lignes de force tirant sur A vers B que de lignes de force tirant sur A en s’éloignant de B, nous avons le phénomène d’attraction physique. Observez maintenant la figure 3. Remarquez maintenant que les pôles sont semblables plutôt que différents, plus ou toutes les lignes éloignent A de B ; c’est le phénomène de répulsion physique.

Masse associée aux lignes de force en mouvement

La ligne de force peut être mieux comprise en la représentant comme un tube de force ou un long cylindre fin. Maxwell a présenté l’idée que la tension d’un tube de force est représentative de la force électrique (volts/pouce), et en plus de cette tension, il existe un milieu à travers lequel ces tubes passent. Il existe une pression hydrostatique contre ce milieu ou l’éther. La valeur de cette pression est la moitié du produit de la densité diélectrique et magnétique. Il existe alors une pression perpendiculaire à un tube de force électrique. Si par la croissance d’un champ les tubes de force s’étendent latéralement ou en largeur, la traînée transversale à travers le milieu représente la réaction magnétique à la croissance de l’intensité d’un courant électrique. Cependant, si un tube de force est amené à se déplacer dans le sens de la longueur, il glissera à travers le milieu avec peu ou pas de traînée car peu de surface est offerte. Cela explique peut-être pourquoi aucun champ magnétique n’est associé à certaines expériences réalisées par Tesla impliquant le mouvement de l’énergie sans champ magnétique associé.

L’inductance comme analogie à la capacité

Une grande partie du mystère entourant le fonctionnement de la capacité peut être éclaircie par un examen approfondi de l’inductance et de la manière dont elle peut donner naissance à des phénomènes diélectriques. L’inductance représente le stockage d’énergie dans l’espace sous forme de champ magnétique. Les lignes de force s’orientent en boucles étroites entourant l’axe du flux de courant qui leur a donné naissance. Plus l’espace entre ce courant et ses images ou réflexions est grand, plus l’énergie qui peut être stockée dans le champ résultant est importante.

Mécanisme de stockage d’énergie magnétiquement

Le processus de poussée de ces lignes ou boucles vers l’extérieur, les obligeant à s’étirer, représente le stockage d’énergie comme dans un élastique. Une intensité de courant donnée maintiendra une boucle de force à une distance donnée du conducteur qui fait passer le courant, donc aucun mouvement d’énergie. Si le flux de courant augmente, l’énergie est absorbée par le champ lorsque les boucles sont alors poussées vers l’extérieur à une vitesse correspondante. Comme l’énergie est en mouvement, une FEM doit accompagner le flux de courant pour qu’il représente la puissance. L’amplitude de cette FEM correspond exactement à la vitesse du champ. Ensuite, si le courant cesse de changer d’amplitude et devient ainsi constant, aucune FEM ne l’accompagne, car aucune puissance n’est absorbée. Cependant, si le courant diminue et représente alors une vitesse de champ négative lorsque les boucles se contractent. Comme la FEM correspond exactement à la vitesse, elle inverse la polarité et inverse ainsi la puissance, de sorte qu’elle sort maintenant du champ et entre dans le courant. Comme aucune puissance n’est nécessaire pour maintenir un champ, seul le courant, le champ statique ou stationnaire, représente l’énergie stockée.

Les limites du zéro et de l’infini

De nombreuses caractéristiques intéressantes de l’inductance se manifestent dans les deux cas limites de piégeage de l’énergie ou de sa libération instantanée. Étant donné que l’alimentation électrique qui entraîne le courant présente une résistance, lorsqu’elle est coupée, l’inductance draine son énergie dans cette résistance qui la concentre sous forme de chaleur. Nous supposerons un inducteur parfait qui n’a pas d’auto-résistance. Si nous supprimons l’alimentation en courant en court-circuitant les bornes de l’inducteur, nous l’isolons sans interrompre aucun courant. Étant donné que l’effondrement du champ produit une FEM, cette FEM aura tendance à se manifester. Cependant, un court-circuit ne permettra pas à une FEM de se développer à travers lui car il a une résistance nulle par définition. Aucune FEM ne peut se combiner avec le courant pour former de l’énergie, par conséquent, l’énergie restera dans le champ. Toute tentative d’effondrement force des courants accrus qui la repoussent immédiatement vers l’extérieur. C’est une forme de stockage d’énergie.

Libération d’énergie instantanée à l’infini

Des phénomènes très intéressants (et dangereux) se produisent lorsque le trajet du courant est interrompu, provoquant ainsi l’apparition d’une résistance infinie. Dans ce cas, la résistance est mieux représentée par son inverse, la conductance. La conductance est alors nulle. Comme le courant disparaît instantanément, le champ s’effondre à une vitesse proche de celle de la lumière. Comme la FEM est directement liée à la vitesse du flux, elle tend vers l’infini. Des effets très puissants sont produits parce que le champ tente de maintenir le courant en produisant la FEM requise. Si une quantité considérable d’énergie existe, disons plusieurs kilowattheures (250 kWh pour un coup de foudre), la décharge qui s’ensuit peut produire des effets très profonds et détruire complètement un appareil mal protégé.

Une autre forme d’énergie apparaît

La décharge rapide de l’inductance fait apparaître un nouveau champ de force qui réduit le taux de formation de la force électromotrice inductive. Ce champ est également représenté par des lignes de force, mais celles-ci sont d’une nature différente de celles du magnétisme. Ces lignes de force ne sont pas une manifestation du flux de courant, mais d’une compression ou tension électrique. Cette tension est appelée tension ou différence de potentiel.

Stockage d’énergie diélectrique spatialement différent du stockage d’énergie magnétique

Contrairement au magnétisme, l’énergie est forcée ou comprimée vers l’intérieur plutôt que vers l’extérieur. Les lignes de force diélectriques poussent vers l’intérieur dans l’espace interne et le long de l’axe, plutôt que poussées vers l’extérieur en travers de l’axe comme dans le champ magnétique. Comme les lignes se repoussent mutuellement, on peut s’attendre à un certain nombre de mouvements larges ou transversaux, mais le phénomène est essentiellement longitudinal. Cela donne lieu à un paradoxe intéressant qui sera observé avec la capacité. C’est que, plus l’espace délimité par la structure conductrice est petit, plus l’énergie qui peut être stockée est importante. C’est exactement l’opposé du magnétisme. Avec le magnétisme, les volumes unitaires d’énergie peuvent être considérés comme fonctionnant en parallèle, mais les volumes unitaires d’énergie en association avec la diélectricité peuvent être considérés comme fonctionnant en série.

La tension est à la diélectricité ce que le courant est au magnétisme

Avec l’inductance, la réaction au changement de champ est la production de tension. Le courant est proportionnel uniquement à l’intensité du champ et non à la vitesse du champ. Avec la capacité, le champ n’est pas produit par le courant mais par la tension. Cette tension doit être accompagnée de courant pour que l’énergie existe. La réaction de la capacité à un changement de force appliquée est la production de courant. Le courant est directement proportionnel à la vitesse de l’intensité du champ. Lorsque la tension augmente, un courant de réaction circule dans la capacité et ainsi l’énergie s’accumule. Si la tension ne change pas, aucun courant ne circule et la capacité stocke l’énergie qui a produit le champ. Si la tension diminue, le courant de réaction s’inverse et l’énergie s’écoule hors du champ diélectrique. Lorsque la tension est retirée, la compression dans l’espace délimité est soulagée. Lorsque l’énergie est entièrement dissipée, les lignes de force disparaissent.

Encore les limites du zéro et de l’infini

Étant donné que l’alimentation électrique qui fournit la tension de charge possède une conductance interne, une fois éteinte, le courant qui fuit à travers la conductance draine l’énergie diélectrique et la convertit en chaleur. Nous supposerons une capacité parfaite sans conductance de fuite. Si nous déconnectons complètement l’alimentation en courant en ouvrant les bornes du condensateur, aucun chemin de circulation du courant n’existe par définition d’un circuit ouvert. Si le champ a tendance à s’étendre, il tendra vers la production de courant. Cependant, un circuit ouvert ne permettra pas la circulation du courant car il a une conductance nulle. Toute tentative d’expansion du champ augmente alors la tension qui repousse le champ vers l’intérieur. Par conséquent, l’énergie restera stockée dans le champ. Cette énergie peut être extraite pour être utilisée à tout moment. Il s’agit d’une autre forme de stockage d’énergie.

Libération instantanée de l’énergie en infinité

Des phénomènes d’une ampleur énorme se produisent lorsque les critères de tension ou de différence de potentiel sont instantanément perturbés, comme dans le cas d’un court-circuit. L’effet est analogue à celui d’un circuit ouvert de courant inductif. Comme la tension de forçage est instantanément retirée, le champ explose contre les conducteurs limitrophes avec une vitesse qui peut dépasser la lumière. Comme le courant est directement lié à la vitesse du champ, il saute à l’infini dans sa tentative de produire une tension finie à travers une résistance nulle. Si une énergie considérable résidait dans le champ de force diélectrique, disons encore plusieurs kWh, l’explosion résultante aurait une violence presque inconcevable et pourrait vaporiser instantanément un conducteur d’épaisseur substantielle. Les décharges diélectriques de grande vitesse et d’énergie représentent l’une des expériences les plus désagréables que l’ingénieur électricien rencontre dans la pratique.

L’énergie revient à la forme magnétique 

Les courants puissants produits par l’expansion soudaine d’un champ diélectrique donnent naturellement naissance à l’énergie magnétique. L’inertie du champ magnétique limite l’augmentation du courant à une valeur réaliste. La capacité renvoie toute son énergie dans le champ magnétique et le processus recommence. L’inverse du produit de la capacité de stockage magnétique et de la capacité de stockage diélectrique représente la fréquence ou le pas auquel cet échange d’énergie se produit. Ce pas peut ou non contenir des harmoniques en fonction de l’étendue des conducteurs délimitant les énergies.

Impédance caractéristique comme représentation de la pulsation du champ énergétique

Le rapport entre la capacité de stockage magnétique et celle du diélectrique est appelé impédance caractéristique. Cela donne le rapport entre la tension maximale et le courant maximal dans la structure oscillatoire. Cependant, comme le stockage d’énergie magnétique est vers l’extérieur et le stockage diélectrique vers l’intérieur, le champ d’énergie total ou double pulse en forme ou en taille. L’axe de cette pulsation de force est l’impédance du système affichant des oscillations et la pulsation se produit à la fréquence d’oscillation.

L’énergie en matière

Lorsque la tension ou l’impédance augmente, l’accent est mis sur le flux entrant. Si l’impédance est élevée et que le taux de changement est suffisamment rapide (série harmonique parfaite), il semblerait possible que la compression de l’énergie la transforme en matière et que la reconversion de cette matière en énergie puisse ou non se synchroniser avec le cycle d’oscillation. C’est ce que l’on peut considérer comme une supercapacité, c’est-à-dire une conversion stable à long terme en matière.

Idées fausses sur la théorie actuelle de la capacité

L’idée fausse selon laquelle la capacité est le résultat de l’accumulation d’électrons a sérieusement faussé notre vision des phénomènes diélectriques. De même, la théorie de la vitesse de la lumière comme limite du flux d’énergie, bien qu’elle soit adéquate pour la force magnétique et la vitesse de la matière, limite notre capacité à visualiser ou à comprendre certaines possibilités des phénomènes électriques. Le véritable fonctionnement de la capacité en espace libre peut être mieux illustré par l’exemple suivant. Il a été précédemment indiqué que les lignes de force diélectriques doivent se terminer sur des conducteurs. Aucune ligne de force ne peut se terminer dans l’espace. Si nous prenons un conducteur et le déplaçons vers la partie la plus éloignée de l’univers, aucune ligne de force ne peut s’étendre de cette électrode à d’autres conducteurs. Il ne peut avoir aucune capacité en espace libre, quelle que soit la taille de l’électrode, et ne peut donc stocker aucune énergie. Cela indique que la capacité en espace libre d’un objet est la somme de sa capacité mutuelle par rapport à tous les objets conducteurs de l’univers.

L’inductance de l’espace libre est infinie

Dans son livre sur le comportement général ou unifié de l’électricité, “La théorie et le calcul des phénomènes électriques transitoires et de l’oscillation” (The Theory and Calcul of Transient Electric Phenomena and Oscillation), Steinmetz souligne que l’inductance de toute unité de longueur d’un conducteur filamentaire isolé doit être infinie. Comme il n’existe aucun courant d’image pour contenir le champ magnétique, celui-ci peut atteindre une taille infinie. Cette grande quantité d’énergie ne peut pas être récupérée rapidement en raison de la vitesse finie de propagation du champ magnétique. Cela donne une composante non réactive ou énergétique à l’inductance qui est appelée rayonnement électromagnétique.

Travail de TESLA, STEINMETZ et FARADAY

Dans les livres de Steinmetz mentionnés ci-dessus, il développe des équations de capacité assez uniques. Tesla a consacré une part énorme de ses efforts aux phénomènes diélectriques et a fait de nombreuses découvertes remarquables dans ce domaine. Une grande partie de ce travail n’a pas encore été entièrement découverte. Je soutiens que le phénomène de diélectricité est largement ouvert à une découverte approfondie. Il est ironique que nous ayons abandonné le concept de lignes de force associé à une mesure de phénomène dans les unités appelées farads d’après Faraday, dont la compréhension des forces et des champs a conduit à la possibilité de visualiser les phénomènes électriques.

Question sur la vitesse du flux diélectrique

Il a été dit que toutes les lignes de force magnétiques doivent être fermées sur elles-mêmes et que toutes les lignes de force diélectriques doivent se terminer sur une surface conductrice. On peut déduire de ces deux lois fondamentales qu’aucune ligne de force ne peut se terminer dans l’espace libre. Cela a créé une question intéressante quant à l’état des lignes de flux diélectrique avant que le champ n’ait eu le temps de se propager jusqu’au conducteur neutre. Pendant ce temps, il semblerait que les lignes de force, n’ayant pas atteint le conducteur neutre éloigné, se terminent dans l’espace au niveau de leur front d’onde en progression. On pourrait en conclure que soit les lignes de force se propagent instantanément, soit elles existent toujours et sont modifiées, soit l’espace conjugué existe dans les mêmes limites que l’espace ordinaire. Les propriétés des lignes de force dans cet espace conjugué peuvent ne pas obéir aux lois de l’espace normalement conçu.

Documentation de référence

1. Electricity and Matter, J. J. Thompson, New York, 1906, Scribner’s Sons, et 1904, Yale University. https://archive.org/details/electricitymatte00thomiala

2. Elementary Lecture on Electric Discharges, Waves, and Impulses and other Transients, C. P. Steinmetz, deuxième édition, 1914, McGraw-Hill. https://archive.org/details/elementarylectur00steirich
3. Theory and Calculation of Transient Electric Phenomena and Oscillations, C. P. Steinmetz, troisième édition, 1920, McGraw-Hill. Section III Transitoires dans l’espace, Chapitre VIII, Vitesse de propagation du champ électrique. https://archive.org/details/theoryandcalcul12steigoog 

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Livres et vidéos d’Eric Dollard

THÉORIE DE L’ÉNERGIE SANS FIL , Eric P. Dollard
Ce document contient de nombreuses formules essentielles et des données justificatives nécessaires pour comprendre la transmission de l’énergie électrique sans fil. Il décrit et schématise la station sans fil Marconi basée à Bolinas, en Californie, vers 1919. Contrairement à de nombreuses théories modernes erronées sur la manière dont Tesla a atteint son objectif, ce document est basé sur un travail réel avec un émetteur grossissant Tesla. Illustré de graphiques et de diagrammes.
#B0082, 69 p, 12,95 $

DÉCHARGES DIÉLECTRIQUES ET MAGNÉTIQUES DANS LES ENROULEMENTS ÉLECTRIQUES , Eric P. Dollard.
Les travaux d’Eric Dollard sur la relation entre les aspects diélectriques et électromagnétiques de l’électricité constituent la percée la plus importante de la recherche électrique moderne, offrant de véritables pistes de recherche sur les secrets de Tesla. Contient ÉLECTRIQUES OSCILLATIONS DANS LES ANTENNES ET LES BOBINES D’INDUCTION par John Miller, 1919, l’un des rares articles contenant des équations utiles à la conception des bobines Tesla.
#B0020, 38 p, 9,95 $

INTRODUCTION CONDENSÉE AUX TRANSFORMATEURS TESLA , Eric P. Dollard
Un résumé de la théorie et des techniques de construction des transformateurs Tesla écrit par l’un des chercheurs les plus brillants de nos jours dans le domaine de l’électricité à haute fréquence, comme l’ont fait Tesla et Steinmetz. Contient l’article CAPACITY de Fritz Lowenstein, assistant de Tesla dans ses recherches.
#B0018, 70p, 14,00 $

REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE DE L’ONDE ÉLECTRIQUE GÉNÉRALISÉE , Eric P. Dollard.
Extension de la théorie des opérateurs verseurs et des nombres imaginaires pour représenter des ondes oscillantes complexes telles que celles rencontrées dans les recherches de Nikola Tesla et partout dans la Nature. Théorie de l’électricité libre produite par des appareils rotatifs tels que les dispositifs à réluctance variable. Les ondes qui s’écoulent en sens inverse dans le temps sont explorées.
#B0080, 86p, 14,95 $

REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE DES ONDES ÉLECTRIQUES ALTERNATIVES , Eric P. Dollard.
Introduction à la THÉORIE DES QUATRE QUADRANTS du courant alternatif qui permet l’ingénierie des inventions de Tesla. Fournit une compréhension plus complète de l’utilisation des opérateurs versor (degrés de rotation), nécessaires à la compréhension du champ magnétique rotatif. Le processus de production d’énergie électrique utilisant les QUADRANTS DE CROISSANCE négligés est provoqué par l’utilisation de ces opérateurs.
#B0079, 53p, 10,95 $

L’ÉLECTRICITÉ LONGITUDINALE DE TESLA : Une vidéo de démonstration en laboratoire avec Eric P. Dollard et Peter Lindemann
Si vous vous êtes déjà demandé si une bobine Tesla ne se résume pas à de grosses étincelles, regardez cette vidéo. Borderland présente une série d’expériences vous fournissant des données factuelles sur la réalité des théories de Tesla. Vous verrez des expériences sur : Le système de transmission électrique à un fil ; Le système de transmission d’énergie sans fil ; La transmission du courant continu dans l’espace ; et une nouvelle forme de lumière électrique qui attire les objets matériels mais repousse la main humaine ! Une diffusion longitudinale des laboratoires Borderland vers une plage voisine est également présentée, en utilisant l’océan comme antenne. Ces expériences peuvent être reproduites par tout chercheur compétent, il n’y a pas de secrets ici ! Les conceptions actuelles d’une bobine Tesla fournissent au chercheur peu de matériel pratique. Eric Dollard réintroduit les bobines Tesla « pancake » dans une série d’expériences tirées directement des travaux de Tesla. Aucune interprétation moderne n’est nécessaire, nous sommes allés à la source – et cela a fonctionné ! Les détails de construction sont donnés. Si vous souhaitez effectuer un travail d’exploration passionnant sur les théories de Tesla, cette vidéo vous donnera certainement un bon départ.
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ONDES ÉLECTRIQUES TRANSVERSALES ET LONGITUDINALES : Une démonstration en laboratoire avec Eric P. Dollard
Eric démontre la réalité des ondes longitudinales et leur application à la transmission naturelle de l’électricité. Des ordinateurs analogiques (réseaux de bobines et de condensateurs) sont présentés, ouvrant un tout nouveau champ de recherches électriques sur les formes d’ondes découvertes et utilisées par Tesla dans ses transmissions d’énergie sans fil. Vous ferez l’expérience des fonctions physiques des différentes ondes via une mesure directe à l’intérieur du réseau informatique. L’onde magnéto-diélectrique longitudinale est démontrée comme ayant une vitesse de propagation supérieure à la vitesse de la lumière ! L’onde électromagnétique transversale (en usage actuel) est démontrée comme étant une forme retardée et non naturelle de transmission d’énergie. Un détecteur d’orgone multi-pactor est démontré indiquant une relation entre la diélectricité et l’orgone. Un chercheur compétent peut reproduire les expériences de cette vidéo à partir des informations fournies. Épatez votre professeur de sciences !
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Les 3 mensonges de la théorie actuelle

Le livre de 2018 d’éric Dollard “Le service électrique à l’ère numérique et la renaissance de la science de l’électricité à l’ère numérique” (The Electrical Utility in a Digital Age & Revival of the Science of Electricity in the Digital Age) que j’ai obtenu sur Kindle ici https://amzn.to/4607AkX, traite de plusieurs sujets dans le domaine du génie électrique et de la physique théorique, en se concentrant sur l’évolution de la théorie électrique, les figures historiques clés et les concepts fondamentaux. Dollard y critique la théorie électrique moderne, soulignant l’importance de revenir aux idées fondamentales dérivées des travaux de Michael Faraday, James Clerk Maxwell et d’autres.

Les trois commandements d’Eric Dollard

Eric Dollard décrit trois “commandements” fondamentaux qui ont façonné la science électrique moderne. Ces commandements critiquent le passage des théories classiques aux vues contemporaines que Dollard trouve problématiques.

1/ Abolition de l’éther

  • Concept : Dollard déplore le rejet de l’éther, un milieu autrefois considéré comme remplissant tout l’espace et transmettant les ondes électromagnétiques.
  • Critique : Le concept de l’éther a été abandonné parce qu’aucun modèle physique ne pouvait l’expliquer de manière satisfaisante. Dollard soutient que cet abandon a été précipité et motivé par un désir de modèles physiques, malgré le fait que l’éther ne soit pas une entité physique.
  • Importance : Nikola Tesla considérait la découverte de l’éther comme aussi cruciale que la découverte du feu pour l’homme primitif.

2/ Canonisation des équations de Maxwell

  • Concept : Les équations de Maxwell sont considérées comme la base de la théorie électromagnétique moderne.
  • Critique : Dollard note que Maxwell n’a jamais formulé ces équations dans leur forme actuelle; elles ont été développées plus tard par Heinrich Hertz et Oliver Heaviside. Il critique les équations pour être incomplètes et limitées dans leur application pratique, qualifiant leur utilisation de “rituel religieux” plutôt que d’outil scientifique.
  • Importance : La simplification excessive et l’adhésion dogmatique à ces équations ont, selon Dollard, entravé le développement d’une théorie de l’électricité plus mature et plus précise.

3/ Idolâtrie de l’électron

  • Concept : L’électron est considéré comme la particule fondamentale dans la théorie électrique, responsable de l’électricité et de ses effets.
  • Critique : Dollard soutient que le rôle de l’électron a été exagéré, en faisant une idole plutôt qu’un concept scientifique utile. Cette idolâtrie a éclipsé d’autres facteurs importants et conduit à une vision étroite des phénomènes électriques.
  • Importance : La fixation sur l’électron, affirme Dollard, a détourné la science électrique de théories plus holistiques et potentiellement plus précises impliquant l’éther et d’autres concepts classiques.

Ces commandements illustrent l’appel de Dollard à revisiter et revitaliser les principes fondamentaux de la théorie électrique, en s’éloignant de ce qu’il considère comme des interprétations modernes restrictives et parfois erronées.

Conclusion

Ce livre d’Eric Dollard appelle à une réévaluation de la direction dans laquelle la science électrique s’est développée, en exhortant à un retour aux idées exploratoires et fondamentales qui ont initialement façonné le domaine. Ses “commandements” critiquent l’abandon de l’éther, l’acceptation sans réserve des équations de Maxwell et la surestimation de l’électron, plaidant plutôt pour une approche plus large et plus fondamentale de la compréhension de l’électricité.

Il a publié de nombreux autres livres, certains très spécialisés, contenant toutes les équations qu’il a formulées pour expliquer et démontrer les théories qu’il a vulgarisées dans ses autres publications. Comme il a reproduit avec succès de nombreux appareils et expériences de Nikola TESLA, qui sont sous forme vidéo pour que chaque personne puisse le voir, on peut vraiment conclure que c’est un immense génie, et qu’il est certainement l’ingénieur qui comprend le mieux les travaux de TESLA et d’autres grands scientifiques de l’époque des grandes découvertes autour de l’électricité et de l’électromagnétisme.


Gerry VASSILATOS résume les découvertes de TESLA

Gerry Vassilatos est un auteur et chercheur américain dont les travaux ont principalement porté sur les domaines de la science, de la technologie et de l’histoire occulte. Bien que peu d’informations biographiques précises sur sa vie personnelle soient disponibles, ses contributions dans le domaine de la recherche alternative et des sciences marginales ont attiré l’attention de nombreux chercheurs et amateurs du monde entier.

Né aux États-Unis, Vassilatos a consacré une grande partie de sa vie à l’étude de sujets tels que les technologies émergentes, l’électromagnétisme et les applications militaires secrètes. Son ouvrage le plus connu, “Secrets of Cold War Technology: Project HAARP and Beyond”, explore les mystères entourant le projet HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program) et ses implications potentielles dans la manipulation de l’atmosphère et du climat.

Vassilatos est également réputé pour ses recherches sur Nikola Tesla, l’un des plus grands inventeurs de l’histoire, dont les travaux ont souvent été méconnus ou mal interprétés par le grand public. Il a contribué à révéler de nombreux aspects moins connus de la vie et des inventions de Tesla, mettant en lumière son influence sur le développement de technologies telles que l’électricité sans fil et les énergies libres.

En plus de ses écrits sur la technologie de la guerre froide et sur Tesla, Vassilatos a également exploré d’autres sujets liés à la science et à l’histoire alternative, notamment les phénomènes électromagnétiques dans la nature, les anciennes civilisations et les mystères de l’énergie libre.

Bien que son travail puisse être controversé pour certains, Gerry Vassilatos a sans aucun doute laissé une marque dans le monde de la recherche alternative et continue d’inspirer ceux qui s’intéressent aux frontières de la science et de la technologie.

livre de Vassilatos
Le livre papier à partir de 125€, c’est un collector ! (Heureusement je l’ai en PDF)

Voici des extraits traduits par moi-même du livre de Gerry, où il décrit très bien et chronologiquement l’évolution des découvertes de Tesla. Vous pourrez vérifier la véracité de ses propos en lisant les textes de Tesla lui-même que j’ai traduits, ainsi qu’en lisant le résumé que j’ai fait des recherches de Peter Lindemann, ingénieur électricien, qui a aussi vérifié les propos de Vassilatos dans son livre d’enquête sur les inventions d’Edwin Gray, qui avait des appareils qui fonctionnaient à l’électricité froide découverte par Tesla. Ces recoupements permettent de comprendre et de connaître les secrets des inventions de Tesla, qui vont bien au-delà du courant alternatif pour lequel il est très connu.

Extraits traduits

En 1887, Heinrich Hertz annonça qu’il avait découvert les ondes électromagnétiques, une réalisation d’une grande importance à l’époque. En 1889, Nikola Tesla tenta de reproduire ces expériences hertziennes. Menées avec une exactitude absolue dans son élégant laboratoire de South Fifth Avenue, Tesla s’est retrouvé incapable de produire les effets rapportés. Quel que soit le moyen utilisé, aucun moyen ne produisait les effets revendiqués par Hertz. Tesla a commencé à expérimenter des décharges électriques brusques et puissantes, en utilisant des condensateurs chargés à des potentiels très élevés. Il a découvert qu’il était possible de faire exploser des fils fins avec ces décharges brusques.

Percevant vaguement quelque chose d’important dans cette série expérimentale, Tesla abandonna ces expériences, tout en réfléchissant au mystère et en soupçonnant que Hertz avait d’une manière ou d’une autre associé par erreur les inductions électrostatiques ou les ondes de choc électrifiées dans l’air aux véritables ondes électromagnétiques. En fait, Tesla a rendu visite à Hertz et a personnellement prouvé ces observations raffinées à Hertz qui, convaincu que Tesla avait raison, était sur le point de retirer sa thèse. Hertz était vraiment déçu et Tesla regrettait grandement de devoir se donner autant de mal avec un académicien estimé pour prouver son point de vue.

Mais alors qu’il cherchait ses propres moyens d’identifier les ondes électriques, Tesla a eu la chance de faire une observation accidentelle qui a changé à jamais le cours de ses recherches expérimentales. Dans ses propres tentatives pour atteindre là où il estimait que Hertz avait échoué, Tesla a développé une méthode puissante par laquelle il espérait générer et détecter de véritables ondes électromagnétiques. Une partie de cet appareil a nécessité la mise en œuvre d’une batterie de condensateurs très puissante. Cette « batterie » de condensateurs était chargée à des tensions très élevées, puis déchargée à travers de courtes barres omnibus en cuivre. Les explosions ainsi obtenues produisirent plusieurs phénomènes qui impressionnèrent profondément Tesla, dépassant de loin la puissance de n’importe quel évènement électrique qu’il ait jamais vu. Ceux-ci se révélèrent détenir un secret essentiel qu’il était déterminé à découvrir.

Les étincelles brusques, qu’il a qualifiées de « décharges perturbatrices », se sont révélées capables de faire exploser des fils en vapeur. Elles propulsaient des ondes de choc très vives, qui le frappaient avec une grande force sur tout le devant de son corps. Tesla était extrêmement intrigué par cet effet physique surprenant. Plutôt que des coups de feu d’une puissance extraordinaire plutôt que des étincelles électriques, Tesla était complètement absorbée par cette nouvelle étude. Ces impulsions électriques produisaient des effets généralement associés uniquement à la foudre. Les effets explosifs lui ont rappelé des phénomènes similaires observés avec des générateurs à Courant Continu à haute tension. Expérience familière parmi les ouvriers et les ingénieurs, la simple fermeture d’un interrupteur sur une dynamo haute tension provoquait souvent un choc cuisant, résultat supposé d’une charge statique résiduelle. Cette situation dangereuse ne se produisait qu’avec l’application soudaine d’une haute tension continue. Cette couronne de charge statique mortelle sortait directement de conducteurs hautement électrifiés, recherchant souvent des chemins de terre qui incluaient des ouvriers et des standardistes. Dans les longs câbles, cet effet de charge instantané produisait une haie d’aiguilles bleuâtres, pointant directement de la ligne vers l’espace environnant. La situation dangereuse apparaissait brièvement au moment même de la fermeture de l’interrupteur. La couronne bleutée étincelante disparaissait quelques millisecondes plus tard, avec la vie de tout malheureux qui avait été ainsi « frappé ». Une fois ce bref effet passé, les systèmes se comportaient à nouveau comme prévu. De tels phénomènes disparaissaient à mesure que les charges saturaient lentement les lignes et les systèmes. Après cette brève poussée, les courants coulaient de manière fluide et uniforme, comme prévu.

L’effet était gênant dans les petits systèmes. Mais dans les grands systèmes électriques régionaux où les tensions étaient excessives, cela s’avérait mortel. Des hommes ont été tués par cet effet, qui propageait sa couronne d’étincelles électrostatiques mortelles à travers les composants du système. Même si les générateurs étaient évalués à quelques milliers de volts, ces surtensions mystérieuses représentaient des centaines de milliers, voire des millions de volts. Le problème a été éliminé grâce à l’utilisation de commutateurs à relais hautement isolés et fortement mis à la terre. Les anciennes études d’ingénierie ne prenaient en compte que les caractéristiques des systèmes électriques qui s’adaptaient à l’approvisionnement et à la consommation d’énergie en régime permanent. La prise en charge de la dangereuse « surcharge » initiale était une nouvelle fonctionnalité. Cette étude d’ingénierie est devenue pendant des années la priorité des compagnies d’électricité, les dispositifs de sécurité et les parasurtenseurs faisant l’objet de très nombreux brevets et publications.

Tesla savait que l’étrange effet de suralimentation n’était observé qu’au moment exact où les dynamos étaient connectées aux lignes électriques, tout comme lors des décharges explosives de ses condensateurs. Bien que les deux cas soient complètement différents, ils produisent tous deux exactement les mêmes effets. La poussée instantanée fournie par les dynamos apparaissait brièvement superconcentrée en longues lignes.

Tesla a calculé que cette concentration électrostatique était supérieure de plusieurs ordres de grandeur à toute tension que la dynamo pouvait fournir. La charge de départ était en quelque sorte amplifiée ou transformée. Mais comment ?

Le consensus général parmi les ingénieurs était qu’il s’agissait d’un effet « d’étranglement » électrostatique. Beaucoup ont conclu qu’il s’agissait d’une action de « regroupement », dans laquelle une force puissamment appliquée était incapable de déplacer rapidement la charge à travers un système. Mystérieuse, la résistance combinée de tels systèmes semblait influencer les porteurs de charge avant que ceux-ci ne puissent s’éloigner des bornes de la dynamo ! Comme si on frappait de l’eau d’une main rapide, la surface semblait solide. Il en était de même pour la force électrique, les charges se heurtant à un mur apparemment solide. Mais l’effet ne durait que le temps de l’impact. Jusqu’à ce que les porteurs de courant aient réellement « rattrapé » le champ électrique appliqué, les charges jaillissaient de la ligne dans toutes les directions. On pouvait s’attendre à un bref effet de suralimentation jusqu’à ce que les charges soient distribuées, circulant en douceur dans l’ensemble de la ligne et du système. La dynamo elle-même devenait ainsi la brève scène d’une onde de choc mineure.

Il a commencé à se demander pourquoi il était possible que les champs électrostatiques se déplacent plus rapidement que les charges elles-mêmes, un mystère déroutant. Le champ lui-même était-il une entité qui propulsait simplement les charges les plus massives ? Si cela était vrai, de quoi était alors « composé » le champ électrostatique lui-même ? Était-ce un champ de particules plus petites ? Les questions étaient merveilleusement interminables.

Malgré les idées merveilleuses stimulées par cette étude, Tesla y a vu une application pratique qui ne lui était jamais venue à l’esprit. La prise en compte de l’effet de suralimentation de la dynamo a suggéré un nouvel appareil expérimental. C’était celui qui pouvait largement surpasser sa batterie de condensateurs dans la recherche d’ondes électriques. Un simple générateur CC haute tension fournissait sa source de champ électrique. Tesla a compris que la résistance des lignes ou des composants, vue du côté de la dynamo, semblait être une « barrière » impossible à pénétrer pour les porteurs de charge. Cette barrière provoquait l’effet de « regroupement ». Les charges électrostatiques étaient littéralement arrêtées et retenues pendant un instant par la résistance de la ligne, une barrière qui n’existait que pendant le bref intervalle d’une milliseconde pendant lequel l’interrupteur d’alimentation était fermé. L’application soudaine d’une force contre cette barrière virtuelle réduisait la charge à une densité impossible à obtenir avec des condensateurs ordinaires. C’est la brève application de puissance, l’impact de la charge contre la barrière de résistance, qui provoquait cette condition électro-densifiée anormale. C’est pourquoi les fils conducteurs de sa présente expérience explosaient souvent.

L’analogie avec la puissance de la vapeur et les machines à vapeur était évidente : les grosses machines à vapeur devaient être réglées avec beaucoup de soin. Cela nécessitait l’expertise d’opérateurs anciens et expérimentés qui savaient comment « ouvrir » un moteur sans briser les cuves et provoquer une explosion mortelle. Trop brusquement, même une grosse machine à vapeur de très grande capacité pouvait exploser. La vapeur devait être admise doucement dans un système, jusqu’à ce qu’elle commence à s’écouler doucement et progressivement dans chaque orifice, conduit et composant. Ici aussi se produisait le mystérieux effet « d’étouffement », où un système de grande capacité semblait se comporter comme une résistance inhabituellement élevée à toute application soudaine et soutenue de force.

Le monde académique des expérimentateurs était pourtant obsédé par sa découverte antérieure des courants alternatifs à haute fréquence. Il semblait que Tesla étudiait désormais exclusivement ces décharges impulsionnelles. Il produisait des impulsions explosives qui n’avaient pas été observées en laboratoire. Chaque composant était soigneusement isolé, lui-même mettant en œuvre des tiges isolantes et des isolants caoutchoutés pour assurer une sécurité totale. Tesla avait observé des machines électrostatiques dont la capacité à charger des métaux isolés était puissante, mais cette démonstration dépassait la simple charge de fil par la fermeture instantanée d’un interrupteur. Cet effet produisait une charge « jaillissante », un phénomène sans précédent. Quelles que soient les conditions observées dans les systèmes précédents, il avait désormais appris à maximiser l’effet. En équilibrant la tension et la résistance par rapport à la capacité, Tesla appris à produire régulièrement des états de suralimentation qu’aucun appareil existant ne pouvait égaler.

L’observation empirique enseignait depuis longtemps que les décharges de condensateurs ordinaires étaient des courants oscillants, des courants d’étincelles qui “rebondissaient” littéralement entre chaque plaque de condensateur jusqu’à ce que leur énergie stockée soit gaspillée. La haute tension de la dynamo exerçait une pression unidirectionnelle si intense sur les charges densifiées que les alternances étaient impossibles. Les seuls retours en arrière possibles étaient les oscillations. Dans ce cas, les charges augmentaient et s’arrêtaient dans une longue série jusqu’à ce que la suralimentation soit gaspillée. Tous les paramètres qui forçaient de telles oscillations limitaient en fait la suralimentation dans la manifestation de son apport énergétique total, une condition que Tesla s’est efforcé d’éliminer. En effet, il a passé un temps excessif à développer divers moyens pour bloquer tout « retour de force » et tout autre écho de courant complexe qui pourrait forcer la suralimentation à gaspiller prématurément son énergie dense. Voici un effet exigeant une seule super impulsion unidirectionnelle. Une fois les oscillations et les alternances éliminées, des effets nouveaux et étranges ont commencé à faire leur apparition. Ces phénomènes puissants et pénétrants n’ont jamais été observés lorsque l’on travaille avec des alternances à haute fréquence.

La fermeture soudaine et rapide de l’interrupteur provoquait maintenant une onde de choc pénétrante dans tout le laboratoire, une onde de choc qui pouvait être ressentie à la fois comme une forte pression et une irritation électrique pénétrante. Une “piqure”. Le visage et les mains étaient particulièrement sensibles aux ondes de choc explosives, qui produisaient également un curieux effet de « picotement » à courte distance. Tesla pensait que les particules matérielles approchant de l’état de vapeur étaient littéralement projetées hors des fils dans toutes les directions. Afin de mieux étudier ces effets, il se plaça derrière un écran de verre et reprit l’étude. Malgré le bouclier, des ondes de choc et des effets cuisants étaient ressentis par Tesla, désormais mystifié. Cette anomalie provoqua une curiosité des plus profondes, car une telle chose n’avait jamais été observée auparavant. Plus puissant et plus pénétrant que la simple charge électrostatique des métaux, ce phénomène propulsait littéralement une charge à haute tension dans l’espace environnant où elle était ressentie comme une sensation de picotement. Les piqûres durent une petite fraction de seconde, l’instant de la fermeture de l’interrupteur. Mais Tesla pensait que ces effets étranges étaient un simple effet d’ondes de choc ionisées dans l’air, un peu comme un coup de tonnerre fortement ionisé.

Tesla a conçu une nouvelle série d’expériences pour mesurer la pression de l’onde de choc à une plus grande distance. Il avait besoin d’un « interrupteur de déclenchement » automatique. Avec cela correctement organisé, un déclenchement plus contrôlé et répétitif de l’effet était possible. De plus, cet agencement permettait des observations à distance qui pourraient apporter davantage de lumière sur le phénomène de pénétration du bouclier. Le contrôle de la vitesse de la dynamo haute tension contrôlait la tension. Une fois ces composants correctement ajustés, Tesla a pu se promener dans ses grands espaces de galerie et faire des observations.
Souhaitant également éviter le barrage de pression continu et ses étincelles cinglantes, Tesla s’est protégé avec plusieurs matériaux. La disposition des courants continus à haute tension rapidement interrompus entraînait le rayonnement de rayons cinglants, qui pouvaient être ressentis à de grandes distances de leur source de super-étincelles. En fait, Tesla ressentait les piqûres à travers les boucliers ! Tout ce qui avait été libéré des fils au moment de la fermeture de l’interrupteur réussissait à pénétrer les écrans de verre et de cuivre. Cela ne faisait aucune différence ; l’effet imprégnait chaque substance comme si le bouclier n’était pas là du tout. Il s’agissait d’un effet électrique qui communiquait directement à travers l’espace sans connexions matérielles. De l’électricité rayonnante !

Dans ces nouvelles observations, le phénomène violait les principes de charge électrostatique établis expérimentalement par Faraday. Les charges électrostatiques projetées se propagent normalement sur la surface d’un bouclier métallique ; elles ne pénètrent pas dans le métal. Cet effet avait certaines caractéristiques très non-électriques. Tesla a été véritablement mystifié par cet étrange nouveau phénomène et a recherché dans la littérature des références à ses caractéristiques. Aucune référence de ce type n’a été trouvée, sauf dans les observations subreptices de deux expérimentateurs. Dans un cas, Joseph Henry a observé la magnétisation d’aiguilles en acier par une forte décharge d’étincelle. La particularité extraordinaire de cette observation (1842) résidait dans le fait que la jarre de Leyde, dont l’étincelle produisait apparemment les magnétisations, se trouvait à l’étage supérieur d’un bâtiment par ailleurs imperméable à l’électricité. Murs de briques, portes épaisses en chêne, lourds sols en pierre et en fer, plafonds en tôle. De plus, les aiguilles en acier étaient conservées dans un coffre-fort dans la cave. Comment l’étincelle pouvait elle provoquer un tel changement à travers une telle barrière naturelle ? Le Dr Henry croyait que l’étincelle avait libéré des « rayons lumineux » spéciaux, et que ceux-ci étaient les agents pénétrants responsables des magnétisations.

Un deuxième récit de ce type (1872) s’est produit dans un lycée de Philadelphie. Elihu Thomson, professeur de physique, a cherché à rendre plus visibles les étincelles d’une grande bobine d’étincelles Ruhmkorrf pour sa prochaine conférence.
En attachant un pôle de la bobine à un tuyau d’eau froide et en réactivant la bobine, Thomson fut ravi de constater que la nature de l’étincelle était passée du bleu au blanc. Souhaitant amplifier cet effet, Thomson a fixé l’autre poteau à un grand plateau en métal. La réactivation de la bobine produisit une étincelle hurlante d’un blanc argenté, entièrement visible pour tous ceux assis dans la dernière rangée. Souhaitant le montrer à un collègue, Edwin Houston, Thomson s’est dirigé vers la porte et a été brusquement arrêté. En touchant le bouton en laiton de la porte en chêne, par ailleurs isolée, Thomson reçut un choc grésillant inattendu. En éteignant la bobine Ruhmkorrf, Thomson a trouvé possible d’arrêter l’effet. Appelant Edwin, il résuma ce qui s’était passé. Puis en rallumant l’appareil, les effets de charge cuisante sont revenus. Les deux messieurs coururent à travers l’immense bâtiment de pierre, de chêne et de fer avec désormais des objets métalliques isolés. Chaque contact d’un canif ou d’un tournevis sur quelque chose de métallique, aussi éloigné de la bobine ou isolé du sol, produisait de longues et continues étincelles blanches. Le récit a été rédigé sous la forme d’un court article dans Scientific American plus tard dans la même année.

En étudiant chacune de ces deux observations antérieures, événements séparés chacun d’une trentaine d’années, Tesla a perçu une unité essentielle avec celle de sa propre découverte. Chaque observation était peut-être une légère variante du même phénomène. D’une manière ou d’une autre, par hasard, chaque expérimentateur avait réussi à produire l’effet de suralimentation explosif. Dans le cas du Dr Henry, les explosions explosives se produisaient en un seul éclair, des machines électrostatiques étant utilisées pour accumuler la charge initiale. Le deuxième cas était particulier, car il mettait en évidence la production soutenue et continue d’effets de suralimentation. L’effet était rare car il nécessitait évidemment des paramètres électriques très stricts. Tesla a déduit cela du simple fait que cet effet était si rarement observé par les expérimentateurs du monde entier.

De plus, il n’a pas tardé à remarquer les attributs anormaux attachés au phénomène. Tesla savait que, malgré les effets extrêmement pénétrants dans chaque cas, il avait trouvé le seul moyen d’atteindre la manifestation « complète » et maximale de la suralimentation. Il s’agissait d’un appareil sans égal, capable de libérer un aspect du champ électrostatique que d’autres ne possédaient apparemment pas.

Bien que découvert par Tesla en 1889, l’observation préliminaire de cet effet a été publiée après une batterie intensive d’enquêtes. La « Dissipation de l’électricité », publiée juste avant Noël 1892, est la conférence charnière de Tesla. (voir traduction plus loin)

C’est le point de départ par lequel Tesla abandonne la recherche et le développement du courant alternatif haute fréquence. Se séparant complètement du terrain, Tesla décrit les ondes de choc et autres effets des IMPULSIONS. En plus de ces sensations physiques, qu’il décrit avec des euphémismes caractéristiques, Tesla développe également les aspects « gazeux » associés aux phénomènes. Il a observé que les fils brusquement chargés dans ses expériences projetaient un étrange flux gazeux lorsqu’ils étaient immergés dans un bain d’huile. Phénomène qu’il pensait autrefois entièrement dû aux gaz adsorbés par un fil, il découvrit que l’effet pouvait être produit de manière si continue à partir d’un seul fil qu’aucun volume de gaz adsorbé ordinaire ne pouvait alimenter le flux. En effet, il était capable de produire des jets de ce type dans l’huile, qui sortaient si puissamment des extrémités des fils chargés qu’ils creusaient visiblement l’huile avec un trou d’environ 5 cm de profondeur ! Tesla a commencé à comprendre la véritable nature du « gaz » fin qui sortait des extrémités des fils immergés dans l’huile.

Il prépara alors une vaste série de tests afin de déterminer la véritable cause et la nature de ces impulsions d’air choquantes. Dans son article, Tesla décrit le bouclier imprégnant les chocs comme des « ondes sonores d’air électrifié ». Néanmoins, il fait une déclaration remarquable concernant le son, la chaleur, la lumière, la pression et le choc qu’il ressentait passer directement à travers des plaques de cuivre. Collectivement, ils « impliquent la présence d’un milieu de structure gazeuse, c’est-à-dire constitué de porteurs indépendants capables de se déplacer librement ». Puisque l’air n’était évidemment pas ce « milieu », à quoi faisait-il alors référence ? Plus loin dans l’article, il déclare clairement que “outre l’air, un autre médium est présent”.

Grâce à des arrangements expérimentaux successifs, Tesla a découvert plusieurs faits concernant la production de son effet. Premièrement, la cause était sans doute trouvée dans la brusquerie de la charge. C’est dans la fermeture de l’interrupteur, l’instant même de la « fermeture et de la rupture », que l’effet se propageait dans l’espace. L’effet était définitivement lié au temps, au temps d’IMPULSION. Deuxièmement, Tesla a découvert qu’il était impératif que le processus de charge se déroule en une seule impulsion. Aucune inversion de courant n’était autorisée, sinon l’effet ne se manifestait pas. Dans ce document, Tesla a fait des remarques succinctes décrivant le rôle de la capacité dans le circuit radiatif des étincelles. Il a constaté que l’effet était puissamment renforcé en plaçant un condensateur entre le perturbateur et la dynamo. Tout en fournissant une puissance énorme à l’effet, le diélectrique du condensateur servait également à protéger les enroulements de la dynamo.

L’effet pouvait également être considérablement intensifié jusqu’à des niveaux nouveaux et plus puissants en augmentant la tension, en accélérant le taux de “fermeture” du commutateur et en raccourcissant le temps réel de fermeture du commutateur. Jusqu’à présent, Tesla utilisait des interrupteurs à contact rotatif pour produire ses impulsions unidirectionnelles. Lorsque ces systèmes d’impulsions mécaniques n’ont pas réussi à produire les plus grands effets possibles, Tesla a recherché un moyen plus « automatique » et plus puissant. Il a trouvé cet « interrupteur automatique » dans des déchargeurs à arc électrique spéciaux. La sortie haute tension d’un générateur CC était appliquée à des conducteurs jumeaux grâce à son nouveau mécanisme à arc, un aimant permanent très puissant placé en travers du chemin de décharge. L’arc de décharge était automatiquement et continuellement « soufflé » par ce champ magnétique.

Impératif pour obtenir l’effet rare souhaité, le condensateur et ses lignes filaires connectées devaient être choisis de manière à recevoir et décharger la charge électrostatique acquise de manière saccadée unidirectionnelle. Le véritable circuit Tesla ressemble beaucoup à un jet pulsé, où aucune contre-pression n’arrête jamais le flux précipité. La charge électrostatique atteint un maximum et se décharge beaucoup plus rapidement. L’application constante d’une pression d’une dynamo haute tension sur le circuit garantit l’obtention de successions continues de « charge-décharge rapide ». C’est alors et seulement alors que l’effet Tesla est observé. Les impulsions circulent littéralement à travers l’appareil depuis la dynamo. Le condensateur, l’interrupteur et les lignes électriques qui y sont attachées se comportent comme une valve flottante.

La dynamo haute tension reste la véritable source électrostatique de l’appareil. C’était un fait bien apprécié par Tesla, qui n’aimait pas les effets douloureux du rayonnement se produisant dans l’espace. Il était évident que la dynamo avait été modifiée d’une manière ou d’une autre par l’ajout de ces circuits de « soupapes pulsées ». Les dynamos utilisées produisaient des tensions mortelles, capables de tuer un homme. Les circuits de valves provoquaient un étrange rayonnement de ces énergies de champ mortelles. D’une manière ou d’une autre, l’énergie de la dynamo se propageait dans l’espace avec une force dangereuse et douloureuse. Mais comment ? Par quels moyens mystérieux et provocateurs cette condition a-t-elle été établie ? Le résultat de cette série expérimentale a fixé un nouveau concept dans l’esprit de Tesla.

Tesla avait bien sûr réalisé les implications de son mystérieux effet de champ de choc. C’était de l’électricité rayonnante.

Tesla a d’abord mené des enquêtes élaborées et approfondies afin de comprendre la nature exacte de ce nouvel effet électrique. Tesla s’est rendu compte que cet étrange « champ de choc » rayonnait en réalité à travers l’espace à partir de l’appareil à impulsion. S’il s’agissait d’énergie électrostatique, elle était plus intense et plus pénétrante que n’importe quel champ électrostatique qu’il avait jamais observé. S’il s’agissait simplement d’un champ électrostatique « saccadé », pourquoi alors sa force était-elle si intensifiée ? Tesla commença à croire qu’il avait découvert une nouvelle force électrique, et non simplement un traitement d’une force existante. C’est pour cette raison qu’il décrit souvent l’effet comme « électrodynamique » ou « plus électrostatique ».

En ajustant correctement les paramètres inhérents du circuit, Tesla appris à produire une série extrêmement rapide d’impulsions unidirectionnelles à la demande. Lorsque les impulsions étaient courtes, brusques et précises dans leur succession, Tesla découvrit que l’effet de choc pouvait imprégner de très grands volumes d’espace sans apparemment aucune perte d’intensité. Il a également constaté que l’effet de choc pénétrait facilement les boucliers métalliques de grande taille et la plupart des isolants.

En développant un moyen de contrôler le nombre d’impulsions par seconde, ainsi que les intervalles de temps intermittents entre chaque impulsion successive, il commença à découvrir un nouveau domaine d’effets.

Chaque durée d’impulsion produisait ses propres effets particuliers. Capable de ressentir les chocs cuisants, bien qu’il soit protégé à une distance de près de quinze mètres de son appareil, Tesla reconnut immédiatement qu’un nouveau potentiel de transmission d’énergie électrique lui avait été révélé. Tesla fut le premier à comprendre que les ondes de choc électrique représentaient un nouveau moyen de transformer le monde, tout comme son système polyphasé l’avait fait.

Tesla avait bien l’intention de divulguer ses découvertes au monde en général. L’électricité rayonnante possédait des caractéristiques particulières dont le monde scientifique ignorait la connaissance.

En travaillant avec un mode de réalisation simple mais puissant de son appareil d’origine, Tesla a découvert que l’électricité rayonnante pouvait induire de puissants effets électriques à distance. Ces effets n’étaient pas des alternances, ni des vagues alternées. Il s’agissait d’ondes longitudinales, composées d’ondes de choc successives. L’avancée de chaque onde de choc, suivie de courtes zones neutres, constituait ensemble le champ radiant/rayonnant.

Les composantes vectorielles de ces successions d’ondes de choc étaient toujours unidirectionnelles. Les ondes de choc saccadées étaient capables de forcer les charges dans la direction de leur propagation.

Les objets placés à proximité de cet appareil devenaient puissamment électrisés, conservant un signe de charge singulier pendant plusieurs minutes après la désactivation du déchargeur magnétique.

Tesla a trouvé possible d’amplifier ces effets de charge unique par un simple alignement asymétrique du déchargeur magnétique.

En plaçant le déchargeur magnétique plus près de l’un ou l’autre côté de la dynamo de charge, des vecteurs de force positive ou négative peuvent être sélectionnés et projetés. Ainsi, une charge pourrait être projetée dans ou tirée de n’importe quel objet dans l’espace du champ. C’était une nouvelle force électrique. Tesla réalisa plus que jamais qu’il se trouvait en territoire inconnu. Le fait que ces forces radiantes se propageaient à la façon de rayons lumineux les distinguait des ondes électromagnétiques de Maxwell.

Tesla souhaitait déterminer l’effet d’une diminution progressive de la durée des impulsions, un travail qui exigeait la plus grande compétence et précaution. Tesla savait qu’il s’exposait à un danger mortel. En contrôlant la rapidité de l’explosion du courant dans l’arc magnétique de Courant Continu, Tesla a libéré un nouveau spectre d’énergies lumineuses dans sa grande galerie.

Ces espèces énergétiques ne ressemblaient à aucune autre que le monde ait connue depuis. Tesla a découvert que la durée de l’impulsion définissait à elle seule l’effet de chaque spectre succinct. Ces effets étaient tout à fait distinctifs, dotés d’étranges qualités supplémentaires jamais purement ressenties dans la nature. Des trains d’impulsions, chacun dépassant 0,1 milliseconde, produisaient de la douleur et des pressions mécaniques. Dans ce champ radiant, les objets vibraient visiblement et bougeaient même lorsque le champ de force les entraînait. Des fils minces, exposés à des éclats soudains du champ radiant, ont explosé en vapeur. La douleur et les mouvements physiques cessaient lorsque des impulsions de 100 microsecondes ou moins étaient produites.

Avec des impulsions d’une durée de 1,0 microseconde, une forte chaleur physiologique était détectée. De nouvelles diminutions de la durée des impulsions ont apporté des illuminations spontanées capables de remplir les pièces et les globes sous vide de lumière blanche. À ces fréquences d’impulsion, Tesla a pu stimuler l’apparition d’effets qui se mélangent normalement aux énergies électromagnétiques inhérentes à la lumière du soleil.

Des impulsions plus courtes produisaient des brises fraîches pénétrant dans la pièce, accompagnées d’une élévation de l’humeur et de la conscience. Il n’y avait aucune limite à cette progression vers des impulsions de durée diminuée. Aucune de ces énergies impulsionnelles n’a pu être reproduite grâce à l’utilisation d’alternances harmoniques à haute fréquence. Rares sont ceux qui ont pu reproduire ces effets car très peu ont compris la nécessité absolue d’observer les paramètres fixés par Tesla.

Ces faits ont été élucidés par Eric Dollard, qui a également réussi à obtenir les effets étranges et distincts revendiqués par Tesla.

En 1890, après une période intense d’expérimentation et de développement de conception, Tesla résumait les composants nécessaires au déploiement pratique d’un système de distribution d’énergie électrique radiant/rayonnant.

Tesla avait déjà découvert le fait merveilleux que des durées d’impulsion de 100 microsecondes ou moins ne pouvaient pas être détectées et ne causeraient aucun dommage physiologique. Il prévoyait de les utiliser dans sa diffusion de l’énergie. De plus, des ondes de choc d’une durée de 100 microsecondes traversaient toute la matière, une forme d’énergie électrique appropriée à diffuser dans une ville en manque d’énergie.

Tesla a fait une découverte des plus surprenantes la même année, lorsqu’il a placé une longue hélice de cuivre à un seul tour près de son perturbateur magnétique. La bobine, longue d’environ deux pieds, ne se comportait pas comme le faisaient des tuyaux en cuivre massif et d’autres objets. La bobine à paroi mince s’est enveloppée dans une enveloppe d’étincelles blanches.
Ondulait à partir de la couronne de cette bobine des banderoles très longues et fluides d’un blanc argenté, des décharges douces qui semblaient avoir été considérablement augmentées en tension. Ces effets étaient considérablement intensifiés lorsque la bobine hélicoïdale était placée dans le cercle du fil perturbateur.

À l’intérieur de cette « zone de choc », la bobine hélicoïdale était entourée d’une explosion qui s’accrochait à sa surface et remontait la bobine jusqu’à son extrémité ouverte. Il semblait que l’onde de choc s’éloignait de l’espace environnant pour s’accrocher à la surface de la bobine, une étrange préférence attrayante. L’onde de choc se propageait sur la bobine perpendiculairement aux enroulements, un effet incroyable. La longueur des décharges jaillissant de la couronne hélicoïdale était incompréhensible.

Avec la décharge de l’éclateur sautant de 25 mm dans son boîtier magnétique, les décharges scintillantes blanches s’élevaient de l’hélice jusqu’à une longueur mesurée de plus de 60 cm. Cette décharge était égale à la longueur même de la bobine elle-même ! C’était une transformation inattendue et inouïe.

Il s’agissait là d’une action de nature plus « électrostatique », même s’il savait que les universitaires ne comprendraient pas ce terme lorsqu’il serait utilisé dans cette situation. L’énergie électrostatique ne fluctue pas, tout comme ses ondes de choc. L’onde de choc explosive avait des caractéristiques qui ne ressemblaient à aucune autre machine électrique existante.

Pourtant, Tesla a déclaré que l’onde de choc, pendant le bref instant au cours duquel elle fait son apparition explosive, ressemble plus à un champ électrostatique qu’à toute autre manifestation électrique connue. Tout comme dans les machines à friction électrostatique, où le courant et le magnétisme. sont négligeables, une composante de champ très énergétique remplit l’espace en lignes rayonnantes.

Ce champ “diélectrique” se propage normalement dans l’espace selon une croissance lente à mesure que les charges sont rassemblées. Voici un cas où un générateur CC fournissait la haute tension. Cette tension chargeait un cerceau de cuivre isolé, atteignant sa valeur maximale. Si toutes les valeurs du circuit étaient correctement équilibrées, de la manière prescrite par Tesla, un effondrement soudain de la charge se produisait alors. Cet effondrement était nécessairement beaucoup plus court que l’intervalle nécessaire pour charger l’arceau. L’effondrement survient lorsque le perturbateur magnétique éteint l’arc. Si le circuit est correctement structuré, aucune alternance de contre-courant ne se produit.

Cette succession unidirectionnelle d’impulsions de charge et de décharge provoque l’expansion d’un champ très étrange vers l’extérieur, qui ressemble vaguement à un champ électrostatique « saccadé » ou « bégayant ». Mais ces termes ne décrivaient pas de manière satisfaisante les conditions réellement mesurées autour de l’appareil, un puissant effet radiant dépassant toutes les valeurs électrostatiques attendues. Le calcul réel de ces taux de débit s’est avéré impossible.

En mettant en œuvre la règle standard du transformateur magnéto-inductif, Tesla n’a pas été en mesure de prendre en compte l’énorme effet de multiplication de tension. Les relations conventionnelles échouant, Tesla a émis l’hypothèse que l’effet était entièrement dû aux règles de transformation radiante, nécessitant évidemment une détermination empirique.

Les mesures ultérieures des longueurs de décharge et des attributs d’hélice ont fourni la nouvelle relation mathématique nécessaire.

Il avait découvert une nouvelle loi d’induction, selon laquelle les ondes de choc rayonnantes s’auto-intensifiaient lorsqu’elles rencontraient des objets segmentés.

La segmentation était la clé pour libérer l’action. Les ondes de choc rayonnantes rencontraient une hélice et « balayaient » la peau extérieure, d’un bout à l’autre. Cette onde de choc n’avait pas du tout traversé les enroulements de la bobine, traitant la surface de la bobine comme un plan aérodynamique. Une augmentation constante de la pression électrique était mesurée le long de la surface de la bobine.

En effet, Tesla a déclaré que les tensions pouvaient souvent être augmentées jusqu’à un niveau incroyable de 10 000 volts par pouce de surface axiale de bobine. Cela signifiait qu’une bobine de 60 cm (24 pouces) pouvait absorber les ondes de choc rayonnantes, qui mesuraient initialement 10 000 volts, avec une augmentation ultérieure maximale jusqu’à 240 000 volts !

De telles transformations de tension étaient inconnues avec des appareils de ce volume et de cette simplicité. Tesla a en outre découvert que les tensions de sortie étaient mathématiquement liées à la résistance des spires de l’hélice. Une résistance élevée signifiait des maxima de tension plus élevés.

Il a commencé à faire référence à sa ligne d’éclateurs (spark gaps) comme son « primaire » spécial, et à la bobine hélicoïdale placée dans la zone de choc, comme son « secondaire » spécial. Mais il n’a jamais voulu que quiconque assimile ces termes à ceux faisant référence aux transformateurs magnéto-électriques. La découverte était en effet complètement différente de la magnéto-induction. Il y avait une raison réelle et mesurable pour laquelle il pouvait faire cette déclaration farfelue. Il y avait un attribut qui a complètement dérouté Tesla pendant un certain temps.

Tesla a mesuré une condition de courant nul dans ces longues bobines secondaires en cuivre. Il a déterminé que le courant qui aurait dû apparaître était complètement absent.

La tension pure augmentait avec chaque centimètre de surface de la bobine. Tesla faisait constamment référence à ses « lois d’induction électrostatique », un principe que peu de gens comprenaient. Tesla a appelé le perturbateur combiné et l’hélice secondaire un « transformateur ».

Les transformateurs Tesla ne sont pas des appareils électromagnétiques ; ils utilisent des ondes de choc rayonnantes et produisent une tension pure sans courant.

Chaque transformateur conduit une durée d’impulsion spécifique avec une force spéciale.

Par conséquent, chacun devait être « réglé » en ajustant l’éclateur à cette durée d’impulsion spécifique. Les ajustements de la distance de l’arc fournissent ce facteur de contrôle. Une fois que chaque transformateur était réglé sur son propre taux de réponse, les impulsions pouvaient circuler en douceur à travers le système comme du gaz circulant dans un tuyau.

Constatant que les analogies et les applications de la dynamique des gaz lui fournissaient en effet un enregistrement cohérent d’évaluations réussies à cet égard, Tesla commença à se demander si les décharges de flammes blanches, si différentes de tout ce qu’il avait vu, ne pourraient pas être une manifestation gazeuse d’électro-force statique. Il y a certainement eu de nombreux exemples expérimentaux dans lesquels une nature purement gazeuse, si différente de tout ce qui est électrique, s’est clairement manifestée.

La manière dont l’onde de choc rayonnante se propageait sur les enroulements de fils en courants laminaires blancs et scintillants apportait une nouvelle révolution dans la pensée. Des impulsions de tension traversaient la surface secondaire comme une impulsion de gaz sous une constriction croissante. Jusqu’à atteindre l’extrémité libre de la bobine, ces impulsions gazeuses circulaient sur la surface du cuivre plutôt que de la traverser. Tesla a qualifié cette manifestation spécifique d’« effet cutané ». En cela, la décharge ressemblait beaucoup à la manière dont les gaz se déplaçaient sur des surfaces.

De plus, chaque fois qu’une pointe métallique était connectée à la borne supérieure d’un de ses Transformateurs, le flux devenait plus directif. Cela se comportait comme un jet d’eau dans un tuyau. Lorsque le flux blanc scintillant était dirigé vers des plaques métalliques distantes, il produisait des charges électroniques. Cette production de charge pouvait être mesurée en ampérage, « courant », au site de réception. Cependant, pendant le transport, un tel ampérage n’existait pas. L’ampérage n’appaissait que lorsqu’il était intercepté.

Eric Dollard a déclaré que l’espace entourant les transformateurs à impulsion Tesla est tellement déferlé avec ces flux que le « courant d’interception » peut atteindre plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’ampères. Mais de quoi était composé ce mystérieux flux ? Tesla se débattait avec le doute que ces phénomènes de décharge pouvaient être dus à de l’électricité ordinaire se comportant de manière extraordinaire. Mais l’électricité avait-elle réellement une nature douce, froide et scintillante ? L’électricité qu’il connaissait était choquante, chaude, brûlante, mortelle, perçante, piquante, tous les attributs d’un irritant. Mais ce phénomène de décharge était, qu’il soit froid ou chaud au toucher, doux et gentil. Celui-là ne tuait pas.

Même la manière dont l’impulsion explosait sous forme de décharges blanches et brillantes de tension fortement transformée suggérait la manière dont les gaz se comportent lorsqu’ils sont libérés de leur confinement sous pression.

Ces méditations réflexives ont convaincu Tesla que cet effet n’était pas de nature purement électrique. En examinant de près les flammes blanches, Tesla a compris pourquoi il n’y avait pas de « courant électrique » mesurable au sommet de ces bobines activées. Les porteurs de charge lourds normaux, les électrons, ne pouvaient pas se déplacer aussi rapidement que l’impulsion radiante elle-même. Étouffés dans le réseau métallique de la bobine, les électrons devenaient immobiles. Aucun courant électronique ne traversait la bobine. L’impulsion rayonnante, qui se déplaçait sur la surface de la bobine, n’était donc pas de nature électronique.

De plus, Tesla a découvert un phénomène étonnant, qui a levé tout doute sur la véritable nature des vecteurs énergétiques à l’œuvre dans son appareil. Tesla a disposé une très lourde barre omnibus en cuivre en forme de U, reliant les deux jambes directement à son primaire d’éclateur. Plusieurs lampes à incandescence ont été placées sur les pieds de cette barre omnibus en forme de U. Cet arrangement constituait un court-circuit très évident. Les lampes étaient éclairées par une lumière blanche et froide brillante, tout en étant court-circuitées par un lourd shunt en cuivre. Ce qui n’est pas typique de l’électricité à courant particulaire, les lampes brillantes mais froides ont révélé qu’un autre courant énergétique circulait effectivement à travers les « courts-circuits ».

Ceux qui ont observé cette expérience ne s’attendaient pas à ce qu’elle remplisse une fonction autre que l’incinération du circuit de l’éclateur et éventuellement de la dynamo elle-même. Au lieu de cela, les témoins virent une merveille. Les lampes éclairaient avec une luminosité peu commune. Dans cette simple démonstration, Tesla n’illustrait qu’une de ses nombreuses preuves. Les charges électroniques préféreraient le circuit le moins résistant, rejetant les ampoules à incandescence pour le chemin en cuivre. Le courant dans cette situation choisissait de se conformer à un principe contradictoire. Peut-être que c’était vrai parce que les courants n’étaient pas électriques.

Tesla a utilisé à plusieurs reprises cette démonstration pour mettre en évidence le « fractionnement » des courants électroniques par rapport aux courants neutres.

Restait une seule question, dont la réponse lui fournirait les informations essentielles nécessaires à la création d’une nouvelle technologie. Qu’est-ce qui séparait ou « fractionnait » les divers porteurs mobiles dans son transformateur ? C’était la configuration géométrique de la bobine qui séparait par inadvertance chaque composant. Les électrons étaient empêchés de circuler à travers la longueur du fil, tandis que l’impulsion radiante était libérée sur la surface de la bobine sous forme d’impulsion gazeuse.

Les électrons auraient dû dériver à travers le fil mais, pendant chaque période d’impulsion, ils étaient bloqués par la résistance de la ligne. Ainsi, les porteurs mobiles gazeux étaient libérés pour s’écouler à l’extérieur du fil, une impulsion qui se propageait le long de la surface extérieure de la bobine d’un bout à l’autre.

Voilà donc la preuve que les décharges électriques étaient bien composées de plusieurs espèces mobiles simultanées. Tesla comprenait maintenant pourquoi ses premiers courants alternatifs à haute fréquence n’avaient jamais mis en évidence ces actions puissantes. C’est la brusquerie, la violence de la décharge impulsive, qui donnait une libre mobilité à cette composante « gazeuse » insoupçonnée.

Les impulsions, les impulsions unidirectionnelles, étaient le seul moyen par lequel ces potentiels pouvaient être libérés.

Les alternances étaient absolument inutiles à cet égard. De plus, comme les alternances ne pouvaient pas libérer le deuxième composant dynamique des gaz, celui-ci restait un moyen inutilisable et pitoyablement faible. Tesla a toujours considéré ses dispositifs alternatifs à haute fréquence comme des projets ratés.

Cela a eu une grande influence sur ses opinions très critiques à l’égard de Marconi et de tous ceux qui, comme lui, ont poursuivi la radio à ondes alternatives à haute fréquence. Tesla a commencé à étudier un sujet qui a trouvé plus d’ennemis et de critiques que n’importe quel autre au cours de ce siècle. Tesla, avec le plus grand intérêt désormais, a commencé des recherches sur « l’éther ».

Tesla en est venu à croire que les champs diélectriques étaient en réalité composés de flux d’éther.

Théoriquement, on pourrait donc obtenir une énergie illimitée en piégeant et en conduisant une ligne de champ diélectrique naturelle. Le problème était qu’aucun matériau habituellement accessible ne pouvait résister suffisamment à l’éther pour en tirer un quelconque élan. Avec un courant si rare qu’il traverse tous les matériaux connus, l’énergie cinétique inhérente aux lignes de champ diélectrique resterait une source d’énergie insaisissable. Tesla pensait avoir trouvé le secret pour exploiter cette énergie, mais cela ne nécessiterait pas une matière ordinaire. Tesla considérait la tension comme des flux d’éther soumis à divers états de pression. L’augmentation de ces contraintes pourrait produire d’énormes flux supplémentaires, où la tension observée serait alors extrêmement élevée et lumineuse. C’était précisément la condition que Tesla croyait avoir été établie dans ses Transformers.

En fait, Tesla a déclaré à plusieurs reprises que ses transformateurs effectuaient de puissants mouvements dans l’éther. Dans une expérience vraiment mystifiante révélatrice de ces compréhensions, Tesla décrit la production de trains à impulsions très rapides avec une production ultérieure de « banderoles blanches brumeuses et fraîches s’étendant sur un mètre dans l’espace ». Ceux-ci étaient froids au toucher et inoffensifs. S’ils avaient été de nature électrique, ils auraient nécessairement un potentiel de plusieurs millions de volts. Leur innocuité se double de leur nature sinueuse, totalement différente des courants électriques.

En effet, pour comprendre la technologie Tesla, il faut éliminer la notion selon laquelle les électrons sont le « fluide de travail » dans ses conceptions d’énergie rayonnante. L’extrémité inférieure de la bobine étant connectée directement à la dynamo, un flux d’éther haute tension était projeté depuis la borne supérieure. En décrivant chacun de ses brevets pertinents dans cette nouvelle technologie, Tesla a toujours parlé de « rayons lumineux » et de « milieu naturel ». Le premier terme fait référence aux flux d’éther étroitement resserrés, qui sont propulsés depuis ses transformateurs le long de lignes de rayons infinitésimales, et le second fait référence à l’atmosphère d’éther omniprésente dans laquelle sa technologie opérait.

Il est impossible de comprendre la technologie Tesla en dehors du sujet controversé concernant l’éther. De nombreux analystes rejetteront le concept sans d’abord rechercher et découvrir les preuves établies par des expérimentateurs comme Eric Dollard.

Tesla a abordé l’idée selon laquelle les flux d’éther étaient aspirés à travers ses transformateurs, aspirés à une pression naturelle plus élevée et accélérés lors d’une forte décharge électrique. En tant que systèmes électriques, les appareils Tesla ne peuvent pas être complètement compris ou expliqués. Il faut considérer la technologie Tesla comme une technologie de gaz d’éther, qui ne peut être expliquée que par des analogues de la dynamique des gaz.

Il était désormais facile de comprendre comment de tels rayons projetés, des flux de gaz éther sous haute pression, pouvaient pénétrer aussi bien les métaux que les isolants. Ces rayons puissants pouvaient souvent pénétrer certains matériaux avec une efficacité inexplicable. L’électricité ne faisait pas ces merveilles. Tesla comprenait également maintenant pourquoi ces flux de décharge produisaient leurs sifflements doux, apparaissant visiblement comme des jets de gaz sous haute pression. Le gaz éther sous pression. Tesla était complètement perplexe. Il avait réussi à libérer le courant mystérieux, normalement supprimé et lié aux porteurs de charge électroniques. Des décharges impulsives unidirectionnelles de haute tension et de durées brusques les ont libérées. Quels autres potentiels la technologie du gaz éther libérerait-elle ?

Les bobines cylindriques d’origine ont été rapidement remplacées par des bobines en forme de cône.

https://archive.org/details/tesla-cm

Grâce à ces géométries bizarres, Tesla a pu focaliser le composant dynamique du gaz, qui s’élevait maintenant comme un jet de lumière blanche sifflante depuis l’extrémité de la bobine. Tesla a reconnu que ces décharges, blanches, spectaculaires et impressionnantes, représentaient en réalité une perte de puissance.

Une station de radiodiffusion électrique devait disperser uniformément le rayonnement énergétique dans toutes les directions. Des décharges semblables à des flammes faisaient onduler la puissance disponible dans l’espace. Cela produirait des chutes de puissance imprévisibles sur de grandes distances. Les consommateurs ne recevraient pas un flux d’énergie fiable et constant. Si son transformateur de puissance devait fonctionner avec la plus grande efficacité de diffusion, ces décharges semblables à des flammes devaient nécessairement être supprimées. Mais la suppression de ces jets d’éther excessifs s’est avérée problématique.

Tesla a découvert que les flux blancs scintillants étaient absorbés dans des volumes de grande capacité, masses dans lesquelles les flux étaient absorbés, filtrés et expulsés. L’utilisation de sphères de cuivre au sommet de ses transformateurs séparait suffisamment les flux pour supprimer la flamme blanche. La puissance était désormais répartie uniformément dans l’espace selon les besoins. Mais un nouveau problème est apparu. Les sphères de cuivre, impactées par les flux haute tension qu’elles étaient désormais contraintes de conduire, expulsaient des composants électroniques. Ceux-ci apparaissaient avec le rayonnement, créant des conditions véritablement dangereuses.

Le problème était stimulé par la conduction, un cas où la boule de cuivre sphérique était impactée dans tout son volume. Les courants blancs scintillants imprégnaient le cuivre et expulsaient les électrons. Ces contaminants concentraient leur fuite du système sous forme de fléchettes bleues et piquantes nocives. En comparaison, la décharge semblable à une flamme blanche était une lueur douce et inoffensive.

En comparant les deux espèces, Tesla reconnu la différence dans les porteurs de charge. Tesla failli être tué une fois lorsqu’une de ces fléchettes a sauté un mètre dans les airs et l’a frappé directement au-dessus du cœur. Les sphères de cuivre ont dû être retirées et remplacées par un autre composant de dispersion. Les métaux n’étaient apparemment d’aucune utilité dans ce cas, étant des réservoirs naturels d’électrons. Tesla a finalement suggéré que les métaux fabriquaient des électrons lorsqu’ils étaient impactés par ces courants spéciaux de flamme blanche, les porteurs des flammes blanches se concentrant dans le réseau métallique.

Il avait déjà observé comment l’air même à proximité de ces transformateurs pouvait devenir étrangement auto-lumineux. C’était une lumière comme aucune bobine à haute fréquence ne pourrait jamais produire, une couronne d’éclat blanc, qui s’étendait jusqu’à atteindre des diamètres toujours plus grands. La lumière des transformateurs Tesla s’étend continuellement.

Tesla a décrit la colonne de lumière croissante qui entoure toute ligne surélevée connectée à ses transformateurs. Contrairement aux alternances haute fréquence courantes, les effets de l’énergie radiante de Tesla augmentent avec le temps. Tesla a reconnu la raison de ce processus de croissance temporelle. Il n’y a eu aucune inversion des décharges de la source, par conséquent l’énergie rayonnante ne supprimait jamais le travail effectué sur un espace ou un matériau ainsi exposé. Comme pour les décharges impulsionnelles unidirectionnelles, les effets électriques radiants étaient additifs et cumulatifs. À cet égard, Tesla a observé des grossissements d’énergie qui semblaient totalement anormaux aux conventions d’ingénierie ordinaires.

Il était facile de contrôler la luminosité d’une pièce en contrôlant la tension de ses transformateurs. La lumière provenant de ce type d’éclairage était curieusement brillante pour la perception humaine, mais presque impossible à photographier sur pellicule. Tesla a jugé nécessaire de faire des expositions prolongées de ses décharges avant que la moindre sorte de banderole puisse être rendue visible. Cette étrange incapacité à s’enregistrer photographiquement contrastait avec l’éclat perçu dans les yeux, qui exigeait un contrôle délicat.

Tesla a également conçu, construit et utilisé de grandes lampes globe, qui ne nécessitaient qu’une seule plaque externe pour recevoir les énergies rayonnantes. Même si elles étaient éloignées de la source radiante, ces lampes devenaient brillamment éclairées. Leur brillance se rapprochait de celle d’une lampe à arc et dépassait de plusieurs facteurs toutes les lampes à incandescence classiques d’Edison.

Il était également facile pour Tesla de contrôler la chaleur de n’importe quel espace. En contrôlant à la fois la tension et la durée d’impulsion de l’énergie dans ses transformateurs, Tesla pouvait chauffer une pièce. Des brises fraîches peuvent également être organisées en réglant de manière appropriée la durée de l’impulsion.

La clé pour produire toute action éthérique était de trouver un moyen d’effectuer réellement des déviations éthériques, ce que Tesla seul possédait désormais. Sir Oliver Lodge déclara que le seul moyen « d’accéder à l’éther » était « un moyen électrique », mais aucun membre de la Royal Society n’avait été capable de réaliser cet exploit, à l’exception rare de Sir William Crookes. La méthode Tesla utilisait l’éther pour modifier l’éther ! Le secret consistait à séparer les contaminants du courant éthéré à la source même de leur génération, un exploit qu’il avait réalisé avec ses transformateurs et ses perturbateurs d’arc magnétique.

Tesla utilisait la violence des décharges d’arcs électriques magnétiquement interrompus pour rendre chaotique les particules électroniques et éthériques dans les conducteurs métalliques. Rompant les agglomérations qui les unissaient, chaque composante étant alors libre de se séparer. Cette condition ne pouvait pas être réalisée dans les décharges en arc où les courants pouvaient alterner.

Dans un système alternatif, les électrons dépassaient la libération d’éther et, tant que l’éther était présent dans la décharge, ne pouvaient jamais être séparés du courant composite. L’extraordinaire efficacité de l’interrupteur d’arc magnétique dans le développement de courants éthériques découle de plusieurs principes.

Tesla a compris que le courant électrique était en réalité une combinaison complexe d’éther et d’électrons.

Lorsque l’électricité était appliquée au perturbateur, un processus de fractionnement primaire avait lieu. Les électrons étaient expulsés de force de l’espace par la forte influence magnétique. Les flux d’éther, de charge neutre, continuaient cependant à circuler dans le circuit. Le perturbateur magnétique était son principal moyen de fractionner les électrons des particules d’éther.

Les particules d’éther étaient extrêmement mobiles, pratiquement sans masse par rapport aux électrons, et pouvaient donc traverser la matière avec très peu d’effort. Les électrons ne pouvaient pas « suivre » ni la vitesse ni la perméabilité des particules éthériques. Selon ce point de vue, les particules d’éther étaient infinitésimales, bien plus petites que les électrons eux-mêmes.

Les porteurs éthériques contenaient de l’élan. Leur vitesse extrême correspondait à leur nature presque sans masse, le produit du fait que les deux deviennent une quantité importante. Ils se déplaçaient à une vitesse supraluminique, en raison de leur nature incompressible et sans masse.

Chaque fois qu’une impulsion de matière rayonnante dirigée commence à partir d’un point de l’espace, un mouvement incompressible se produit instantanément à travers l’espace vers tous les points le long de ce chemin. Un tel mouvement se produit sous la forme d’un rayon solide, une action qui défie les considérations modernes sur les retards de signal dans l’espace.

Les lignes de rayons incompressibles peuvent parcourir n’importe quelle distance instantanément. Si le trajet fait 300 000 kilomètres de long, l’impulsion à l’extrémité source atteindra ce point aussi rapidement qu’à tous les autres points. C’est une vitesse supraluminique, une propagation instantanée.

La matière radiante se comportait de manière incompressible. En effet, ce flux de matière radiante, pratiquement sans masse et hydrodynamiquement incompressible, était une pure énergie ! L’énergie radiante.

Il s’agissait là d’un phénomène distinct, qui ne se manifestait en fait que par des applications impulsionnelles. Tesla appelait tour à tour ces expulsions éthériques pures « matière rayonnante » et « énergie rayonnante ». Neutre en charge et infinitésimale en masse et en section transversale, l’énergie radiante ne ressemblait à aucune lumière vue depuis la fin de ses travaux.

Si on demandait si l’énergie radiante pouvait être comparée à n’importe quel objet physique existant aujourd’hui, il faudrait dire non. Nous ne pouvons pas établir de parallèles entre l’énergie rayonnante et les énergies lumineuses dont la science s’est longtemps préoccupée. L’énergie radiante possède des qualités qui ne ressemblent à aucune lumière que nous avons appris à générer. Et c’est précisément là le problème. La technologie Tesla est une technologie d’impulsion. Sans l’IMPULSION perturbatrice et unidirectionnelle, il n’y a pas d’effets d’énergie radiante. Générer cette énergie radiante nécessite des applications énergétiques spéciales, des applications d’impulsions succinctes et brèves. Ces impulsions doivent être générées par l’action explosive d’une décharge perturbatrice, tout comme l’a prescrit Tesla. Fin d’extrait traduit du livre de Gary Vassilatos


Peter LINDEMANN explique TESLA

Peter Lindemann est un ingénieur électricien et chercheur aux USA, qui s’est consacré à l’étude et au développement de technologies énergétiques alternatives, notamment l’électricité froide. Son travail a contribué à élargir notre compréhension des possibilités offertes par les énergies alternatives et à promouvoir leur adoption à l’échelle mondiale. Ingénieur électricien, Il était, jusqu’à sa retraite en 2023, une figure internationale de la recherche en technologies non reconnues par les courants dominants.

Il est un des plus instruits sur le sujet et à reproduit un grand nombre de prototypes et réplications d’inventions connues pour fournir de l’électricité librement. Il a travaillé avec Eric Dollard, le plus grand spécialiste reconnu mondialement sur les travaux de Nikola Tesla, qui en a compris et reproduit les effets extraordinaires, selon lui, simplement en ” faisant exactement comme Tesla faisait “.

Extrait de son ancien site internet : “Depuis le 31 décembre 2020, le Dr Lindemann a pris sa retraite de ses fonctions publiques au sein de la communauté de recherche avancée sur les énergies alternatives. La fermeture de ce site Web (http://free-energy.ws/index.php), ainsi que l’arrêt de son service de newsletter périodique, de ses services de conseil et de son rôle d’éducateur public font tous partie de cette retraite.”

livre peter lindemann
Le seul livre de Peter Lindemann

Dans son livre “The free energy secrets of cold electricity”, chapitre 2 “La pierre de Rosette”, Peter Lindemann reproduit un chapitre du livre de Gerry Vassilatos. Il s’agit d’une révélation de la plus haute importance, cachée au grand public depuis presque 150 ans déjà, peut-être parce que certains humains auraient causé des ravages avec de telles technologies, ou simplement pour conserver le pouvoir donné par le contrôle des sources d’énergie de cette humanité ?

C’est probablement la grande découverte à la base de la majorité des systèmes à surunité qui ont été développés plus tard, une forte impulsion unidirectionnelle très courte peut matérialiser plus d’énergie qu’elle n’en a nécessité pour être produite, une sorte de choc dans l’espace-temps qui fait rentrer un peu d’énergie du vide quantique.

Son interprétation des découvertes de TESLA

Extraits traduits du troisième chapitre du livre de Peter Lindemann ” Vérifier le secret de Tesla (Verifying Tesla’s Secret) :

Avant de revenir à la discussion sur les circuits d’électricité froide d’Ed Gray, j’aimerais prendre un peu de temps pour présenter des preuves à l’appui de la thèse de Vassilatos. J’ai commencé à rechercher les documents volumineux disponibles sur Tesla, dans le but de trouver de la documentation permettant de vérifier la thèse de Vassilatos. Dans le gros volume intitulé “Nikola Tesla : conférences, brevets et articles”, je crois avoir pu trouver suffisamment de preuves dans les propres écrits de Tesla pour soutenir l’analyse de Vassilatos sur son travail. “

” Premièrement, cette citation est tirée de l’article de Tesla, « Les problèmes de l’augmentation de l’énergie humaine » (The Problems of Increasing Human Energy), paru pour la première fois dans le magazine mensuel Century Illustrated en juin 1900 :

Depuis que j’ai décrit ces principes simples de la télégraphie sans fils, j’ai eu fréquemment l’occasion de constater que des caractéristiques et des éléments identiques ont été utilisés dans la télégraphie sans fil.
croyance évidente que les signaux sont transmis à des distances considérables par des rayonnements hertziens. Ce n’est qu’un des nombreux malentendus auxquels ont donné lieu les recherches du déploré physicien. Il y a environ 33 ans, Maxwell, faisant suite à l’expérience suggestive faite par Faraday en 1845, a élaboré une théorie idéalement simple qui liait intimement la lumière, la chaleur radiante et les phénomènes électriques, les interprétant comme étant tous dus aux vibrations d’un fluide hypothétique d’une ténuité inconcevable appelé l’éther.

Aucune vérification expérimentale n’a été réalisée jusqu’à ce que Hertz, à la suggestion de Helmholtz, entreprenne une série d’expériences à cet effet. Hertz procéda avec une ingéniosité et une perspicacité extraordinaires, mais consacra peu d’énergie à la perfection de cet appareil démodé. La conséquence était qu’il n’avait pas observé le rôle important que jouait l’air dans ses expériences et que j’ai découvert par la suite. En répétant ses expériences et en parvenant à des conclusions différentes, je me suis aventuré à signaler cet oubli. La force des preuves avancées par Hertz à l’appui de la théorie de Maxwell résidait dans l’estimation correcte des taux de vibration des circuits qu’il utilisait. Mais j’ai constaté qu’il n’aurait pas pu obtenir les tarifs qu’il pensait obtenir.

Les vibrations avec un appareil identique qu’il a employé sont, en règle générale, beaucoup plus lentes, cela étant dû à la présence d’air qui produit un effet d’amortissement sur un circuit électrique vibrant rapidement à haute pression, comme le fait un fluide sur un diapason vibrant. J’ai cependant découvert depuis lors d’autres causes d’erreur, et j’ai depuis longtemps cessé de considérer ses résultats comme une vérification expérimentale des concepts poétiques de Maxwell. Les travaux du grand physicien allemand ont été un immense stimulant pour la recherche électrique contemporaine, mais ils ont également, dans une certaine mesure, paralysé l’esprit scientifique, et ont ainsi entravé une recherche indépendante. Chaque nouveau phénomène découvert a été conçu pour correspondre à la théorie, et ainsi, très souvent, la vérité a été inconsciemment déformée. “

De toute évidence, Tesla n’était pas d’accord avec les travaux de Helmholtz, Hertz et Maxwell ! Pour les lecteurs qui ne savent pas qui sont ces messieurs, Hermann von Helmholtz a jeté les bases de ce qui est aujourd’hui connu sous le nom de « Première loi de la thermodynamique », qui stipule que « l’énergie peut passer d’une forme à une autre, mais elle ne peut être ni créé ni détruite. » Les équations de James Clerk-Maxwell sont l’épine dorsale de la théorie électromagnétique moderne, et la prétendue vérification par Heinrich Hertz du travail de Maxwell a été jugée si importante qu’ils ont donné son nom à la mesure de la fréquence.
Ces messieurs estimés sont des personnalités essentielles dans la manière dont la science électrique est enseignée aujourd’hui.

Mais, comme nous pouvons le constater, Tesla les a tous rejetés comme n’étant pas pertinents par rapport à ses découvertes expérimentales.

En d’autres termes, si nous suivons ce chemin vers les éthers, nous devons être prêts à laisser derrière nous les idées et les limitations définies par la « Première Loi de la Thermodynamique » et les équations de Maxwell.
Nous allons maintenant dépasser les limites de ces outils et entrer dans un domaine d’étude complètement différent.

Dans les remarques finales de l’article intitulé « La transmission de l’énergie électrique sans fils » (The Transmission of Electric Energy Without Wires), publié dans « The Electrical World and Engineer » en mars 1904, Tesla déclare :

” Lorsque la grande vérité révélée accidentellement et confirmée expérimentalement est pleinement reconnue, à savoir que cette planète, avec toute son immensité, n’est, aux courants électriques, pratiquement rien de plus qu’une petite boule de métal, et que, par ce fait, de nombreuses possibilités, chacune déroutante d’imagination et aux conséquences incalculables, se présentent, et rendues absolument sûres de pouvoir être accomplies ; lorsque le premier plan est inauguré et qu’il est démontré qu’un message télégraphique, presque aussi secret et non interférable qu’une pensée peut être transmis à n’importe quelle distance terrestre, le son de la voix humaine, avec toutes ses intonations et inflexions, est fidèlement et instantanément reproduit en tout autre point du globe, l’énergie d’une cascade rendue disponible pour fournir de la lumière, de la chaleur ou de la force motrice, n’importe où – sur mer, sur terre ou dans les airs – l’humanité sera comme une fourmilière agitée avec un bâton : l’excitation arrive ! “

Ici, on dirait que Tesla a vraiment quelque chose d’étonnant, qu’il le comprend et qu’il s’attend à ce que cela soit illimité. Cela ressemble à quelque chose qui va bien au-delà de tout ce qui a déjà été fait auparavant. Aujourd’hui encore, cent ans plus tard, nous ouvrons seulement la porte à certaines de ces possibilités, notamment en ce qui concerne la transmission de la voix humaine. Mais nous n’en sommes certainement pas là en ce qui concerne la disponibilité de l’énergie partout sur terre, sur mer ou dans les airs. De toute évidence, Tesla fait référence à quelque chose qui n’a pas été pleinement utilisé par le public.

Alors, que faisait Tesla ? Quelles preuves avons-nous que Tesla travaillait sur le type de systèmes dont parle Mr Vassilatos dans son livre ?

Premièrement, il existe des preuves que Tesla travaillait sur des circuits dotés d’éclateurs dans le but d’atteindre des vitesses de décharge de plus en plus élevées.

La figure 15 représente l’un des nombreux brevets de Tesla appelé « Contrôleur de circuit électrique ». Ce brevet est très intéressant car il est constitué de deux moteurs électriques tournant chacun dans des sens opposés avec un éclateur entre les deux organes mobiles. Il est évident que Tesla essayait clairement d’atteindre des vitesses plus rapides que ce qu’il pourrait obtenir en faisant simplement tourner un seul membre. Il s’agit d’un exemple clair du travail de Tesla sur un contrôleur d’éclateur mécanique dans le but d’augmenter la vitesse, comme le suggère Vassilatos dans son livre.

La figure 16 représente la seule illustration dans le livre de conférences, brevets, articles d’un éclateur à interruption magnétique. Cependant, il utilise un aimant électrique plutôt qu’un aimant permanent comme le mentionne Vassilatos. Il ressort clairement de cela que Tesla travaillait avec des éclateurs à interruption magnétique. Ceci illustre l’une de ses nombreuses expériences visant à « souffler » ou à éteindre une décharge d’étincelle. Ce mécanisme est particulièrement intéressant, car il a évidemment été conçu pour une étincelle en courant continu. Les décharges par étincelles CC ne démarrent pas très facilement. La présence des poignées à ressort de chaque côté permet de rapprocher les mécanismes d’étincelles pour tirer l’étincelle initiale en tapotant sur une extrémité ou sur l’autre. Ensuite, ils revenaient à leurs distances prédéfinies, permettant ainsi à une décharge d’étincelle CC de commencer dans ces conditions très difficiles.

La figure 17 est une illustration montrant un autre mécanisme d’éclateur. Dans celui-ci, Tesla souffle de l’air chaud à travers un chemin de décharge d’étincelle et, comme indiqué dans le texte d’accompagnement, un champ magnétique est également présent. Puisque Tesla utilisait à la fois de l’air chaud et un champ magnétique avec un éclateur dans cet appareil, il étudiait clairement une grande variété de possibilités pour obtenir des décharges d’étincelles plus contrôlables et, évidemment, des décharges d’étincelles CC à haute tension.

La page de couverture d’un brevet intitulé “Transformateur électrique” (Electrical Transformer) est illustrée à la figure 18. Tesla déclare qu’il s’agit de l’invention qu’il envisage d’utiliser pour construire des bobines améliorées et une manière de les utiliser pour la transmission d’énergie sur de longues distances.

L’une des illustrations de ce brevet (Figure 19) montre clairement qu’il possède la construction dont parlait Vassilatos : seulement quelques tours au primaire et une bobine conique au secondaire. Ainsi, toutes les structures dont Vassilatos a parlé sont réelles.

La figure 20 est une illustration du brevet Tesla intitulé “L’art de transmettre l’énergie électrique à travers les milieux naturels” (Art of Transmitting Electrical Energy Through the Natural Mediums). Le diagramme de la figure 21 est un agrandissement d’une section de cette illustration montrant la même structure de base de la source “B” alimentant un primaire à 2 spires avec une bobine en spirale au milieu de celle-ci. Cet appareil a été conçu pour diffuser de l’énergie sur de grandes distances, il comprend donc également des connexions avec le sol et le ciel. (E) est la connexion à la terre, et (E) est ce que Tesla a appelé une « capacité élevée ». C’était le cœur du système d’émetteur grossissant que Tesla tentait de construire à Wardenclyffe, New York, afin de diffuser de l’énergie vers tous les points de la planète.

Ce qui est intéressant, c’est la source d’alimentation du système “B”. Lorsque vous regardez ce diagramme, « B », à gauche, ressemble au symbole d’un simple générateur. Cependant, l’extrait suivant du texte du brevet développe l’idée de ce qu’est exactement la source « B » :

” Sur la figure 1, « A » désigne une bobine primaire faisant partie d’un transformateur et constituée généralement de quelques tours de câble épais, de résistance peu appréciable, dont les extrémités sont reliées aux bornes d’une source d’alimentation pour oscillations électriques schématiquement représentée par « B ». Ce potentiel élevé est déchargé en succession rapide à travers le primaire, comme dans un type de transformateur inventé par moi. “

Dans la figure 21, je fais référence à l’image sur le côté droit comme étant « Illustration de l’émetteur grossissant de Tesla telle que décrite dans le texte du brevet ». Cela montre le condensateur et l’éclateur forcé (dans ce cas, un éclateur interrompu magnétiquement) afin qu’il puisse contrôler les caractéristiques d’impulsion comme il le souhaite.

Citant à nouveau le texte de ce brevet, Tesla affirme :

” J’ai trouvé réalisable de produire de cette manière un mouvement électrique des milliers de fois plus grand que le mouvement initial. “

Encore une fois, il parle d’un énorme gain en mouvement électrique. Il ne s’agit pas seulement d’un gain de tension comme dans les transformateurs ordinaires, mais d’un gain de puissance.

Juste avant cette citation sur la même page, Tesla déclare :

” Ces ajustements et ces relations étant soigneusement complétés et les autres caractéristiques constructives indiquées rigoureusement observées, le mouvement électrique produit dans le système secondaire par l’action inductive du primaire « A » sera énormément amplifié… “

Tesla croyait évidemment, et l’a répété à plusieurs reprises, que ce système était capable de produire plus d’énergie qu’il n’en mettait. Aujourd’hui, ce concept est appelé « énergie libre » (Free Energy).

Pour plus de preuves de l’exactitude de l’analyse de Vassilatos, je renvoie au livre ” Lectures, Patents, Articles “. À la page L112 (Figure 22), vous pouvez voir « Sur l’appareil et la méthode de conversion » (On the Apparatus and Method of Conversion). Illustré ici, un générateur peut produire des courants alternatifs dans les circuits de gauche et des courants continus dans les circuits de droite.

La figure 23 est une vue rapprochée du côté courant continu. Dans l’image du milieu, Tesla prend le courant continu du générateur principal et le fait passer par un autre appareil qui, comme nous l’indique le texte, augmente encore plus la tension continue. Le circuit charge ensuite un condensateur et le décharge à travers un éclateur à interruption magnétique pour faire fonctionner les ampoules et autres appareils.

C’est une preuve directe, dans les écrits publiés par Tesla, qu’il travaillait avec tous les composants décrits par Vassilatos. Il les obscurcit certes dans un ensemble d’autres possibilités, mais les éléments essentiels sont tous présents et explicitement définis.

Ajoutez à cela la déclaration étonnante suivante de Tesla tirée de « Les problèmes de l’augmentation de l’énergie humaine » (The Problems of Increasing Human Energ) dans le numéro de juin 1900 du Century Magazine (page A145) :

” Quelle que soit l’électricité, il est vrai qu’elle se comporte comme un fluide incompressible et la terre peut être considérée comme un immense réservoir d’électricité. “

Considérant que Nikola Tesla est l’inventeur du système de distribution électrique polyphasé utilisé aujourd’hui partout dans le monde, il est étonnant qu’il affirme ne pas savoir ce qu’est l’électricité, mais qu’elle agit bel et bien comme un fluide sous pression ! Cette compréhension de l’électricité est, bien entendu, complètement en dehors de la vision acceptée.

La déclaration de Tesla selon laquelle l’électricité se comporte comme un fluide incompressible ne fait que soulever la question : à quel fluide fait-il référence ? Serait-ce l’une des références énigmatiques de Tesla au gaz éther, comme le suggère Vassilatos ?

D’après le texte du même article, à la page A148, se trouvent ces autres déclarations pertinentes :

” Mais enfin j’ai eu la satisfaction d’accomplir la tâche entreprise par l’emploi d’un principe nouveau, dont la vertu repose sur les merveilleuses propriétés du condensateur électrique. L’une d’entre elles est qu’il peut décharger ou exploser son énergie stockée en un temps incroyablement court. Une autre de ses propriétés, tout aussi précieuse, est que sa décharge peut vibrer à toute vitesse souhaitée jusqu’à plusieurs millions par seconde. J’ai disposé un tel instrument de manière à être chargé et déchargé alternativement en succession rapide à travers une bobine avec quelques tours de fil solide formant le primaire d’un transformateur de bobine d’induction.

Des effets électriques de tous caractères souhaités et d’intensités insoupçonnées auparavant sont maintenant facilement réalisables par des appareils perfectionnés de ce type, auxquels il a été fréquemment fait référence et dont les parties essentielles sont représentées sur la figure 6. À certaines fins, un fort effet inductif est requis ; pour d’autres, la plus grande soudaineté possible ; pour d’autres encore, un taux de vibration ou une pression extrême exceptionnellement élevé ; tandis que pour certains autres objets, d’immenses mouvements électriques sont nécessaires. “

Ainsi, nous avons maintenant ce que je crois être des références abondantes et suffisantes dans les propres mots de Tesla qui soutiennent la thèse principale de Vassilatos selon laquelle, en effet, Tesla était activement engagé dans la charge de condensateurs avec des sources CC haute tension ; il les déchargeait à travers des éclateurs à extinction magnétique ; il le faisait à des taux de vibration extrêmement élevés, allant même jusqu’à plusieurs millions de fois par seconde (Méga Hertz), et finalement, que c’était la méthode de fonctionnement de son « émetteur grossissant », l’appareil qui produisait et capturait ce que Tesla appelait « l’énergie rayonnante ».

La question est, malgré toutes ces preuves écrites, avons-nous une preuve directe que l’émetteur grossissant (Magnifying Transmitter) de Tesla produit une forme différente d’électricité ? Pour répondre à cette question, je me réfère à la figure 24, une version en noir et blanc de l’image couleur de la décharge du Magnifying Transmitter d’Eric Dollard présentée sur la couverture de ce livre.

Cette photographie a été prise par Alison Davidson en 1986 et m’a été fournie par Tom Brown en Nouvelle-Zélande. Le dessus en bois de la bobine mesure environ 8 pouces de diamètre. La tension représentée par cette décharge est une énigme, mais elle devrait certainement approcher les 400 000 volts. L’autre extrémité de la bobine envoie plus de 4 ampères dans la connexion à la terre, mesurés sur un ampèremètre à radiofréquence, et l’ensemble du système consomme moins de 2 000 watts du réseau. Cette image montre une décharge éthérique imparfaitement purifiée, complétée par des « fléchettes bleues », tout comme Tesla l’a décrit.

À ce stade, je voudrais ajouter un autre témoignage oculaire concernant la nature de l’énergie rayonnante et de l’électricité froide de Tesla. Le jour même où la photographie d’Alison Davidson a été prise, Tom Brown et moi avons mené une expérience étonnante. J’ai pris une ampoule à filament ordinaire et j’ai tenu la base à vis extérieure dans ma main droite.

Ensuite, j’ai demandé à Tom de s’avancer et de toucher la connexion inférieure de l’ampoule avec son doigt. Dès qu’il a fait cela, le filament de l’ampoule s’est allumé à pleine luminosité dans nos mains. J’étais à environ 2 mètres de l’émetteur amplificateur et Tom à environ 2 mètres aussi. Je n’ai ressenti aucune sensation inhabituelle, mais j’ai été assez surpris. À cette époque, je n’avais aucune idée à quel point cette forme d’énergie était sûre.

Pour résumer, Tesla a accidentellement découvert un effet de « surcharge » électrostatique en essayant de vérifier la découverte des ondes électromagnétiques par Hertz. Après des centaines d’expériences, il a appris à contrôler et maximiser ce phénomène. Cela l’a amené à découvrir que l’électricité est composée de différents composants, qui peuvent être séparés les uns des autres, et qu’une énergie éthérique pure et gazeuse peut être fractionnée à partir du flux d’électrons dans un circuit conçu pour produire des impulsions unidirectionnelles de courte durée.

Lorsque toutes les conditions étaient réunies, cette énergie gazeuse et éthérique se manifesterait sous la forme d’une tension distribuée dans l’espace qui rayonnerait depuis le circuit électrique sous la forme d’un « rayon semblable à de la lumière » qui pourrait charger d’autres surfaces présentes dans le champ.

Désormais, je voudrais appeler ce phénomène « l’événement électroradiant » et résumer ses caractéristiques comme suit :

  • L’événement électroradiant se produit lorsqu’un courant continu à haute tension est déchargé à travers un éclateur interrompu brusquement avant que toute inversion du courant puisse se produire
  • Cet effet est considérablement accru lorsque la source de courant continu est un condensateur chargé.
  • L’événement électro-radiant quitte les fils et autres composants du circuit perpendiculairement au flux de courant.
  • L’événement électroradiant produit une tension distribuée dans l’espace qui peut être des milliers de fois supérieure à la tension initiale de décharge par étincelle.
  • Il se propage instantanément sous la forme d’un « rayon lumineux » électrostatique longitudinal qui se comporte de la même manière qu’un gaz incompressible sous pression.
  • Les effets électro-radiants sont uniquement caractérisés par la durée de l’impulsion et la chute de tension dans l’éclateur.
  • Les effets électro-radiants pénètrent dans tous les matériaux et créent des « réponses électroniques » dans les métaux comme le cuivre et l’argent. Dans ce cas, les « réponses électroniques » signifient qu’une charge électrique s’accumule sur les surfaces en cuivre.
  • Les impulsions électro-radiantes inférieures à 100 microsecondes sont totalement sûres à manipuler et ne provoqueront pas de choc ou de dommage
  • Les impulsions électroradiantes de moins de 100 nanosecondes sont froides et provoquent facilement des effets de lumière dans les globes sous vide.
  • exposé aux émissions électroradiantes.

L'”événement électro-radiant” est essentiellement le “mécanisme de gain” découvert par Tesla et qui est à la base de son émetteur amplificateur. C’est le fondement de son affirmation selon laquelle il était capable de créer plus d’énergie dans sa production qu’il n’en fallait pour l’initier.


TESLA étudié par le physicien Pr Thomas VALONE

Le Professeur Thomas Francis Valone est un érudit émérite dans le domaine de la science et de la technologie, avec une passion particulière pour l’héritage et les inventions de Nikola Tesla. Valone a obtenu son diplôme en physique à l’Université de Buffalo, où il a commencé à explorer les frontières de la science moderne. Après avoir terminé ses études, il a continué à développer sa carrière universitaire en obtenant un doctorat en ingénierie et en travaillant comme chercheur et éducateur dans diverses institutions prestigieuses.

Cependant, c’est son intérêt profond pour les travaux de Nikola Tesla qui a défini une grande partie de sa carrière. Fasciné par le génie visionnaire de Tesla et ses inventions révolutionnaires, Valone a entrepris une étude approfondie de ses écrits et de ses expériences. Il a consacré des années à démystifier les concepts complexes de Tesla et à les rendre accessibles à un large public.

Parmi les travaux remarquables de Valone, on trouve plusieurs ouvrages et articles qui explorent les idées et les inventions de Tesla sous un nouvel angle. Il a notamment écrit sur la théorie de l’énergie libre de Tesla, sur ses recherches sur l’électromagnétisme et sur ses tentatives audacieuses de transmettre de l’énergie sans fil sur de longues distances.

Il est président de “l’Institut de recherche en toute intégrité” (Integrity Research Institute) et rédacteur en chef du très respecté bulletin d’information “Actualités sur l’énergie du futur” (Future Energy News). Il est l’auteur de 6 livres et de nombreuses études et articles scientifiques liés à l’énergie sous toutes ses formes. Il fournit des consultations sur la conception/le développement de produits électriques, les tests techniques, l’environnement/le champ électromagnétique/l’énergie, les témoignages et opinions d’experts. Il rencontre régulièrement les dirigeants du Congrès et du Sénat américains et les informe des derniers développements énergétiques.

Ses opinions sur les questions liées à l’énergie ont été présentées dans les médias nationaux, notamment CNN. Voir le Curriculum Vitae de Valone ou sa courte biographie pour des informations plus concises. Le Dr Valone était examinateur de brevets pour la classe de physique, de mesure, d’essai et d’instrumentation 324, unité d’art 2858, GS-12. Il a examiné et approuvé les brevets liés aux propriétés électriques et non électriques, aux tests dans des environnements spécifiques, à l’étalonnage des compteurs électriques, à la détection de l’électricité, au système d’allumage des moteurs à combustion interne, aux dispositifs de commutation électromécaniques, aux propriétés thermoélectriques, à la détection de champ électrostatique, à la détection de défauts, aux tests d’impédance/admittance, à la puissance. mesure, moteurs/générateurs.

Il a été élu membre du conseil d’administration de la PTO Society en 1999. Il est l’inventeur de plusieurs instruments, dont la machine PREMIER (Photonic Rejuvenation Energizing Machine & Immunizing Electrification Radiateur), l’ioniseur de vapeur dentaire, le gaussmètre Powerline, le gaussmètre à champ statique, l’analyseur de spectre ELF et un géomagnétomètre qui sont toujours sur le marché aujourd’hui.

Responsable des projets du département d’ingénierie chez Integrity Electronics, il a géré des ingénieurs et des techniciens, lancé plusieurs lignes d’instruments, formé des stagiaires industriels de SUNY à Buffalo, conçu des procédures d’étalonnage de précision à 2 %, des fiches techniques et un manuel de formation, a représenté l’entreprise lors de salons et de conférences.

Professeur à l’Erie Community College, accrédité par SUNY, à Buffalo, dans l’État de New York, il a enseigné de 1976 à 1981 des cours comprenant l’ingénierie physique, la physique technique, la physique d’introduction, l’électricité CA, l’électronique, la logique numérique, les microprocesseurs (6502), les sciences de l’environnement, ainsi que ainsi que des séances de laboratoire pour les cours ci-dessus.

Chez Scott Aviation, il a été directeur de la R&D et a développé un circuit de linéarisation de détection de gaz pour les instruments de la série 9000, dirigé la planification/l’installation d’une installation de test informatisée pour les capteurs catalytiques, réalisé une étude de faisabilité d’un réservoir d’oxygène zéolitique non pressurisé pour les pompiers, publié des articles de conception, gestion de l’acquisition et de l’installation d’un réseau informatique, de nombreux projets de conception et de tests de circuits de capteurs.

Le Dr Valone est consultant de la World Innovation Foundation, est répertorié dans le Who’s Who des écrivains et poètes américains, a reçu le Marcel Vogel Service Award de l’USPA et plusieurs certificats d’appréciation de la Faculté d’ingénierie et des sciences appliquées SUNYAB pour sa participation à le programme de stages industriels. Il est membre de l’Institute of Electrical and Electronic Engineers, de la National Space Society, de l’Union of Concerned Scientists, de la Bioelectromagnétiques Society et, auparavant, de l’American Physical Society.

Le Dr Valone est titulaire d’un doctorat en ingénierie générale de l’Université Kennedy-Western (maintenant Warren National), d’une maîtrise en physique de SUNY à Buffalo, B.S. en Physique et il est titulaire d’un doctorat en génie électrique de SUNY à Buffalo et est ingénieur professionnel agréé de l’État de New York.

En plus de ses contributions académiques, Valone a également joué un rôle essentiel dans la préservation et la promotion de l’héritage de Tesla. Il a organisé des conférences, des séminaires et des expositions pour partager ses connaissances avec d’autres passionnés et pour susciter un intérêt renouvelé pour le travail révolutionnaire de Tesla.

En reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles, le Professeur Thomas Valone a reçu de nombreux prix et distinctions tout au long de sa carrière. Son dévouement à l’avancement de la science et à la préservation du patrimoine scientifique a laissé une marque indélébile dans le domaine de l’ingénierie et de la technologie, et son travail continue d’inspirer et d’influencer les chercheurs et les innovateurs du monde entier.

Ses publications sur Google Scholar

https://scholar.google.com/citations?user=UHq20HsAAAAJ&hl=en

Le livre de 2002 du Pr VALONE

Ce livre est certainement celui qui éclaircit le plus les découvertes de Tesla et leurs paramètres permettant de reproduire les expériences les plus extraordinaires, qui auraient pu métamorphoser le devenir de notre humanité. L’Institut de recherche dirigé par Tom Valone a publié plusieurs ouvrages d’études scientifiques d’inventions révolutionnaires qui ont été bloquées dans leur développement à cause des impacts trop importants qu’elles auraient eu sur le développement de notre civilisation, notamment à cause des immenses pouvoirs qu’elles auraient mis aux mains de tous les ingénieurs et bricoleurs du monde. Nous ne sommes pas assez développés dans notre prise de conscience de la réalité pou avoir accès à de tels pouvoirs, et il y a trop de fous dangereux malintentionnés sur Terre pour autoriser la divulgation de ces principes physiques de notre univers.

Par contre ce livre ne contient pas les informations nécessaires pour fabriquer un appareil qui permette de produire de l’électricité froide et d’obtenir la surunité pour permettre de se passer des factures d’énergie qui nous assomment de plus en plus fort. Dommage que ces scientifiques très capables n’est pas dirigé leurs efforts pour rendre disponible un système de production d’énergie offrant l’indépendance énergétique à chaque personne. Il s’adresse à des chercheurs diplômés en sciences et ne présente pas de plans de mise en pratique.

“Exploiter les rouages de la nature : la science de l’énergie de Tesla” (Harnessing the Wheelwork of Nature: Tesla’s Science of Energy, ISBN 978-1931882040) https://amzn.to/3xSHOSC

Une compilation d’essais, d’articles et de séances d’information techniques sur la technologie émergente de Tesla et l’ingénierie de l’énergie du point zéro (Zero Point Energy) qui changeront bientôt notre façon de vivre. Le physicien et auteur Pr Valone compile ce volume hautement illustré, fascinant et technique sur le monde à venir de la superscience imaginé par Tesla il y a plus de 100 ans ! Les chapitres comprennent : 

  • Tesla : le surhomme scientifique qui a lancé l’entreprise industrielle Westinghouse par John Shatlan ;
  • Le génie caché de Nikola Tesla Electricity ;
  • L’histoire de Tesla aux chutes du Niagara ;
  • Ondes non hertziennes : véritable signification de la transmission d’énergie sans fil ;
  • Sur le transport de l’électricité sans fil par Nikola Tesla ;
  • L’émetteur amplifiant de Tesla ;
  • Le générateur électrique autonome de Tesla et l’éther ;
  • Ondes longitudinales non hertziennes auto-entretenues ;
  • Modification des équations de Maxwell en espace libre…
  • Ondes électromagnétiques scalaires ;
  • Divulgations concernant le fonctionnement par Tesla d’un oscillateur ELF ;
  • Une étude des concepts avancés de Tesla et un glossaire des termes technologiques de Tesla ;
  • Forces météorologiques électriques : la vision de Tesla par Charles Yost ;
  • Le nouvel art de projeter de l’énergie concentrée et non dispersive à travers des médias naturels ;
  • Le générateur homopolaire, et bien plus encore !

Extraits traduits par David Giquello

Introduction à la science de l’énergie de Tesla, par Thomas Valone, Ph.D., P.E.

C’est un grand privilège de présenter cette étonnante collection d’articles fondateurs, dont certains n’ont jamais été publiés auparavant, sur la science de l’énergie de Nikola Tesla. Alors que je termine ma thèse de doctorat sur l’utilisation de l’énergie du point zéro, j’ai réalisé que Tesla reconnaissait probablement le même réservoir d’énergie lorsqu’il faisait référence à l’exploitation du « rouage même de la nature ».

Les scientifiques visionnaires qui ont contribué à cette anthologie proposent un argument collectif sur ce que Tesla entendait par cette expression. Tesla a également reconnu qu’il existe ici sur Terre une batterie de stockage atmosphérique et terrestre, qui n’attend que d’être exploitée pour le bien de l’humanité. C’est donc le rouage de la nature que nous souhaitons explorer dans ce livre.

La première section de cette anthologie propose du matériel historique des chutes du Niagara (Niagara Falls) et des informations biographiques sur la vie de Nikola Tesla avec les contributions de William Terbo, le petit-neveu de Tesla, Keith Tutt, auteur de The Scientist, the Madman, the Thief & Their Light Bulb, et le Dr Andrija Puharich, dont le manuscrit biographique inédit est riche en idées personnelles. Puharich, un Yougoslave, développe également avec beaucoup de soin le contexte et les utilisations inattendues du Transmetteur amplifiant (Magnifying Transmitter, TMT) de Tesla.

La deuxième section est consacrée à la transmission sans fil de l’énergie électrique de Tesla, à la différence de la télégraphie sans fil pour laquelle il est également célèbre. C’est étonnamment pratique, même aujourd’hui, comme le prouvent les brillants esprits de ce livre. Cependant, Tesla était au moins un siècle en avance sur son temps, alors les gens lui ont volé ses idées, l’ont laissé sans le sou et ont ignoré sa sainte préoccupation pour la race humaine. Je prie pour qu’à mesure que la conscience communautaire mondiale se développe au 21ème siècle, les idées de Tesla sur le partage de l’énergie avec le monde entier soient mieux comprises et appréciées.

La troisième et dernière section contient divers articles sur quelques-unes des inventions les moins connues de Tesla, notamment le générateur homopolaire à courroie à deux rotors et un générateur d’ozone.

Personne, à l’exception de quelques grands physiciens comme les Drs. Rauscher, Corum, Bass et Van Voorhies trouvés dans ce livre, ont réalisé que Tesla était très pratique lorsqu’il a proposé la génération résonante et la transmission sans fil de l’énergie électrique, après son retour de ses expériences à Colorado Springs en 1900. Par exemple, le professeur Rauscher montre que la magnétosphère terrestre contient suffisamment d’énergie potentielle (au moins 3 milliards de kilowatts) pour que l’on puisse raisonnablement s’attendre à ce que l’excitation résonante de la cavité terre-ionosphère augmente l’amplitude des fréquences naturelles « Schumann », facilitant ainsi la capture de l’énergie électrique utile.

Tesla savait que la Terre pouvait être traitée comme un grand conducteur sphérique et l’ionosphère comme un autre conducteur sphérique plus grand, de sorte qu’ensemble, ils seraient comme des plaques parallèles et constituaient ainsi un « condensateur sphérique ». Le Dr Rauscher calcule que la capacité est d’environ 15 000 microfarads pour l’ensemble du condensateur de la cavité ionosphérique terrestre.

W.O. Schumann est reconnu pour avoir prédit les « auto-oscillations » de la sphère conductrice de la Terre, entourée d’une couche et d’une ionosphère en 1952, sans savoir que Tesla avait trouvé la fréquence fondamentale de la Terre cinquante ans plus tôt.

En comparaison avec les 3 milliards de kW disponibles sur le système terrestre, il est possible de calculer ce que les États-Unis ont consommé en électricité. En 2000, environ 11 Quads (quadrillions de Btu) étaient effectivement utilisés par les consommateurs pour leurs besoins électriques, ce qui équivaut à 3,2 milliards de kWh. En divisant par les 8 760 heures d’une année, nous constatons que seuls 360 millions de kW sont nécessaires sur place pour alimenter l’ensemble de notre pays. Cela laisserait quand même 2,6 milliards de kW pour le reste du monde !

Le scandale vraiment honteux aux États-Unis, inconnu du grand public, est que sur la puissance électrique totale générée par transmission filaire (environ 31 Quads), les 2/3 sont totalement gaspillés en « pertes de conversion ». (Voir l’Electricity Flow Chart 1999, qui contient les données du DOE/EIA des États-Unis, mettant à jour l’article de Toby Grotz dans ce livre.)

Aucun autre système de production d’énergie, quel qu’il soit, dans le monde ne génère autant de gaspillage. Au lieu d’essayer de construire 2 centrales électriques par semaine (de 300 MW chacune) pendant les 20 prochaines années (pour avoir un total de 6 000 milliards de kWh supplémentaires disponibles d’ici 2020), comme le souhaitent certains responsables du gouvernement américain, nous devons simplement éliminer les 7 000 milliards de kWh de pertes de conversion dans notre modalité actuelle de production d’électricité. La transmission d’énergie sans fil de Tesla atteint cet objectif, mieux que n’importe quelle génération distribuée.

Comme Tesla lui-même l’a dit : « Dans un avenir proche, nous verrons de nombreuses utilisations de l’électricité… nous serons capables de disperser les brouillards par la force électrique et des rayons puissants et pénétrants… des installations sans fil seront installées dans le but d’éclairer les océans… la transmission d’images par les méthodes télégraphiques ordinaires sera bientôt réalisée… une autre nouveauté précieuse sera une machine à écrire actionnée électriquement par la voix humaine… nous aurons des annihilateurs de fumée, des absorbeurs de poussière, des stérilisateurs d’eau, de l’aide, de la nourriture et les vêtements… il deviendra presque impossible de contracter le germe de la maladie et les gens de la campagne iront en ville se reposer et se rétablir…

Si nous utilisons du carburant pour obtenir notre électricité, nous vivons de notre capital et l’épuisons rapidement. Cette méthode est barbare et inutile et devra être stoppée dans l’intérêt des générations futures. La conclusion inévitable est que l’énergie hydraulique est de loin notre ressource la plus précieuse. C’est sur cela que l’humanité doit fonder ses espoirs pour l’avenir. Avec son plein développement et un système parfait de transmission sans fil de l’énergie à n’importe quelle distance, l’homme sera capable de résoudre tous les problèmes de l’existence matérielle. La distance, qui constitue le principal obstacle au progrès humain, sera complètement annihilée dans la pensée, la parole et l’action. L’humanité sera unie, les guerres rendues impossibles et la paix régnera en maître. »

Ci-dessus, un schéma de l’inventeur américain Nikola Tesla expliquant comment fonctionnerait son système d’alimentation sans fil révolutionnaire proposé à l’échelle mondiale, tiré d’un article de 1919 dans le magazine électrique de Hugo Gernsback. Tesla était obsédé par l’idée de transmettre l’énergie électrique sans fil des centrales électriques directement aux maisons et aux usines, à l’aide de ses bobines Tesla. Il envisageait un « système mondial sans fil » composé d’un réseau d’« émetteurs grossissants », de grandes bobines Tesla mises à la terre, qui appliqueraient des impulsions de courant de terre, provoquant des oscillations électriques résonnantes dans la Terre entière. Un “récepteur”, constitué d’un circuit accordé connecté entre une “antenne” capacitive et la terre, accordé sur la fréquence de résonance de l’émetteur, pourrait recevoir la puissance n’importe où sur Terre, sans diminution avec la distance.

Le dessin de gauche montre, par une analogie mécanique, comment il pensait que le système fonctionnerait. Il considérait la charge électrique comme analogue à un fluide pneumatique remplissant la Terre. Son émetteur grossissant mis à la terre ressemblait à une pompe (en haut à droite) appliquant des impulsions de pression. Ses récepteurs sans fil mis à la terre étaient comme des compteurs connectés à la Terre. Chaque impulsion d’augmentation de pression pouvait être ressentie n’importe où sur Terre, comme le montrent les manomètres. Le dessin de droite montre le système ; les courants terrestres oscillants créés par l’émetteur grossissant en haut pourraient être exploités n’importe où sur Terre pour alimenter des ampoules, des véhicules ou des avions.

En 1899-1900, dans son laboratoire de Colorado Springs, Tesla a expérimenté une énorme bobine Tesla de 12 millions de volts. À partir de 1901, il construisit un prototype d’émetteur grossissant, maintenant appelé tour Wardenclyffe, à Shoreham, dans l’État de New York, mais en 1904, ses investisseurs s’étaient retirés et le projet ne fut jamais achevé. Tesla a rejeté la nouvelle théorie des ondes électromagnétiques hertziennes (ondes radio).

Tesla a expérimenté de nombreuses formes de bobines. Ici, une bobine conique, démontrée dans son laboratoire en 1895, est « spécialement adaptée pour exciter la charge électrique de la terre ». Les banderoles au sommet de la bobine sont de teinte violette et mesurent plusieurs pieds de diamètre. La tension est d’environ un million de volts.

Tesla a dit : “Cette bobine… représentée dans mes brevets n° 645 576 et 649 621, en forme de spirale, avait, comme vous le voyez, la forme d’un cône… dans un couplage inductif qui n’était pas étroit — nous l’appelons maintenant un couplage lâche – mais libre pour permettre une grande ascension résonante. C’était le premier pas, comme je l’ai dit, vers l’évolution d’une invention que j’ai appelée mon « émetteur grossissant ». Cela signifie un circuit connecté à la terre et à l’antenne, d’un énorme moment électromagnétique et d’un faible facteur d’amortissement, avec toutes les conditions déterminées de telle sorte qu’une immense accumulation d’énergie électrique peut avoir lieu. – Nikola Tesla (du livre “Nikola Tesla sur son travail avec les courants alternatifs”, Leland Andersen, éditeur, Sun Publishing, 1992, p. 72)

Un génie oublié ?

Pour démontrer le génie de Tesla, il suffit de lister quelques-unes de ses inventions brevetées en dehors de celles liées à l’électricité AC : la lampe à arc ; le compteur de vitesse ; le premier bateau radiocommandé ; la supraconductivité ; et le premier tube lumineux. Il a également jeté les bases du radar, de la cryogénie, de la radio et de la téléphonie sans fil, de l’utilisation des rayons X et de notre compréhension des rayons cosmiques du soleil.

Radiographie que Tesla a prise de sa propre main

Les rayons cosmiques étaient au cœur de certaines des idées ultérieures de Tesla sur la production d’énergie. À son époque, cependant, rares étaient ceux qui pouvaient accepter son idée selon laquelle le soleil projetait des pluies de minuscules particules très énergétiques et se déplaçant rapidement. Bien qu’il ne reste aucune trace de ses méthodes, il affirma avoir mesuré leur énergie à des centaines de millions de volts.

Trente ans après avoir exposé pour la première fois ses théories controversées, deux physiciens lauréats du prix Nobel, le Dr Robert A. Millikan et Arthur H. Compton, ont admis leur dette envers les travaux de Tesla, même s’ils étaient en désaccord violent sur la nature des rayons – s’ils étaient en fait des rayons de photons (lumière) ou, comme Tesla l’avait cru, des particules chargées. Millikan a cependant réussi à mesurer leur potentiel à 64 millions de volts, proche du chiffre de Tesla. Nous savons désormais que les rayons cosmiques, nombreux et variés, résultent de la formation, de la désintégration et des collisions de nombreux types de particules différentes, certaines provenant du soleil et d’autres provenant d’autres étoiles plus lointaines, nova et supernova. Néanmoins, le concept principal de Tesla était plus proche de la vérité qu’aucun de ses contemporains ne l’imaginait.

De nombreuses découvertes et inventions de Testa sont souvent attribuées à tort à des noms mieux connus. Alors que la plupart des profanes croient encore que Marconi a perfectionné la transmission et la réception des ondes radio, il n’y a plus de raison de le croire : en juin 1943, la Cour suprême des États-Unis a statué que les brevets de Tesla étaient antérieurs aux prétentions de Marconi sur l’invention de la radio. L’histoire populaire tarde cependant encore à rattraper son retard. Les erreurs commises lors de l’impression peuvent prendre de nombreuses années à être corrigées. Les justes n’ont pas toujours le droit d’écrire les livres d’histoire, et même de son vivant, Tesla est devenu un objet de ridicule et de dérision pour ses « idées farfelues ».

Il y a eu des moments où il a pu y contribuer, par exemple lorsqu’il a convenu avec Lord Kelvin en 1902 que Mars essayait d’entrer en contact avec l’Amérique. (On pense maintenant qu’il a peut-être été la première personne à avoir mesuré – sans se rendre compte de son origine – les pulsations d’étoiles lointaines.) Cependant, Kelvin et Tesla se sont également mis d’accord sur un autre point, plus prophétique : que les ressources non renouvelables de la planète – comme le charbon et le pétrole – devraient être conservés et les énergies éolienne et solaire devraient être développées. Les compétences scientifiques créatives de Tesla semblaient connaître peu de frontières ; Pourtant, beaucoup de ceux qui l’ont vu travailler ont été effrayés par son approche radicale des forces naturelles. Lors de manifestations publiques, il s’entourait souvent d’étincelles et d’éclairs crépitants d’électricité à haute tension sans jamais avoir l’air de se faire du mal :

“Je me souviens encore avec plaisir comment, il y a neuf ans, j’ai fait passer dans mon corps la décharge d’une puissante bobine d’induction pour démontrer devant une société scientifique l’innocuité relative de courants électriques vibrant très rapidement, et je me souviens encore de l’étonnement de mon auditoire. J’entreprendrais maintenant, avec beaucoup moins d’appréhension que je n’en avais eu dans cette expérience, de transmettre à travers mon corps avec de tels courants toute l’énergie électrique des dynamos fonctionnant actuellement à Niagara – quarante ou cinquante mille chevaux vapeur, que j’ai produits en oscillations électriques. qui étaient d’une telle intensité qu’en circulant dans mes bras et ma poitrine, ils ont fait fondre les fils qui reliaient mes mains, et pourtant je n’ai ressenti aucun inconvénient.”

Les appareils à énergie libre de TESLA

Page 37 du livre : La transmission sans fil de l’énergie était essentiellement une technologie de distribution. Elle s’appuyait toujours sur une méthode de production d’électricité conventionnelle, telle que le charbon et la turbine à vapeur, pour produire les énormes quantités d’énergie dont elle aurait eu besoin. Cependant, depuis de nombreuses années, Tesla était fasciné par l’idée de nouvelles sources d’énergie inexploitées. Dans l’une de ses célèbres conférences de 1892, il déclara à un auditoire stupéfait :

“Avant que de nombreuses générations ne passent, nos machines seront actionnées par une puissance pouvant être obtenue en n’importe quel point de l’univers… Dans tout l’espace, il y a de l’énergie. Cette énergie est-elle statique ou cinétique ? Si elle est statique, nos espoirs sont vains ; si elle est cinétique – et nous le savons avec certitude – alors ce n’est qu’une simple question de temps quand les hommes réussiront à attacher leurs machines aux rouages mêmes de la nature.”

En juin 1900, dans le magazine The Century Illustrated, Tesla écrivit ce qu’il considérait comme le plus important de tous ses articles, « Le problème de l’augmentation de l’énergie humaine ». L’article était radical, voire sensationnel, dans ses idées et a suscité une importante controverse parmi les scientifiques et le grand public au moment de sa publication.

“Quelles que soient nos ressources en énergie primaire dans le futur, nous devons, pour être rationnels, les obtenir sans consommation d’aucune matière. Il y a longtemps, je suis arrivé à cette conclusion, et pour arriver à ce résultat, seules deux manières semblaient possibles : soit utiliser l’énergie du soleil stockée dans le milieu ambiant, soit transmettre, à travers le milieu, l’énergie du soleil vers des endroits éloignés, provenant d’une localité où il est possible de l’obtenir sans consommation de matière.”

Parmi les nombreuses idées pour la production d’énergie à l’avenir, Tesla a proposé une expérience de pensée radicale :

“Il est possible, et même probable, qu’avec le temps d’autres ressources énergétiques soient mises en valeur, dont nous n’avons aucune connaissance aujourd’hui. Nous pourrions même trouver des moyens d’appliquer des forces telles que le magnétisme et la gravité pour faire fonctionner des machines sans utiliser d’autres moyens. De telles réalisations, bien que hautement improbables, ne sont pas impossibles. Un exemple donnera le mieux une idée de ce que nous pouvons espérer atteindre et de ce que nous ne pourrons jamais atteindre.

Imaginez un disque fait d’un matériau homogène devenu parfaitement régulé et disposé pour tourner dans des roulements sans friction sur un arbre horizontal au-dessus du sol. Ce disque, étant dans les conditions ci-dessus parfaitement équilibré, reposerait dans n’importe quelle position. Il est maintenant possible que nous apprenions à faire tourner continuellement un tel disque et à effectuer un travail par la force de gravité sans aucun effort supplémentaire de notre part : mais il est parfaitement impossible que le disque tourne et exécute un travail sans aucune force extérieure. S’il pouvait le faire, il s’agirait de ce que l’on appelle scientifiquement un « mobile perpétuel », une machine créant sa propre force motrice. Pour faire tourner le disque sous l’effet de la force de gravité, nous devons inventer un écran contre cette force. Grâce à un tel écran, nous pourrions empêcher cette force d’agir sur une moitié du disque, ce qui entraînerait la rotation de ce dernier. Du moins, nous ne pouvons nier une telle possibilité tant que nous ne connaissons pas exactement la nature de la force de gravité. Supposons que cette force soit due à un mouvement comparable à celui d’un courant d’air passant d’en haut vers le centre de la terre. L’effet d’un tel courant sur les deux moitiés du disque serait égal, et celui-ci ne tournerait pas normalement ; mais si une moitié était gardée par une plaque arrêtant le mouvement, elle tournerait.”

Un écran contre la gravité ? Même aujourd’hui, une telle idée ravit et séduit – tout comme son autre affirmation selon laquelle tout ce dont nous avions besoin pour obtenir de l’énergie libre était un aimant à un pôle, ou bien un moyen de bloquer le magnétisme. Cette affirmation a conduit à de nombreuses expérimentations sur les « moteurs à aimants permanents » – des moteurs qui n’ont aucune force motrice autre que celle de leur propre magnétisme, dans les années 1920 Werner Heisenberg, l’un des pères de la mécanique quantique et l’ancêtre du principe d’incertitude, a avancé l’idée que nous utiliserions effectivement des aimants comme source d’énergie, malgré la théorie conventionnelle selon laquelle les aimants sont incapables d’effectuer un travail physique.

L’un des nombreux brevets de Tesla (n° 685 957 déposé le 21 mars 1901 et accordé le 5 novembre 1901) concernait un « appareil pour l’utilisation de l’énergie rayonnante » – une machine permettant de capter les rayons cosmiques du soleil et de les transformer en électricité. Le concept de l’appareil était relativement simple et impliquait de placer une plaque métallique isolée aussi haut que possible dans les airs. Une deuxième plaque métallique est insérée dans le sol. Les fils passent des deux dans un condensateur.

“Le soleil, ainsi que d’autres sources d’énergie rayonnante, projettent de minuscules particules de matière positivement électrifiées qui, frappant la plaque [supérieure], lui communiquent continuellement une charge électrique. La borne opposée du condensateur étant reliée à la terre, qui peut être considérée comme un vaste réservoir d’électricité négative, un faible courant circule continuellement dans le condenseur et dans la mesure où les particules sont chargées à un potentiel très élevé, cette charge du condenseur peut continuer, comme je l’ai effectivement observé, presque indéfiniment, jusqu’à la rupture du diélectrique.”

Cette conception simple permettant de capter une charge électrique importante, et potentiellement un courant électrique, pourrait bien avoir été le point de départ de T. Henry Moray (voir chapitre 3 du livre de Keith – ndlr) et de ceux qui ont suivi ses travaux pour transformer “l’énergie rayonnante” en courant électrique. (Au chapitre 9, j’examine comment le concept d’énergie radiante ou « éther » a été mis à jour à la lumière de la physique moderne.)

Un autre dispositif énergétique sans carburant mentionné par Tesla dans son article du Century Illustrated « Le problème de l’augmentation de l’énergie humaine » était un oscillateur mécanique, qui est apparu pour la première fois en public à l’Exposition universelle de Chicago en 1893. « À cette occasion, j’ai exposé les principes de l’oscillateur mécanique, mais le but initial de cette machine est expliqué ici pour la première fois. » Tesla décrit comment de grandes quantités de chaleur peuvent être extraites du milieu ambiant à l’aide d’un oscillateur à grande vitesse, avec un moteur à vapeur utilisé pour produire des courants à haute fréquence.

“Mes conclusions montrèrent que si un moteur d’un genre particulier pouvait être amené à un haut degré de perfection, le plan que j’avais conçu était réalisable, et je résolus de poursuivre le développement d’un tel moteur, dont l’objectif premier était d’assurer la plus grande économie de transformation de chaleur.”

Tesla envisageait l’oscillateur mécanique comme faisant partie d’une technologie visant à capturer les différentiels d’énergie – une forme de pompe à énergie – mais il semble qu’il ait finalement été vaincu non seulement par la complexité des autres composants qui seraient nécessaires, mais aussi par les aspects économiques. du projet :

“J’ai travaillé pendant longtemps, pleinement convaincu que la mise en pratique de la méthode d’obtention de l’énergie solaire aurait une valeur industrielle incalculable, mais l’étude continue du sujet a révélé que même si elle sera commercialement rentable si mes attentes sont bien fondées, il ne le sera pas dans une mesure extraordinaire. »

Des pages écrites par Andrija PUHARICH en 1985

De nombreuses informations sont très intéressantes dans ces dizaines de pages du Dr Puharich, mais pas directement liées à la réplication d’un système qui produise de l’électricité froide, et ne sont donc pas traduites ici. Mais j’ai traduit les paragraphes où il nous explique comment Tesla faisait résonner la Terre, et c’est spectaculaire. Il décrit aussi la découverte par Tesla de la fréquence de vibration de la Terre, tellement mentionnée et souvent dévoyée dans les milieux “spirituels” modernes. Il a aussi découvert les 100 volts de potentiel par mètre de hauteur qui se forme en s’éloignant de la surface.

Andrija Puharich était un chercheur multidisciplinaire, médecin, ingénieur et parapsychologue renommé, né le 19 février 1918 à Chicago, Illinois, et décédé le 3 janvier 1995 à Dobson, Caroline du Nord. Son parcours de vie fut aussi fascinant que diversifié, marqué par des explorations dans les domaines de la médecine, de la parapsychologie, de l’ingénierie et de la spiritualité. Puharich a mené des recherches dans des domaines variés, mais il est surtout célèbre pour ses études sur la parapsychologie et les phénomènes psychiques. Il a travaillé sur des sujets tels que la télépathie, la télékinésie et la médiumnité, cherchant à comprendre scientifiquement ces phénomènes mystérieux. Ses travaux les plus célèbres incluent ses expériences avec Uri Geller, un célèbre médium et télékinésiste israélien. Puharich a mené des expériences approfondies avec Geller dans les années 1970, tentant de comprendre et de documenter ses capacités psychiques.

En plus de ses recherches en parapsychologie, Puharich était également un inventeur prolifique. Il a développé plusieurs dispositifs électroniques, dont certains étaient censés amplifier les capacités psychiques humaines. Son travail dans ce domaine l’a parfois amené à être critiqué pour son manque de rigueur scientifique, bien qu’il ait toujours revendiqué une approche basée sur la méthode scientifique. Au fil de sa carrière, Puharich a également exploré les liens entre la science et la spiritualité, cherchant à trouver des points de convergence entre ces deux domaines apparemment distincts. Il était convaincu qu’il existait des réalités au-delà de ce que la science traditionnelle pouvait expliquer, et il a consacré une grande partie de sa vie à explorer ces frontières.

Extraits : Notons que l’un des premiers brevets déposés par Tesla auprès de l’Office américain des brevets après son retour de Colorado Springs est « Moyens pour augmenter l’intensité des oscillations électriques ». (Brevet “Moyens pour augmenter l’intensité des oscillations électriques”, n° US685012A du 22 octobre 1901, déposé le 21 mars 1900.)

Brevet de Tesla US685012A

Ce brevet montre (voir Fig. 9) que Tesla avait découvert l’effet supraconducteur. Cela signifie que lorsque la conduction du courant électrique se produit à des températures proches du zéro absolu, la résistance au flux d’électrons chute pratiquement jusqu’à zéro et la conductivité électronique devient maximale. Maintenant, cet effet de supraconductivité a rendu possible des résonances plus élevées avec le plus grand art que Tesla pouvait maîtriser (les supraconducteurs à température ambiante sont enfin découverts 100 ans plus tard)

Expliquons-nous. Nous avons précédemment illustré comment l’énergie électrique (les électrons) peut être assimilée au mouvement de l’eau entre deux verres perpendiculaires l’un à l’autre, un verre représentant le condenseur avec une force électrique ; et l’autre verre représentant la bobine à force magnétique. Imaginez maintenant que la force de l’eau transférée d’un verre à l’autre devient de plus en plus élevée. Évidemment, si nous utilisions des verres ordinaires, l’eau éclabousserait à cause des parois basses du verre et nous aurions des pertes d’eau (c’est-à-dire d’électricité). Or, pour conserver l’eau en utilisant des pressions et une force élevées, nous aurions besoin de verres avec des parois de plus en plus hautes. Ceux-ci pourraient éventuellement devenir de longs tubes, pouvant atteindre des centaines de pieds de long. Nous réalisons maintenant qu’avec des tubes aussi longs, nous ne pourrions pas faire couler l’eau à la main, d’avant en arrière, avec les tubes à angle droit.

Nous aurions besoin d’un appareil à grande vitesse pour effectuer l’opération de transfert. Mais cela fait, nous constaterions que l’attraction capillaire entre l’eau et les bords en verre ralentirait le transfert d’un tube à l’autre, ce qui est comparable à une augmentation de la résistance du courant de force électrique et à une augmentation de l’auto-inductance (augmentation de l’impédance) de la force magnétique. Cela empêcherait l’atteinte de la résonance – ou l’oscillation maximale de la force vers l’extérieur pour maximiser alternativement d’abord le potentiel électrique, puis le potentiel du champ magnétique. Plus les oscillations d’eau dans chaque tube sont élevées, plus le rendement « potentiel » de l’analogue d’eau que nous utilisons pour représenter la bobine Tesla est élevé. En plaçant les oscillations électriques à la température supraconductrice, Tesla a supprimé la résistance au flux d’électrons. Cela équivaut à supprimer toute la traînée d’attraction capillaire exercée par le flux d’eau par le puits tubulaire.

Tesla a en outre découvert que la plus grande résonance est obtenue dans un tel état supraconducteur si les bobines, la primaire et la secondaire, sont rondes selon une géométrie en spirale plate.

Ceci est illustré par le dessin du brevet de Tesla. A est la bobine primaire. B est la bobine secondaire à enroulement plat avec l’extrémité libre vers le haut et sans étiquette (allant à la boule du condensateur) et l’extrémité inférieure C, mise à la terre. D est le rang auquel appartient le réfrigérant artificiel tel que l’air liquide ou l’hélium liquide.

Maintenant, le primaire A était connecté via un condensateur au générateur de courant alternatif. Chaque cycle de surtension dans le primaire induit un courant dans le secondaire. Le secondaire est tellement enroulé, avec ses condensateurs réglés pour une résonance maximale, qu’il résonne à 20 700 Hz, et la tension est également augmentée pour atteindre des potentiels de millions de volts.

Tesla avait pour la première fois réalisé sur la planète Terre, grâce à la supraconductivité, deux circuits oscillant librement avec chacun une résonance maximale, le primaire et le secondaire.

Nous n’avons plus besoin de nous préoccuper du primaire : c’est une constante donnée dans le système. Nous nous concentrons désormais uniquement sur la bobine secondaire. Tesla a mesuré la longueur du fil qui entre dans l’enroulement du secondaire afin qu’il mesure exactement un quart de longueur d’onde. Ainsi, pour 20 700 Hz, le fil secondaire a une longueur de 3 838 mètres (Tesla donne ces chiffres dans le carnet Colorado à 2,25 milles.)

Voilà un autre secret découvert par Tesla lors de ses expériences de réglage radio. Si la longueur du fil de la bobine est exactement un quart de la longueur d’onde de sa fréquence d’oscillation, toute l’énergie (les électrons) sera projetée vers une extrémité du fil (rappelez-vous notre modèle de tube à eau), laissant l’autre extrémité du fil avec une énergie nulle ( pas d’électrons).

Avec cette connaissance, Tesla pouvait diriger toute l’énergie vers la terre à chaque cycle et n’avoir pratiquement aucune perte de rayonnement dans l’air ; ou il pouvait diriger toute l’énergie électrique de la bobine secondaire vers l’extrémité libre dans l’air à chaque cycle, auquel cas il produirait de grosses étincelles et un rayonnement dans l’air. Dans le premier cas, il pourrait transmettre de l’énergie à travers la terre. Dans le second cas, il pourrait transmettre de l’énergie radio et des informations par voie aérienne.

Il s’est en outre arrangé pour avoir une grosse boule à l’extrémité supérieure (zéro) de la bobine secondaire longue d’un quart d’onde qui servait de condenseur dans l’atmosphère. Nous avons maintenant décrit en substance la machine que Tesla appelait un émetteur grossissant, le TMT. C’était énorme. La bobine primaire formait une immense cuve de 25 m (quatre-vingt-cinq pieds) de diamètre. La bobine secondaire en forme de galette (nous n’avons pas ses dimensions) était placée à l’intérieur du primaire comme sur la figure 8. Le mât soutenant l’énorme boule de cuivre brillante mesurait plusieurs centaines de pieds de haut. Tesla était désormais Prométhée, prêt à voler le feu électrique du ciel du Colorado. Comment a-t-il vécu cette aventure inédite ?

Tout d’abord, il allumait l’interrupteur du générateur qui alimentait la bobine primaire afin qu’elle oscille librement à 900 cycles. Cela induisait un courant dans le secondaire réglé à 10 700 Hz. Il faut maintenant bien comprendre les oscillations secondaires par cycle. Tesla avait placé en l’air, à l’extrémité supérieure du fil secondaire, une grosse boule. Lorsque le secondaire (0°-90°) envoyait tous ses électrons dans la terre, ils étaient dirigés vers le grand noyau de fer au centre de la terre – un énorme aimant. Lorsque le potentiel électrique frappait cet aimant, il provoquait un refroidissement transitoire du fer avec une grande libération d’énergie. Cette énergie électronique libérée par le fer était renvoyée vers la balle dans l’atmosphère lors du retour (900-2700). Cela chargeait la balle au maximum, puis l’énergie électronique était libérée dans la bobine (270°-0°-90°) et dans la terre pour terminer le cycle complet.

Maintenant, l’oscillation avait gagné plus d’énergie que le primaire qui y était pompé en raison de deux effets :

Il convient de noter que deux des premiers brevets de Tesla (moteur thermomagnétique n° 396 121, 15 janvier 1889 ; et générateur électrique pyromagnétique n° 428 057, 13 mai 1890) convertissaient la chaleur directement en électricité. Aujourd’hui, dans les techniques industrielles modernes de coulée de métaux, les pièces moulées à chaud sont refroidies rapidement et en toute sécurité sans se fissurer en appliquant de grands potentiels électriques. Dans son émetteur grossissant,

Tesla utilisait ce principe pour extraire l’énergie électrique du noyau de fer chaud de la Terre et l’injecter dans l’oscillateur afin d’obtenir des potentiels de plus en plus élevés. De plus, en plaçant la boule du condensateur dans l’atmosphère, il tirait sur la charge libre dans l’air pendant la partie du cycle (0°- 90°) où le potentiel maximum à l’extrémité inférieure du fil secondaire était dans la terre, et son extrémité supérieure était au potentiel zéro. Maintenant, il augmentait encore le potentiel en n’ayant désormais qu’une résonance maximale dans le circuit bobine-condensateur secondaire lui-même, mais en faisant en sorte que l’ensemble de cet oscillateur soit en parfaite harmonie (ou résonance) avec la hauteur absolue de la terre elle-même.

C’est ainsi que cela a été accompli. Tesla devait déterminer si la Terre avait une charge électrique ou non. Avec ses instruments sophistiqués, il sonda la terre et découvrit qu’elle était pleine de charge et que cette charge avait un battement naturel (le cœur de la terre) à 8 Hz. De plus, il a découvert que la terre avait une charge électrique dans l’atmosphère jusqu’à l’ionosphère qui augmentait d’environ 100 volts par mètre, plaçant ainsi la différence de potentiel terre/ionosphère à des centaines de millions de volts. Ses découvertes ont clairement montré que la Terre, à elle seule, résonnait à 6 Hz (6,67 Hz précisément).

Il voyait maintenant la terre comme la plaque conductrice interne d’un condensateur sphérique, avec l’ionosphère comme plaque conductrice externe, et que l’atmosphère était prise en sandwich entre les deux, comme le diélectrique (ou charge du gaz porteur). Cette structure de condensateur formait une cavité résonante avec un pic à 8 Hz (7,83 Hz). Tesla souhaitait ainsi mettre le battement électrique de la bobine secondaire de l’émetteur grossissant en résonance avec ces deux cavités résonantes de la terre. Il l’a fait en pulsant (ou en découpant) l’onde de 20 700 Hz en segments avec son interrupteur magnétique de sorte que les impulsions frappent la terre 6 fois par seconde, et de cette façon, il frappait la terre avec de faibles impulsions d’énergie de sorte que la terre commençait à sonner comme une cloche.

Il a découvert deux nouvelles choses lors de ce test. Premièrement, les impulsions électriques de 6 Hz frappaient la terre avec un son qui se propageait jusqu’au pôle opposé (l’antipode) de la terre et rebondissait en 108 minutes (cela est environ deux fois plus rapide que le son se propagerait dans l’eau s’il parcourait le diamètre de la terre et retour). En poursuivant ces écoutes, il découvrit l’onde sonique stationnaire de la Terre.

Deuxièmement, il a découvert que l’onde électromagnétique atteignait également la résonance électrique dans la Terre et qu’elle se déplaçait plus rapidement que la vitesse de la lumière à travers la Terre, soit 471 240 kilomètres par seconde. Tesla avait découvert qu’à la résonance électrique avec la terre, les ondes électromagnétiques devenaient supraluminales et supraconductrices ! Au sens supraluminal, ils se déplaçaient plus vite que la vitesse de la lumière ! La science moderne n’a jamais testé cette découverte fondamentale.

Plus tard, Tesla a déclaré que s’il tapotait la terre de cette manière pendant seulement deux semaines, cela diviserait la terre en deux comme une pomme tranchée ! Se souvenant de son expérience à New York, il a pris soin de ne déclencher aucun tremblement de terre.

Les résonances électriques à 8 Hz ont permis de faire osciller électrostatiquement le condensateur terre/ionosphère et de créer de nombreux effets surprenants. Grâce à une méthode qu’il n’a jamais divulguée, Tesla était capable de condenser (ou d’attirer) la brume et l’eau de l’air. C’était la première étape vers son plan de contrôle météorologique. En mettant dans l’air deux fréquences de courant alternatif identiques et en les déphasant soigneusement comme dans son champ magnétique rotatif, il a découvert qu’il pouvait diriger avec précision un faisceau à haut potentiel et à haute énergie à n’importe quelle vitesse qu’il souhaitait autour de la planète. Par ce moyen, il prévoyait d’influencer les courants atmosphériques et les alizés afin de déplacer les nuages autour de la planète et de fournir de l’eau là où c’était nécessaire.

Grâce à sa capacité à produire des potentiels allant jusqu’à 20 000 000 volts (mesurés), il pouvait créer des éclairs de plus de cent pieds de long. Il pensait qu’avec une technologie améliorée de l’émetteur grossissant, il était possible de produire des potentiels de 100 000 000 volts.

À la fin de 1899, Tesla avait atteint tous ses objectifs scientifiques. Il savait désormais qu’il pouvait transmettre des informations humaines (voix et images) par voie sans fil n’importe où sur le globe, de manière simple et efficace. Il savait qu’il pouvait transporter de l’énergie électrique n’importe où sur terre en utilisant la terre comme conducteur. Il a allumé un groupe de 200 ampoules (10 kilowatts) par ce moyen sans fil à une distance de 40 kilomètres juste pour vérifier sa théorie.

Il savait qu’il pouvait contrôler la météo soit en collectant électriquement les nuages pour rassembler ou disperser leur humidité, soit en déplaçant les nuages le long de chemins prédéterminés et en libérant leur contenu avec un déclencheur électrique pour produire de la pluie.

Il savait qu’avec ses frappes soniques sur la terre – il appelait cela la science de la télégéodynamique – il pouvait libérer et ajuster les forces tectoniques de la terre et ainsi prévenir de graves tremblements de terre.

Il savait également que ces très basses fréquences (ELF), à la fois mécaniques et électromagnétiques, avaient des effets puissants sur les êtres vivants et devaient être utilisées avec prudence jusqu’à ce qu’elles soient pleinement comprises.

Mais le plus spectaculaire de tout, il avait le sentiment d’avoir réussi à tester sa théorie selon laquelle toutes les planètes et le soleil étaient chargés électriquement, et qu’en perturbant cette charge avec ses forces électrostatiques du TMT, les planètes pouvaient communiquer entre elles. À cette fin, il écrivit un article des plus fascinants dans Colliers de 1901 intitulé « Talking With The Planets ».

Il croyait en outre que par les mêmes moyens, l’homme pouvait exploiter le sein de la Mère Soleil et libérer son énergie vers la terre selon ses besoins – magnétique ainsi que lumineuse. Au cours de sa 43e année, Tesla, malgré tous les obstacles possibles, avait réussi à pénétrer plus profondément dans les mystères de la nature qu’aucun homme auparavant et avait même saisi dans sa main le feu électrique prométhéen du soleil, ne serait-ce que pour un instant.

Hélas pour Tesla, le prix Nobel ne lui a jamais été officiellement décerné. Mais ses idées et ses expériences sur la modification de la météo étaient assez spécifiques et utilisaient la même source d’alimentation d’émetteur grossissant que celle utilisée dans un radar au-dessus de l’horizon ou une arme à faisceau dirigé. Ce que l’on ignore généralement, c’est que Tesla a inventé un dispositif qui remplit les fonctions d’un véritable radar au-dessus de l’horizon, qu’il a appelé « télégéodynamique ».

Dans cette invention, il a introduit l’exploration sismique contrôlée de la Terre et, avec des récepteurs appropriés, il a affirmé être capable de suivre tous les véhicules en mouvement sur la planète. Mais il serait plus coloré de citer ses propres mots dans une interview accordée au New York Times le 11 juillet 1935 à l’occasion de son 79e anniversaire.

L’un des sujets qu’il espérait, dit-il, finirait par être reconnu comme sa « plus grande réussite dans le domaine de l’ingénierie », était, dit-il, la mise au point par lui d’un « appareil par lequel l’énergie mécanique peut être transmise à n’importe quel objet » ou partie du globe terrestre. » Cet appareil, a-t-il dit, aura au moins quatre possibilités pratiques. Il donnera au monde un nouveau moyen de communication sans faille ; il fournira un moyen nouveau et de loin le plus sûr pour guider les navires en mer et dans le port ; il fournira une certaine baguette divinatoire pour localiser les gisements de minerai de toute sorte sous la surface de la terre ; et enfin, il fournira aux scientifiques un moyen de mettre à nu les conditions physiques de la Terre et leur permettra de déterminer toutes les constantes physiques de la Terre.

Extrait de ce brevet de Tesla sur la supraconductivité

“Dans de nombreuses utilisations scientifiques et pratiques des impulsions ou oscillations électriques – comme, par exemple, dans les systèmes de transmission d’informations vers des points éloignés – il est d’une grande importance d’intensifier autant que possible les impulsions ou vibrations actuelles qui sont produites dans les circuits – des instruments émetteurs et récepteurs.

Il est bien connu que lorsque des impulsions électriques sont imprimées sur un circuit adapté pour osciller librement, l’intensité des oscillations développées dans celui-ci dépend de l’ampleur de ses constantes physiques et de la relation entre les périodes des oscillations imprimées et libres. Pour obtenir le meilleur résultat, il est nécessaire que les périodes des oscillations imprimées soient les mêmes que celles des oscillations libres, conditions dans lesquelles l’intensité de ces dernières est la plus grande et dépend principalement de l’inductance et de la résistance du circuit, étant directement proportionnelle à la première et inversement à la seconde. Par conséquent, afin d’intensifier les impulsions ou les oscillations excitées dans le circuit, en d’autres termes, pour produire la plus grande augmentation de courant ou de pression électrique dans le circuit, il est souhaitable de rendre son inductance aussi grande et sa résistance aussi petite que possible.

Ayant ce but en vue, j’ai imaginé et utilisé des conducteurs de formes spéciales et de section relativement très grande ; mais j’ai constaté qu’il existe des limitations en ce qui concerne l’augmentation de l’inductance ainsi que la diminution de la résistance. Ceci sera compris si l’on considère que l’augmentation résonante du courant ou de la pression dans un circuit oscillant librement est proportionnelle à la fréquence des impulsions et qu’une grande inductance entraîne en général une vibration lente. Par contre, une augmentation de la section du conducteur dans le but de réduire sa résistance fait qu’au-delà d’un certain nombre d’oscillations électriques, notamment celles de haute fréquence, traversent principalement les couches conductrices superficielles, et s’il est vrai que cet inconvénient peut être surmonté dans une certaine mesure par l’emploi de rubans minces, de tubes ou de câbles toronnés, mais dans la pratique d’autres inconvénients apparaissent, qui souvent font plus que compenser le gain.

C’est un fait bien établi qu’à mesure que la température d’un conducteur métallique augmente, sa résistance électrique augmente et, conscients de ce fait, les constructeurs d’appareils électriques commerciaux ont jusqu’à présent eu recours à de nombreux expédients pour empêcher les bobines et autres parties du il en est de même pour éviter qu’il ne s’échauffe lors de son utilisation, mais simplement dans le but d’économiser de l’énergie et de réduire le coût de construction et de fonctionnement de l’appareil. Maintenant, j’ai découvert que lorsqu’un circuit adapté à vibrer librement est maintenu à basse température, les oscillations excitées dans celui-ci sont extraordinairement amplifiées et prolongées, et je suis ainsi en mesure de produire de nombreux résultats précieux qui étaient jusqu’ici totalement impraticables.

En bref, mon invention consiste donc à produire une grande augmentation de l’intensité et de la durée des oscillations excitées dans un circuit librement vibrant ou résonant en le maintenant à basse température. Fin d’extrait du brevet.


Conclusion, voici la ” Technique Tesla ” pour avoir de l’électricité partout

Après avoir étudié tous les extraits ci-dessus de textes officiellement écrits par Nikola Tesla, j’en viens aux conclusions suivantes, sur la méthode à utiliser pour obtenir la matérialisation d’électricité qu’il a découvert : voir dans le livre

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